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plutôt d’un liquide, et la chaleur spécifique deviendrait sans doute |
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Version du 9 juillet 2021 à 16:01
se trouve multiplié par et l’équation (9) montre que est aussi multiplié par La température varie donc en raison inverse des dimensions linéaires de la masse, ce qui prouve que le coefficient de dilatation est négatif.
168. Ainsi, une masse gazeuse (monoatomique ou diatomique) entièrement libre, s’échauffera en se contractant, à mesure qu’elle perdra de la chaleur par rayonnement : ses molécules, en perdant de l’énergie, verront leur force vive de translation augmenter. On peut comparer ce phénomène à celui qui se produisit lorsqu’une planète ou une comète se meut dans un milieu résistant : la perte d’énergie due à la résistance se traduit (voir no 88) par une diminution du grand axe de l’orbite (c’est-à-dire de l’énergie potentielle), en même temps qu’augmente la vitesse linéaire (c’est-à-dire l’énergie cinétique de translation).
169. Le même phénomène continuera jusqu’au moment où, par
suite de la contraction et du refroidissement de la masse gazeuse, les
molécules seront devenues polyatomiques. D’ailleurs, il n’est
nullement certain que le raisonnement soit applicable aux gaz monoatomiques, lorsqu’on suppose que ceux-ci subissent les pressions
énormes qui règnent à l’intérieur du Soleil : car alors il faudrait, au
viriel \mathrm{V}, ajouter des termes compliqués provenant des actions inter-atomiques ; le gaz s’éloignerait de l’état parfait, il se rapprocherait
plutôt d’un liquide, et la chaleur spécifique deviendrait sans doute
positive.