« Page:Gide - L’Immoraliste.djvu/80 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
typo
Levana Taylor (discussion | contributions)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><includeonly>{{Centré|'''V'''}}</includeonly>
<nowiki />





Ligne 5 : Ligne 6 :
Notre séjour à Biskra ne devait pas se prolonger longtemps encore. Les pluies de février passées, la chaleur éclata trop forte. Après plusieurs pénibles jours, que nous avions vécus sous l’averse, un matin, brusquement, je me réveillai dans l’azur. Sitôt levé je courus à la terrasse la plus haute. Le ciel, d’un horizon à l’autre, était pur. Sous le soleil, ardent déjà, des buées s’élevaient ; l’oasis fumait tout entière ; on entendait gronder au loin l’Oued débordé. L’air était si pur et si beau qu’aussitôt je me sentis aller mieux. Marceline vint ; nous voulûmes sortir, mais la boue ce jour-là nous retint.
Notre séjour à Biskra ne devait pas se prolonger longtemps encore. Les pluies de février passées, la chaleur éclata trop forte. Après plusieurs pénibles jours, que nous avions vécus sous l’averse, un matin, brusquement, je me réveillai dans l’azur. Sitôt levé je courus à la terrasse la plus haute. Le ciel, d’un horizon à l’autre, était pur. Sous le soleil, ardent déjà, des buées s’élevaient ; l’oasis fumait tout entière ; on entendait gronder au loin l’Oued débordé. L’air était si pur et si beau qu’aussitôt je me sentis aller mieux. Marceline vint ; nous voulûmes sortir, mais la boue ce jour-là nous retint.


Quelques jours après nous rentrions au
Quelques jours après nous rentrions au

Version du 21 mars 2012 à 03:20

Cette page a été validée par deux contributeurs.











Notre séjour à Biskra ne devait pas se prolonger longtemps encore. Les pluies de février passées, la chaleur éclata trop forte. Après plusieurs pénibles jours, que nous avions vécus sous l’averse, un matin, brusquement, je me réveillai dans l’azur. Sitôt levé je courus à la terrasse la plus haute. Le ciel, d’un horizon à l’autre, était pur. Sous le soleil, ardent déjà, des buées s’élevaient ; l’oasis fumait tout entière ; on entendait gronder au loin l’Oued débordé. L’air était si pur et si beau qu’aussitôt je me sentis aller mieux. Marceline vint ; nous voulûmes sortir, mais la boue ce jour-là nous retint.

Quelques jours après nous rentrions au