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défendre ce qu’ils avaient de plus précieux, la religion
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et le gouvernement.
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DE THÈBES. SECTION I.

contre les incursions de l’ennemi. C’était là que se rassemblaient tous ceux qui tenaient plus immédiatement à la personne sacrée des rois et au culte du pays, pour défendre ce qu’ils avaient de plus précieux, la religion et le gouvernement.

§. II. Des propylées[1]du temple de Medynet-abou.

Pour procéder avec ordre dans la description des monumens que nous avons à examiner, nous commencerons par ceux qui se présentent les premiers aux voyageurs lorsqu’ils arrivent à Medynet-abou en traversant la plaine de Thèbes. On pénètre d’abord dans un espace rectangulaire, fermé, sur trois de ses côtés, par des murs dont les paremens extérieurs sont construits en talus. Ils sont couronnés d’une corniche au-dessous de laquelle on remarque un cordon qui court dans toute l’étendue du mur d’enceinte et le longe de ses angles. Le premier mur fait face au Nil ; il est percé d’une porte dont l’ouverture a cinq mètres[2] de largeur, et dont les montans, plus élevés que l’enceinte, sont en saillie de part et d’autre. L’espace rectangulaire est fermé dans le fond par une construction qui n’a point été achevée : elle consiste en une rangée de huit colonnes placées en avant d’un pylône dont la longueur est égale à la largeur

  1. Nous avons adopté la dénomination de propylées pour désigner l’ensemble des cours et des pylônes qui précèdent les édifices égyptiens. Elle a été employée par les Grecs et les Romains, soit dans les descriptions des monumens égyptiens qu’ils nous ont transmises, soit dans les inscriptions qu’ils ont gravées sur les édifices eux-mêmes. On peut consulter, pour de plus amples détails, la Description de Karnak, section viii de ce chapitre.
  2. Quinze pieds quatre pouces