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vous sentirez quel vide affreux la mort de Madame Levrault a laissé dans votre intérieur. Ne vous y trompez pas, mon aimable ami, c’est un rude sentier que celui qui s’ouvre devant vous, un sentier escarpé, bordé de précipices. Si je ne cherche pas à vous en détourner, c’est que ma raison respecte les desseins de la Providence, c’est qu’il faut ici-bas que toute destinée s’accomplisse ; l’alouette cache son nid dans les sillons, l’aigle bâtit son aire sur la montagne. Allez donc où vos instincts vous poussent, où la voix de Dieu vous appelle, allez vous mêler aux luttes parlementaires pour lesquelles vous êtes taillé, et puissiez-vous n’avoir jamais besoin d’une main dévouée pour vous soutenir, pour essuyer la sueur de votre front !

Puis elle ajoutait d’une voix caressante :

— Au milieu de vos travaux, dans l’eni-