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L’or du couchant s’altère et pâlit peu à peu.
L’or du couchant s’altère et pâlit peu à peu.
Sous le taillis du bord la lumière décline.
Sous le taillis du bord la lumière décline.
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Pas un souffle de vent n’effleure le miroir
Pas un souffle de vent n’effleure le miroir

Version du 31 mars 2013 à 13:52

Après l’hiver William ChapmanLes Fleurs de givre

Au fil des heures

L’Approche du soir
Vinum divinius



Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/236

 



Le soleil est tombé derrière la colline
Que reflètent les eaux limpides du lac bleu.
Le jour agonisant jette comme un adieu
Quelques lambeaux de pourpre à l’onde cristalline.

Des flots vers l’éther monte une brume opaline,
Comme l’encens s’élève aux voûtes du saint lieu.
L’or du couchant s’altère et pâlit peu à peu.
Sous le taillis du bord la lumière décline.

Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/237


Pas un souffle de vent n’effleure le miroir
Où s’étend, solennel, le silence du soir.
Tout semble prier, onde, arbre, roc, prêle, ortie.

Et, se mirant au clair saphir du lac dormant,
La lune, qui blanchit le bord du firmament,
Sur l’autel de l’azur brille comme une hostie.