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henït. Sacer. Benoît |
henït. Sacer. Benoît soit Dieu. Le henott^^x.-U’^x., L’eau benoîte. La benoîte Vierge A-larie, & tous les benoîts Saints & Saintes de Paradis. ! l n’est plus en u’iage, à moins qu’on ne remploie en riant, comme dans cet exemple : |
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L’eau benoîte. La benoîte Vierge A-larie , & tous les benoîts |
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Saints & Saintes de Paradis. !l n’ell plus en u’iage,à |
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moins qu’on ne remploie en riant , comme dans cet |
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exemple: |
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Caillou |
Caillou, noble fans doute & de racine ancienne, Descendant du Caillou du Benoit Saint Etienne. SaRv |
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Defccndant du Caillou du Benoit Saint Etienne. SaRv |
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BENOIT efl: aulîî un nom d’homme. Benediclus. Saint |
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Benoît elt le Fondateur de l’Ordre des Béncdiciins. |
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L’Ordre Militaire defainti?f/zo/’fd’Avis» ^’bvej Avis. |
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Les Céleftins (ont de l’Ordre de laint5e/2o/r. Beurrier. |
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Un nourrilfon du grand laint Benoît. PATRy. Pourvu |
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que j’entre dans le lentiment de laint Benoît _, cela me |
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fuffit. De PxANcÉ. Quatorze Papes & deux Antipapes |
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ont porté le nom de Benoît. |
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BENOIT est : aussi un nom d’homme. Bénédictus. Saint Benoît est le Fondateur de l’Ordre des Bénédicsins. L’Ordre Militaire defainti ? flzosfd’Avis » ^’bve, Avis. Les Célestins sont de l’Ordre de saint5e/2olr. Beurrier. Un nourrisson du grand saint Benoît. |
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BENOI TE. L f. Nom de femme. Benedicla. On fait la fête |
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de fainte Benoîte d’Origny, Martyre, le 8^ Odobre. |
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Aux Holpitalières de faint Jofeph de Moulins, on honore |
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fous le nom de Iciinic Benoîte, un corps faint apporté |
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des Cimetières de Rome , où on l’avoi t nommé Euphémie |
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mais parce qu’il y avoit déjà dans la même ville |
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un corps-faint honoré fous ce nom, on a changé celui |
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à’Euphe’mie en Benoîte , qui eftla même chofc. Chas r. |
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BENOITE, f. f. ou GALLIOJE. Caryophyllata. Plante |
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vivace , ainfi appelée à cau{e de les racines qui ont une |
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odeur & un goût qui approche du clou de giroHe. On |
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croit que le nom de5f/zoiV<îlui aétédonné par rapport à |
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fes propriétés, cjuajl herba benedicla; d autres difent |
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Sanamunda. Sa racine eft compolée d’un paquet défi |
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bres longues & chevelues à leurs extrémités , d’un goût |
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& d’une odeur aromatique , & qui approche du giroHe , |
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fur-tout dans le printemps avant qu’elle poulie fa tige. |
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Du collet de fa racine torrent quelques feuilles tapées |
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contre terre , velues & découpées profondément jufqu’à |
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leurs côtés enplufieurs Icgmens dentelés , dont celui qui |
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termine chaque côté eft plus ample, plus arrondi , crénelé |
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fur fes bords , ik fouvent échancré légèrement en |
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trois quartiers. D’entré ces feuilles s’élèvent quelques |
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tiges menues, velues, remphes de moele blanche, hau |
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tes d’un pied & demi, branchues à leurs extrémités, |
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garnies par intervalles de feuilles alternes; chaque branche |
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eft foutenue par une petite feuille en manière d’aileron, |
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& eft terminée par des Heurs jaunesà cinq pétales, |
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dont le calice eft découpé en dix parties, cinq grandes, |
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& cinq plus petites, vertes. Pluficurs étamines occupentlemilieudelaHeur, |
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dontlepiftil fait le centre , & |
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devient un fruit arrondi, compolé de plulieurs ftmenccs |
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ramairées en tête, & terminées par une barbe crochue |
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avec laquelle elle s’attache auxhabits des palFans. Outre |
|||
ces fleurs qui terminent les tiges &les branches , il y en a |
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d’autres qui prennent nalifance du côté oppolé des feuil |
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les, &qui font portées fur des pédicules allez longs. La |
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■ Benoîte cïoit communément le long des chemins dans |
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les bois. On fe fert de fes racines pour arrêter les pertes |
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& pour guérir les fièvres. On met fes feuilles tremper |
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dans le vin pour lesobftruélions. |
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PATRy. Pourvu |
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LABENOiTE.TermedeChimie. C’eft l’épithéte que donnent |
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encore à préfent les Chimiftes à la Pierre Philofof |
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)hale , qu’ils font tantôt adjeéfif, tantôt fubftantif, en |
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a nommant ablolument la Benoîte. |
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que j’entre dans le sentiment de saint Benoît _, cela me suffit. De PxANcÉ. Quatorze Papes & deux Antipapes ont porté le nom de Benoît. |
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BENOrriER. f. m. Vieux mot. Bénitier, vafeoù l’on met |
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del’eaubénite. Fas aquefacr£. |
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BENOI TE. L f. Nom de femme. Bénédicta. On fait la fête de sainte Benoîte d’Origny, Martyre, le 8^ Odobre. Aux Holpitalières de saint Joseph de Moulins, on honore fous le nom de Iciinic Benoîte, un corps saint apporté des Cimetières de Rome, où on l’avoi t nommé Euphémie mais parce qu’il y avoit déjà dans la même ville un corps-saint honoré fous ce nom, on a changé celui d’Euphe’mie en Benoîte, qui est la même chose. Chas r. |
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fpr On difoit aulfi Bénoyer pour bénir. |
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BENS , ou BOUGE , ou la Poire de Légat. Efpèce de méchante |
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poire qui fe mange au mois d’Août. La Quint. |
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^BENSHEIM. Ville d^Allemagne, dans le Cercle du |
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haut Rhin , dans l’Archevêehé de Mayencc. |
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ICFBENTHEIM, ou BENTHEN, ( Comté de) petit |
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pays d’Allemagne en Weftphalie, qui prend fon nom |
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d’un Château bâti fur le fommet d’une montagne. |
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^ BENTIVOGLIO. Petite ville d’Italie , dans l’Etat de |
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l’Eglife, à dix milles de Bologne. |
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BENOITE. s. f. ou GALLIOJE. Caryophyllata. Plante |
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BENURÉ. adj. Vieux mot qui lignifie heureux, |
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B E O. |
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vivace, ainsi appelée à cau{e de les racines qui ont une odeur & un goût qui approche du clou de girofle. On croit que le nom de5flzoiV<îlui actédonné par rapport à ses propriétés, cjuast herba bénédicta ; d’autres disent Sanamunda. Sa racine est composée d’un paquet défi bres longues & chevelues à leurs extrémités, d’un goût & d’une odeur aromatique, & qui approche du girofle, sur-tout dans le printemps avant qu’elle poulie fa tige. Du collet de fa racine torrent quelques feuilles tapées contre terre, velues & découpées profondément jusqu’à leurs côtés enplusieurs Icgmens dentelés, dont celui qui termine chaque côté est plus ample, plus arrondi, crénelé sur ses bords, & souvent échancré légèrement en trois quartiers. D’entré ces feuilles s’élèvent quelques tiges menues, velues, remphes de moele blanche, hau tes d’un pied & demi, branchues à leurs extrémités, garnies par intervalles de feuilles alternes ; chaque branche est foutenue par une petite feuille en manière d’aileron, & est terminée par des fleurs jaunesà cinq pétales, dont le calice est découpé en dix parties, cinq grandes, & cinq plus petites, vertes. Plusieurs étamines occupentlemilieudelafleur, dontlepistil fait le centre, & |
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BEORI.f. m. Animal des Indes Occidentales. Ilreiremble |
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à un veau. Sa peau eft extrêmement dure & épaiire. Il |
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vit d’herbes fauvages. |
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devient un fruit arrondi, composé de plusieurs stmences ramairées en tête, & terminées par une barbe crochue avec laquelle elle s’attache auxhabits des passans. Outre ces fleurs qui terminent les sages les branches, il y en a d’autres qui prennent naissance du côté opposé des feuil les, &qui font portées sur des pédicules allez longs. La ■ Benoîte cïoit communément le long des chemins dans les bois. On se sert de ses racines pour arrêter les pertes & pour guérir les fièvres. On met ses feuilles tremper dans le vin pour lesobstructions. |
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BEQ 8^p |
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LABENOiTE.TermedeChimie. C est l’épithéte que donnent encore à présent les Chimistes à la Pierre Philofof )hale, qu’ils font tantôt adjeéfif, tantôt substantif, en a nommant absolument la Benoîte. |
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BÉOT ARQUE, f. m. Chef àzs Béotiens, premier Magistrat |
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des Béotiens. Bsotarcha. Les Béotarqiies croient |
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chez les Béotiens , ce que les Archontes étoiênt chez les |
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Athéniens. /^’c))’e:jTiTE-LivE, Liv.XLII. C. 4^-Ce |
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mot eft formé de BohIos, Béotien, & "f^c. Commandement |
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j Empire. |
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BENOrriER. s. m. Vieux mot. Bénitier, vafeoù l’on met del’eaubénite. Fas aquesaer£. |
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BEOTIE.^iE^ia. Quelques-uns écrivent Bœtie fuivantle |
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mot grec , B»jo1,a , dont la prcmicre fyllabe qui eftla |
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diphthongue oi, a été rendue en latin par œ,B’jeoteS’. |
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C’étoit anciennement une contrée de la Grèce, quiavoic |
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porté auparavant les noms d’.'^o«i(;,d’Oi’v^ie, A’Hyaneid: |
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, de Mejfapic, de Cadmeïde. Diodore l’appelle |
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Arné. La. Beotie, dit Etienne le Géographe, touchoit |
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trois mers; celle du Péloponèfe, la mer de Sicile & la |
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mer Adriatique. Elles’étendoit depuis le golfe de Zeiton, |
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& le dctroit de Négrepont, jufqu’au golfe de |
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Lépaate. Elle avoit la Mégaride vers le Midi, l’Attique |
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au Levant , laPhocide avec les Locres, ou Locriens Epinémidiens, |
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au Couchant. Ondivifoitlawfbrieenhaute |
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& balle. La haute étoit au Midi , Ôi la balle au Septentrion. |
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Aujourd’hui ce pays porte le nom de Siramulipa, |
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ôc fait une partie de la Livadie. La capitale dcBe’otie |
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étoit Thèbcs , bâtie par Cadmus» |
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fpr On disoit aussi Bénoyer pour bénir. |
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Le Géographe Etienne rapporte pluficurs éymologics |
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de ce nom. Quelques-uns le tiroient de Beotas , que les |
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uns font fils d’Itonus, fils d’Amphiélyon ^ le plus jeune |
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des enfans de Deucalion & de Pyrrha; & d’autres , fils |
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de Neptune & d’ Arne. C’eft peut-être par allufion à cette |
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fable, ou à caufe de la multitude de leurs côtes ^ de |
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leurs ports de mer, que l’on voit quelquefois fur leurs |
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médailles un Neptune. Quoi qu’il enfoit, les Auteurs |
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dont je parle , prétendent qu’il fut ainfi nommé de /ïx! , |
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bœuf, parce que (a mère le cacha dans du fumier de |
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bœufs quand il fut né , pour en dérober la connoilfance |
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à fon perc. Une féconde étymologie déiive ce |
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nom de £« , bœuf , parce que Cadmus trouva un |
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bœuf qui le conduilit dans l’endroit, où enluite il bâtit |
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Thèbes. D’autres veulent qu’il ait été donné aux |
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Béotiens à caule de leur efprit pelant. |
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BÉOTIEN ENNE. f. m. & f.Nom de peuple, Se adjectif, |
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quife dit de ce qui appartient à ce peuple. BœotuSj |
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Bœotius. Les Béotiens palfoient pour avoir 1 humeur |
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fauvage , de forte que pour l’adoucir on eut befoin |
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de joueurs de Ilûtcs, ce qui les rendit depuis aflectionnés |
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à cet inftrument. T. Corn. Les Béotiens furent |
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d’abord fujets àdesRois. Ils établirent enfuite une |
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forte de [République , dont les Thébains furent ordinairement |
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les Chefs. Id. Etienne dit que les Béotiens |
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l’cmportoient (ur les autres peuples delà Grèce dansles |
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exercices du corps, ou de la Gymnaftique. C’eft peut-être |
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ce que marquent fur leurs médailles le bouclier de |
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la maffiie qu’on y voit fouvent, au!lî-bien qu’une figuic |
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d’hcmme armé qui ticnr une pique. On diloit |
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d étranges chofes de la ftupidité des Béotiens , témoin |
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le proverbe; un cochon, un efprit, une oreille de Béotie; |
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pour fignifierunyôr ôcùnhébété-. Homère traite les |
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Béotiens d’hommes fort épais & fort ftupides. Pindàre |
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& Plutarque, deux Béotiens qu ne tentent guère le |
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terroir , & qui prouvent bien que l’efprit eft de tout |
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pays & de tout fexe , paiTent condamnation fur la bêtile |
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de leurs compatriotes. Lucien, dans fes Dialogues, |
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fait répondre par une interlocuteur: ce que vous dites |
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là eft bien fauvage, &: àïahlemeni Béotien. Horace dit |
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qu’àjuger d’Alexandre par fon mauvais goût furlaPoëfîe, |
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onjugercit que c’eft un ùanc Béotien. Tourr. |
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BEQ. |
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BENS, ou BOUGE, ou la Poire de Légat. Espèce de méchante poire qui se mange au mois d’Août. {{sc|La Quint}}. ^BENSHEIM. Ville d’Allemagne, dans le Cercle du haut Rhin, dans l’Archevêehé de Mayence. |
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BÉQUE. f. f. Ce mot fe trouve dans un voyage pour I* |
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partie de l’ancre qui eft pointue, & en bec, & qui s’attache |
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au fond à la terre. Bojlrum anchorit. On l’appelle |
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autrement patte. Ce mot fe dit apparemment pour |
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bec 3 & les Mariniers l’ont fait féminin par corruption. |
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Pour furcroît de malheur , la béque de notre ancre rompir , |
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& il étoit à craindre d’aller nous brifer fur nos na-» |
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vires, que nous euftions aulli fait périr. F’oyare de |
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V Ârab. Heur. p. 20 S. (fT Cet Ecrivain ne fera pas |
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pris pour modèle. |
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☞ FBENTHEIM, ou BENTHEN, |
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BÉQUÉ. roye^ BecquÉ. |
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☞ omté de) petit |
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BÉQUÉE. Fcje^ Béchïe, c’eft la même chofe, |
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Qqqqqij |
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pays d’Allemagne en Weftphalie, qui prend son nom d’un Château bâti sur le sommet d’une montagne. ^ |
|||
BENTIVOGLIO. Petite ville d’Italie, dans l’Etat de l’Eglise, à dix milles de Bologne. |
|||
BENURÉ. adj. Vieux mot qui signifie heureux, B E O. |
|||
BEORI. s. m. Animal des Indes Occidentales. Ilreiremble à un veau. Sa peau est extrêmement dure & épaisse. Il vit d’herbes sauvages. |
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BEQ 8^p |
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BÉOT |
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ARQUE. s. m. Chef des Béotiens, premier Magistrat des Béotiens. Bsotarcha. Les Béotarques croient chez les Béotiens, ce que les Archontes étoiênt chez les Athéniens. l^’c))’e : |
|||
☞ iTE-LivE, Liv.XLII. C. 4^-Ce mot est formé de BohIos, Béotien, & "f^c. Commandement, Empire. |
|||
BEOTIE.^iE^ia. Quelques-uns écrivent Bœtie suivantle mot grec, B »jo1, a, dont la prcmicre syllabe qui est la diphthongue oi, a été rendue en latin par œ,B’jeoteS’. C’étoit anciennement une contrée de la Grèce, quiavoie porté auparavant les noms d’.’^o« i( ; , d’Oi’v^ie, d’Hyaneid : , de Messapie, de Cadmeïde. Diodore l’appelle Arné. La. Beotie, dit Etienne le Géographe, touchoit trois mers ; celle du Péloponèfe, la mer de Sicile & la mer Adriatique. Elles’étendoit depuis le golfe de Zeiton, & le dctroit de Négrepont, jusqu’au golfe de Lépaate. Elle avoit la Mégaride vers le Midi, l’Attique au Levant, laPhocide avec les Locres, ou Locriens Epinémidiens, au Couchant. Ondivisoitlawfbrieenhaute & balle. La haute étoit au Midi, Ôi la balle au Septentrion. Aujourd’hui ce pays porte le nom de Siramulipa, & fait une partie de la Livadie. La capitale dcBe’otie étoit Thèbcs, bâtie par Cadmus » |
|||
Le Géographe Etienne rapporte plusieurs éymologics de ce nom. Quelques-uns le tiroient de Beotas, que les uns font fils d’Itonus, fils d’Amphiélyon ^ le plus jeune des enfans de Deucasion & de Pyrrha ; & d’autres, fils de Neptune & d’Arne. C est peut-être par allusion à cette fable, ou à cause de la multitude de leurs côtes ^ de leurs ports de mer, que l’on voit quelquefois sur leurs médailles un Neptune. Quoi qu’il enfoit, les Auteurs dont je parle, prétendent qu’il fut ainsi nommé de six ! , bœuf, parce que sa mère le cacha dans du fumier de bœufs quand il fut né, pour en dérober la connoissance à son père. Une féconde étymologie déiive ce nom de £« , bœuf, parce que Cadmus trouva un bœuf qui le conduisit dans l’endroit, où ensuite il bâtit Thèbes. D’autres veulent qu’il ait été donné aux Béotiens à cause de leur esprit pelant. |
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BÉOTIEN |
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ENNE. s. m. & f.Nom de peuple, & adjectif, quise dit de ce qui appartient à ce peuple. BœotuS, Bœotius. Les Béotiens passoient pour avoir 1 humeur sauvage, de sorte que pour l’adoucir on eut besoin de joueurs de Ilûtcs, ce qui les rendit depuis affectionnés à cet instrument. T. {{sc|Corn}}. Les Béotiens furent d’abord sujets àdesRois. Ils établirent ensuite une forte de [République, dont les Thébains furent ordinairement les Chefs. {{sc|Id}}. Etienne dit que les Béotiens l’cmportoient sur les autres peuples delà Grèce dansles exercices du corps, ou de la Gymnastique. C est peut-être ce que marquent sur leurs médailles le bouclier de la massue qu’on y voit souvent, au ! lî-bien qu’une figuic d’hcmme armé qui ticnt une pique. On disoit d’étranges choses de la stupidité des Béotiens, témoin le proverbe ; un cochon, un esprit, une oreille de Béotie ; pour signifierunyôr dcùnhébété-. Homère traite les Béotiens d’hommes fort épais & fort stupides. Pindàre & Plutarque, deux Béotiens quhe tentent guère le terroir, & qui prouvent bien que l’esprit est de tout pays & de tout fexe, passent condamnation sur la bêtile de leurs compatriotes. Lucien, dans ses Dialogues, fait répondre par une interlocuteur : ce que vous dites là est bien sauvage, & d’ablemeni Béotien. Horace dit qu’àjuger d’Alexandre par son mauvais goût furlaPoësie, onjugercit que c est un ùanc Béotien. Tourt. |
|||
BEQ. |
|||
BÉQUE. s. f. Ce mot se trouve dans un voyage pour I. partie de l’ancre qui est pointue, & en bec, & qui s’attache au fond à la terre. Bostrum anchorit. On l’appelle autrement patte. Ce mot se dit apparemment pour bec 3 & les Mariniers l’ont fait féminin par corruption. Pour furcroît de malheur, la bé que de notre ancre rompir, & il étoit à craindre d’aller nous brifer sur nos na- » vires, que nous euftions aussi fait périr. Voyare de V Ârab. fleur. p. 20 S. |
|||
☞ Cet Ecrivain ne fera pas pris pour modèle. |
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BÉQUÉ. ''Voyez'', BecquÉ. |
|||
BÉQUÉE. ''Voyez'' Béchïe, c est la même chose, Qqqqqi, |
Version du 12 septembre 2012 à 19:57
henït. Sacer. Benoît soit Dieu. Le henott^^x.-U’^x., L’eau benoîte. La benoîte Vierge A-larie, & tous les benoîts Saints & Saintes de Paradis. ! l n’est plus en u’iage, à moins qu’on ne remploie en riant, comme dans cet exemple :
Caillou, noble fans doute & de racine ancienne, Descendant du Caillou du Benoit Saint Etienne. SaRv
BENOIT est : aussi un nom d’homme. Bénédictus. Saint Benoît est le Fondateur de l’Ordre des Bénédicsins. L’Ordre Militaire defainti ? flzosfd’Avis » ^’bve, Avis. Les Célestins sont de l’Ordre de saint5e/2olr. Beurrier. Un nourrisson du grand saint Benoît.
PATRy. Pourvu
que j’entre dans le sentiment de saint Benoît _, cela me suffit. De PxANcÉ. Quatorze Papes & deux Antipapes ont porté le nom de Benoît.
BENOI TE. L f. Nom de femme. Bénédicta. On fait la fête de sainte Benoîte d’Origny, Martyre, le 8^ Odobre. Aux Holpitalières de saint Joseph de Moulins, on honore fous le nom de Iciinic Benoîte, un corps saint apporté des Cimetières de Rome, où on l’avoi t nommé Euphémie mais parce qu’il y avoit déjà dans la même ville un corps-saint honoré fous ce nom, on a changé celui d’Euphe’mie en Benoîte, qui est la même chose. Chas r.
BENOITE. s. f. ou GALLIOJE. Caryophyllata. Plante
vivace, ainsi appelée à cau{e de les racines qui ont une odeur & un goût qui approche du clou de girofle. On croit que le nom de5flzoiV<îlui actédonné par rapport à ses propriétés, cjuast herba bénédicta ; d’autres disent Sanamunda. Sa racine est composée d’un paquet défi bres longues & chevelues à leurs extrémités, d’un goût & d’une odeur aromatique, & qui approche du girofle, sur-tout dans le printemps avant qu’elle poulie fa tige. Du collet de fa racine torrent quelques feuilles tapées contre terre, velues & découpées profondément jusqu’à leurs côtés enplusieurs Icgmens dentelés, dont celui qui termine chaque côté est plus ample, plus arrondi, crénelé sur ses bords, & souvent échancré légèrement en trois quartiers. D’entré ces feuilles s’élèvent quelques tiges menues, velues, remphes de moele blanche, hau tes d’un pied & demi, branchues à leurs extrémités, garnies par intervalles de feuilles alternes ; chaque branche est foutenue par une petite feuille en manière d’aileron, & est terminée par des fleurs jaunesà cinq pétales, dont le calice est découpé en dix parties, cinq grandes, & cinq plus petites, vertes. Plusieurs étamines occupentlemilieudelafleur, dontlepistil fait le centre, &
devient un fruit arrondi, composé de plusieurs stmences ramairées en tête, & terminées par une barbe crochue avec laquelle elle s’attache auxhabits des passans. Outre ces fleurs qui terminent les sages les branches, il y en a d’autres qui prennent naissance du côté opposé des feuil les, &qui font portées sur des pédicules allez longs. La ■ Benoîte cïoit communément le long des chemins dans les bois. On se sert de ses racines pour arrêter les pertes & pour guérir les fièvres. On met ses feuilles tremper dans le vin pour lesobstructions.
LABENOiTE.TermedeChimie. C est l’épithéte que donnent encore à présent les Chimistes à la Pierre Philofof )hale, qu’ils font tantôt adjeéfif, tantôt substantif, en a nommant absolument la Benoîte.
BENOrriER. s. m. Vieux mot. Bénitier, vafeoù l’on met del’eaubénite. Fas aquesaer£.
fpr On disoit aussi Bénoyer pour bénir.
BENS, ou BOUGE, ou la Poire de Légat. Espèce de méchante poire qui se mange au mois d’Août. La Quint. ^BENSHEIM. Ville d’Allemagne, dans le Cercle du haut Rhin, dans l’Archevêehé de Mayence.
☞ FBENTHEIM, ou BENTHEN,
☞ omté de) petit
pays d’Allemagne en Weftphalie, qui prend son nom d’un Château bâti sur le sommet d’une montagne. ^
BENTIVOGLIO. Petite ville d’Italie, dans l’Etat de l’Eglise, à dix milles de Bologne.
BENURÉ. adj. Vieux mot qui signifie heureux, B E O.
BEORI. s. m. Animal des Indes Occidentales. Ilreiremble à un veau. Sa peau est extrêmement dure & épaisse. Il vit d’herbes sauvages.
BEQ 8^p
BÉOT
ARQUE. s. m. Chef des Béotiens, premier Magistrat des Béotiens. Bsotarcha. Les Béotarques croient chez les Béotiens, ce que les Archontes étoiênt chez les Athéniens. l^’c))’e :
☞ iTE-LivE, Liv.XLII. C. 4^-Ce mot est formé de BohIos, Béotien, & "f^c. Commandement, Empire.
BEOTIE.^iE^ia. Quelques-uns écrivent Bœtie suivantle mot grec, B »jo1, a, dont la prcmicre syllabe qui est la diphthongue oi, a été rendue en latin par œ,B’jeoteS’. C’étoit anciennement une contrée de la Grèce, quiavoie porté auparavant les noms d’.’^o« i( ; , d’Oi’v^ie, d’Hyaneid : , de Messapie, de Cadmeïde. Diodore l’appelle Arné. La. Beotie, dit Etienne le Géographe, touchoit trois mers ; celle du Péloponèfe, la mer de Sicile & la mer Adriatique. Elles’étendoit depuis le golfe de Zeiton, & le dctroit de Négrepont, jusqu’au golfe de Lépaate. Elle avoit la Mégaride vers le Midi, l’Attique au Levant, laPhocide avec les Locres, ou Locriens Epinémidiens, au Couchant. Ondivisoitlawfbrieenhaute & balle. La haute étoit au Midi, Ôi la balle au Septentrion. Aujourd’hui ce pays porte le nom de Siramulipa, & fait une partie de la Livadie. La capitale dcBe’otie étoit Thèbcs, bâtie par Cadmus »
Le Géographe Etienne rapporte plusieurs éymologics de ce nom. Quelques-uns le tiroient de Beotas, que les uns font fils d’Itonus, fils d’Amphiélyon ^ le plus jeune des enfans de Deucasion & de Pyrrha ; & d’autres, fils de Neptune & d’Arne. C est peut-être par allusion à cette fable, ou à cause de la multitude de leurs côtes ^ de leurs ports de mer, que l’on voit quelquefois sur leurs médailles un Neptune. Quoi qu’il enfoit, les Auteurs dont je parle, prétendent qu’il fut ainsi nommé de six ! , bœuf, parce que sa mère le cacha dans du fumier de bœufs quand il fut né, pour en dérober la connoissance à son père. Une féconde étymologie déiive ce nom de £« , bœuf, parce que Cadmus trouva un bœuf qui le conduisit dans l’endroit, où ensuite il bâtit Thèbes. D’autres veulent qu’il ait été donné aux Béotiens à cause de leur esprit pelant.
BÉOTIEN
ENNE. s. m. & f.Nom de peuple, & adjectif, quise dit de ce qui appartient à ce peuple. BœotuS, Bœotius. Les Béotiens passoient pour avoir 1 humeur sauvage, de sorte que pour l’adoucir on eut besoin de joueurs de Ilûtcs, ce qui les rendit depuis affectionnés à cet instrument. T. Corn. Les Béotiens furent d’abord sujets àdesRois. Ils établirent ensuite une forte de [République, dont les Thébains furent ordinairement les Chefs. Id. Etienne dit que les Béotiens l’cmportoient sur les autres peuples delà Grèce dansles exercices du corps, ou de la Gymnastique. C est peut-être ce que marquent sur leurs médailles le bouclier de la massue qu’on y voit souvent, au ! lî-bien qu’une figuic d’hcmme armé qui ticnt une pique. On disoit d’étranges choses de la stupidité des Béotiens, témoin le proverbe ; un cochon, un esprit, une oreille de Béotie ; pour signifierunyôr dcùnhébété-. Homère traite les Béotiens d’hommes fort épais & fort stupides. Pindàre & Plutarque, deux Béotiens quhe tentent guère le terroir, & qui prouvent bien que l’esprit est de tout pays & de tout fexe, passent condamnation sur la bêtile de leurs compatriotes. Lucien, dans ses Dialogues, fait répondre par une interlocuteur : ce que vous dites là est bien sauvage, & d’ablemeni Béotien. Horace dit qu’àjuger d’Alexandre par son mauvais goût furlaPoësie, onjugercit que c est un ùanc Béotien. Tourt.
BEQ.
BÉQUE. s. f. Ce mot se trouve dans un voyage pour I. partie de l’ancre qui est pointue, & en bec, & qui s’attache au fond à la terre. Bostrum anchorit. On l’appelle autrement patte. Ce mot se dit apparemment pour bec 3 & les Mariniers l’ont fait féminin par corruption. Pour furcroît de malheur, la bé que de notre ancre rompir, & il étoit à craindre d’aller nous brifer sur nos na- » vires, que nous euftions aussi fait périr. Voyare de V Ârab. fleur. p. 20 S.
☞ Cet Ecrivain ne fera pas pris pour modèle.
BÉQUÉ. Voyez, BecquÉ.
BÉQUÉE. Voyez Béchïe, c est la même chose, Qqqqqi,