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J’ai une pitié immense pour les coutures de son ventre
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Soleil cou coupé
Soleil cou coupé
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Version du 8 décembre 2009 à 18:34

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J’ai une pitié immense pour les coutures de son ventre


J’humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche


Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues


La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle Métive
C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive


Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie


Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d’Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d’une autre forme et d’une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances


Adieu Adieu


Soleil cou coupé