« L’Approche du soir » : différence entre les versions
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L’or du couchant s’altère et pâlit peu à peu. |
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Sous le taillis du bord la lumière décline. |
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Pas un souffle de vent n’effleure le miroir |
Pas un souffle de vent n’effleure le miroir |
Version du 31 mars 2013 à 13:52
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Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/236
Le soleil est tombé derrière la colline
Que reflètent les eaux limpides du lac bleu.
Le jour agonisant jette comme un adieu
Quelques lambeaux de pourpre à l’onde cristalline.
Des flots vers l’éther monte une brume opaline,
Comme l’encens s’élève aux voûtes du saint lieu.
L’or du couchant s’altère et pâlit peu à peu.
Sous le taillis du bord la lumière décline.
Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/237
Pas un souffle de vent n’effleure le miroir
Où s’étend, solennel, le silence du soir.
Tout semble prier, onde, arbre, roc, prêle, ortie.
Et, se mirant au clair saphir du lac dormant,
La lune, qui blanchit le bord du firmament,
Sur l’autel de l’azur brille comme une hostie.