Poèmes mesurés/17

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Poèmes mesurésMercure de France (p. 221).

XVII


Qui n’aimerait, pareil au bûcheron, la nuit,
avec l’odeur du houx restée à ses habits,
regagner une cabane dont le loquet
hésite sous les doigts et geint tout disloqué ?
S’asseoir dans l’ombre où fume et ronronne le pot
qui ressemble au chat assis qui fait le gros dos ?
Écouter les grelots d’un cheval qui s’éloigne
tandis que, muette et douce, la femme soigne
ce que l’on mangera et qui est dans le pot ?
Jupiter viendra-t-il s’asseoir sur l’escabeau ?