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Version du 1 mars 2011 à 21:30
Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/60
Faut-il que tu sois juste aussi,
Étant vivace et délectable ?
Le soleil même, ample et précis,
Délaisse la rose ou l’érable ;
— Qu’appelle-t-on être équitable ?
Peux-tu nourrir également
Toutes les âmes qui t’appellent ?
Dédaigne leurs tendres querelles :
Être aimé, c’est être clément.
— Que l’on vive en ta dépendance !
Quels sont ces vaniteux, ces rois,
Ces cœurs jaloux, ces fronts étroits,
Ces corps dépouillés de prudence
Qui se dirigent sans effroi
Vers cette aride pénitence
De s’être fâchés avec toi ?…