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Er marè helnkén e hell rein d’id peulx ha repoz : |
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Penos d’er marù karet nepas kornal ur poz Q. |
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En emgann pamdéiek dên ne ra d’ein en dorn : |
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A suhun mem buhé pe vo deit er sadorn, |
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P’em galùo en Ankeu, flourikus èl ur hi, |
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È. vougen digiget e vokinn gouéù dehi ! |
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6 Arsaù, emé er Bed, get tristê ha gonzeu. |
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De bep poên, plijadur ha hoarh e zo louzeu ; |
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Guellat e rint eùé d’lxa glenùed mar lcares : |
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Ev ganernb guin er joé ér ùêren karget rez ! » |
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’ * Hoarhein ! Pen dé me skoé flastret clidan er bêh, |
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A peu donn maliagnet lzorv ha spered, abêh ? |
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’ Hoarhein !.... Elsé e ra meur a unan, d’em oed. |
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Meit mé, me, ha gellout e rehen P *’~ Bed amoed ! |
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Dans la bataille quotidienne nul ne me donne la main. |
Dans la bataille quotidienne nul ne me donne la main. |
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— De la semaine de ma vie quand sera venu le samedi, |
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— Quand l’ankou m’appellera, caressant comme un chien, |
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— Je baiserai sauvagement sa joue décharnée |
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Cesse, me dit le monde, tes plaintes tristes. |
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toute peine plaisir et rire sont remèdes, — Ils guériront ton |
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mal aussi, si tu veux : — Bois avec nous le vin de la |
mal aussi, si tu veux : — Bois avec nous le vin de la |
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joie dans la coupe pleine jusqu’au bord |
joie dans la coupe pleine jusqu’au bord ! » |
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— Rire ? Quand mon épaule est écrasée sous le |
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fardeau, Quand je suis perclus, corps et esprit, tout |
fardeau, — Quand je suis perclus, corps et esprit, tout |
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entier ? — Rire ?… Ainsi fait plus d’un à mon âge. — |
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Mais moi, moi, est-ce que je pourrais ?… — Monde insensé ! |
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Version du 30 mai 2015 à 17:21
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La mort seule peut te donner la tranquillité : — Comment à la mort aimée ne pas mugir un couplet ?
Dans la bataille quotidienne nul ne me donne la main. — De la semaine de ma vie quand sera venu le samedi, — Quand l’ankou m’appellera, caressant comme un chien, — Je baiserai sauvagement sa joue décharnée
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« Cesse, me dit le monde, tes plaintes tristes. — À toute peine plaisir et rire sont remèdes, — Ils guériront ton mal aussi, si tu veux : — Bois avec nous le vin de la joie dans la coupe pleine jusqu’au bord ! »
— Rire ? Quand mon épaule est écrasée sous le fardeau, — Quand je suis perclus, corps et esprit, tout entier ? — Rire ?… Ainsi fait plus d’un à mon âge. — Mais moi, moi, est-ce que je pourrais ?… — Monde insensé !