Souvenirs d’une morte vivante/02

La bibliothèque libre.

REMARQUE


Le casier judiciaire de l’auteur des « Souvenirs d’une morte vivante » délivré en 1874 » porte ces mots : Se disant Victorine R…, née M. Ainsi le gouvernement considérait Madame B. comme morte.

Voulant faire comprendre la situation véritable du peuple parisien durant les événements de 1870-71, aux étrangers aussi bien qu’aux Français qui ne connaissent guère que l’histoire officielle, l’auteur s’est efforcé d’écrire le plus simplement possible en évitant toute recherche de style.

G. B.

EXTRAIT D’UNE POÉSIE DE L’AUTEUR

Le Chant de l’Avenir (musique de F. Révillon. Genève, in-folio 1874)


 
Satory, Nouméa, de sinistre mémoire !
Vos noms toujours maudits par la postérité
Ne terniront jamais pour l’impartiale histoire
L’honneur de nos héros morts pour l’humanité.

Paris 1872.
Victorine B.