« Les Deux Ruisseaux » : différence entre les versions

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Version du 13 août 2012 à 23:02

Les
Texte établi par Vincent Campenon (tome IIp. 246-247).

Poursuis ta route , ô voyageur !
Et demande aux Dieux que ton cœur
Ne perde jamais ce qu’il aime !



LES CHANSONS.
L PC I D A S et M É R I S»
X I C I D A S.
V A S - T u suivre , Méris, le chemin de la ville?
m É r 1 s.
O mon cher Licidas ! tu reçois mes adieux :
Mes beaux jours sont passés ) il faut que je m’exile ,
Puisqu’ici le destin soumet tout à ses jeux..
J’ai suspendu ma flûte à ce pîn solitaire ,
Et , près de m’éloigner , je vais porter aux Dieux
Ces deux tendres agneaux que j’enlève à leur mère»
LICIDAS.
On disait cependant que , pour prix de tes vers,
Un prince , ami des arts 7 t’avait rendu le maître
Des lieux oii ces coteaux penchent leurs tapis verts ,
Jusqu’aux rives du fleuve et jusqu’à ce vieux hêtre,
M É R 1 s.
Le bruit en a couru : mais nos rustiques voix
Ont peu de charme , hélas ! pour l’oreille des rois..
Que dis-je ?. . . .Sans Ménalque et son soin tutélaire $
11 ne me restait plus ni troupeaux ni chaumière.