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On peut d’ailleurs préciser un peu plus la manière dent interviennent
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ÉLÉMENTS DE THERMODYNAMIQUE CINÉTIQUE.


système auxiliaire utilisé, et quelles que soient les deux adiabatiques suivies pour passer de l’isotherme à l’isotherme T2 et vice versa).

Soit en effet à comparer deux cycles de Carnot differents ; ils sont réalisables entre ces deux sources, dans l’un ou l’autre sens à volonté. Réalisons simultanément, l’un dans le sens qui fournit du travail, et l’autre dans le sens qui en absorbe > o), avec un rapport de vitesses pour les deux opérations tel que, dans un intervalle de temps qui contient un nombre entier de fois chacun des deux cycles, on ait ©4-^=0, les températures des. deux sources étant maintenues aux valeurs invariables T4 et T2 (par des combustions, ou par des renouvellements éventuels de fluide refroidisseur). Cet ensemble constitue un système complexe qui est revenu à son état initial et a fourni à l’extérieur un travail nul au total. Nous avons admis que, dans ce cas, s’il y a eu transport de chaleur, ce ne peut être que dans le sens des températures décroissantes ; mais, comme rj.ous pouvons faire l’operation dans les deux sens opposés, auxquels correspondent des transports de chaleur opposés, la seule hypothèse admissible est que le transport est nul ; elle s’exprime par les égalités Ql4-Q/[=o et Q. + Q^o.

Comparons alors les deux cycles, utilisés l’un et l’autre dans le sens moteur ; ces égalités veulent dire que, lorsque le second empruntera à la source chaude la même quantité de chaleur que le premier, il cédera aussi à la source froide la même quantité de chaleur que le premier ; autrement dit les rapports ......., et ...... sont les mêmes, et les rendements sont par conséquent les mêmes.

Le rapport invariable ~ ne dépend donc que des caractéristiques thermodynamiques des deux sources^ c’est-à-dire de leurs températures, et l’on doit écrire

(36) (36)

On peut d’ailleurs préciser un peu plus la manière dent interviennent les deux températures. Soit en effet une troisième source S-, à une température arbitraire T3 inférieure à T2. Prolongeons les deux adiabatiques de notre cycle de Carnot jusqu’à l’isotherme T ; t ; nous aurons ainsi défini trois cycles de Carnot, que nous désignerons respectivement par leurs deux températures extrêmes. Si, au lieu