« Page:Tolstoï - Résurrection, trad. Wyzewa, 1900.djvu/557 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
72ALI (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
ThomasBot (discussion | contributions)
m 72ALI : replace
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 11 : Ligne 11 :
— Je ne sais pas. Quel est le meilleur hôtel ?
— Je ne sais pas. Quel est le meilleur hôtel ?


— Le meilleur, c’est la ''Sibérie''. Mais chez Dukov on est bien aussi.
— Le meilleur, c’est la ’’Sibérie’’. Mais chez Dukov on est bien aussi.


— Mène-moi ou tu voudras !
— Mène-moi ou tu voudras !
Ligne 18 : Ligne 18 :
pavées.
pavées.


Dans la plus animée de toutes ces rues, le cocher arrêta sa ''troïka'' devant le perron d’un hôtel ; mais l’hôtel était comble, et l’on dut se remettre en route pour en chercher un autre.
Dans la plus animée de toutes ces rues, le cocher arrêta sa ’’troïka’’ devant le perron d’un hôtel ; mais l’hôtel était comble, et l’on dut se remettre en route pour en chercher un autre.


Enfin Nekhludov parvint à se loger. Pour la première fois depuis deux mois, il retrouva ses anciennes habitudes de propreté et de bien-être. Non que la chambre qu'il loua dans l’hôtel de Dukov fût d’un luxe particulier, mais du moins elle était habitable ; et sa vue lui causa un vrai soulagement, au sortir de chambres d‘auberge qu’il avait habitées les nuits précédentes. Avant
Enfin Nekhludov parvint à se loger. Pour la première fois depuis deux mois, il retrouva ses anciennes habitudes de propreté et de bien-être. Non que la chambre qu’il loua dans l’hôtel de Dukov fût d’un luxe particulier, mais du moins elle était habitable ; et sa vue lui causa un vrai soulagement, au sortir de chambres d‘auberge qu’il avait habitées les nuits précédentes. Avant

Version du 4 octobre 2009 à 15:08

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


CHAPITRE XXII


Quand la voiture fut arrivée sur le quai, le cocher se tourna de nouveau vers Nekhludov :

— À quel hôtel allez-vous ?

— Je ne sais pas. Quel est le meilleur hôtel ?

— Le meilleur, c’est la ’’Sibérie’’. Mais chez Dukov on est bien aussi.

— Mène-moi ou tu voudras !

Le cocher fouetta ses chevaux, et la voiture s’engagea dans les rues de la ville. Cette ville était pareille à toutes les villes : on y voyait les mêmes maisons aux toits plats, la même grande église, les mêmes boutiques, — qui, dans la rue élégante, devenaient des magasins, — les mêmes passants et les mêmes sergents de ville. La seule différence était que la plupart des maisons étaient construites en bois, et que les rues n’étaient point pavées.

Dans la plus animée de toutes ces rues, le cocher arrêta sa ’’troïka’’ devant le perron d’un hôtel ; mais l’hôtel était comble, et l’on dut se remettre en route pour en chercher un autre.

Enfin Nekhludov parvint à se loger. Pour la première fois depuis deux mois, il retrouva ses anciennes habitudes de propreté et de bien-être. Non que la chambre qu’il loua dans l’hôtel de Dukov fût d’un luxe particulier, mais du moins elle était habitable ; et sa vue lui causa un vrai soulagement, au sortir de chambres d‘auberge qu’il avait habitées les nuits précédentes. Avant