Page:Zorrilla - Don Juan Tenorio, trad. Curzon, 1899.djvu/17

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

SCÈNE Ire

DON JUAN, masqué, assis à une table et écrivant. — CIUTTI et BUTTARELLI sur un côté, attendant. Au lever du rideau, on voit, par la porte du fond, passer des masques, des étudiants et du peuple avec des torches, des musiques, etc., etc.

DON JUAN

Quels cris poussent ces maudits ! Mais, dès que j’aurai fini ma lettre, la foudre m’écrase, s’ils ne me payent cher leur tapage ! (Il continue à écrire.)

BUTTARELLI (à Ciutti)

Un bon Carnaval !

CIUTTI (à Buttarelli)

Et une bonne moisson pour remplir la caisse.

BUTTARELLI

Oh ! À l’heure qu’il est, on ne trouve à Séville que peu de goût et beaucoup de moût ; et ce