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en rapport avec le caractere des sentiments, et surtout avec le laisser-aller du ton general. Il a ete longtemps de mode de regarder ce laisser-aller, ce naturel dans le style litteraire, comme un naturel purement apparent — et en realite comme un point difficile a atteindre. Mais il n’en est point ainsi: — un ton naturel n’est difficile qu’a celui qui s’appliquerait a l’eviter toujours, a etre toujours en dehors de la nature.

Un auteur n’a qu’a ecrire avec l’entendement ou avec l’instinct, pour que le ton dans la composition soit toujours celui qui plaira a la masse des lecteurs — et naturellement, il doit continuellement varier avec le sujet. L’ecrivain qui, d’apres la mode de la North American Review, serait toujours, en toute occasion, uniquement serein, sera necessairement, en beaucoup de cas, simplement niais, ou stupide; et il n’a pas plus de droit a etre considere comme un auteur facile ou naturel qu’un exquis Cockney, ou la Beaute qui dort dans des chefs-d’oeuvre de cire.

Parmi les petits poemes de Bryant[74], aucun