Page:Zorrilla - Don Juan Tenorio, trad. Curzon, 1899.djvu/121

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BRIGIDA (à part)

Elle a déjà avalé tout l’hameçon. — Voyons comment il conclut.

DOÑA INÈS (elle lit)

« Rappelle-toi celui qui pleure
« Au pied de ta jalousie ;
« Le jour ici le surprend,
« Ici la nuit le rencontre.
« Rappelle-toi celui qui vit
« Pour toi seulement, ô ma vie !
« Et qui a tes pieds volerait
« Si tu l’appelais à toi ! »

BRIGIDA

Voyez-vous ? Il viendrait.

DOÑA INÈS

Il viendrait ?

BRIGIDA

Pour se jeter à vos pieds.

DOÑA INÈS

Il pourrait ?…

BRIGIDA

Oh, oui !

DOÑA INÈS

Vierge Marie !

BRIGIDA

Mais achevez, Doña Inès.