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ils venaient prendre un peu de repos au village de Werst, pour remonter ensuite la vallée des deux Sils.
ils venaient prendre un peu de repos au village de Werst, pour
remonter ensuite la vallée des deux Sils.


« Vous avez des chambres à nous donner ? demanda Franz de Télek.
« Vous avez des chambres à nous donner ? demanda Franz de Télek.


— Deux… trois… quatre… autant qu’il plaira à monsieur le comte, répondit Jonas.
— Deux… trois… quatre… autant qu’il plaira à monsieur le
comte, répondit Jonas.


— Deux suffiront, dit Rotzko ; il faut seulement qu’elles soient l’une près de l’autre.
— Deux suffiront, dit Rotzko ; il faut seulement qu’elles soient
l’une près de l’autre.


— Celles-ci vous conviendront-elles ? reprit Jonas, en ouvrant deux portes à l’extrémité de la grande salle,
— Celles-ci vous conviendront-elles ? reprit Jonas, en ouvrant
deux portes à l’extrémité de la grande salle.


— Très bien », répondit Franz de Télek.
— Très bien », répondit Franz de Télek.


On le voit, Jonas n’avait rien à craindre de ses nouveaux hôtes. Ce n’étaient point des êtres surnaturels, des esprits ayant revêtu l’apparence humaine. Non ! ce gentilhomme se présentait comme un de ces personnages de distinction qu’un aubergiste est toujours très honoré de recevoir. Voilà une heureuse circonstance qui ramènerait la vogue au ''Roi'' ''Mathias''.
On le voit, Jonas n’avait rien à craindre de ses nouveaux hôtes.
Ce n’étaient point des êtres surnaturels, des esprits ayant revêtu
l’apparence humaine. Non ! ce gentilhomme se présentait comme un
de ces personnages de distinction qu’un aubergiste est toujours très
honoré de recevoir. Voilà une heureuse circonstance qui ramènerait la
vogue au ''Roi Mathias''.


— A quelle distance sommes-nous de Kolosvar ? demanda le jeune comte.
— A quelle distance sommes-nous de Kolosvar ? demanda le jeune
comte.


— A une cinquantaine de milles, en suivant la route qui passe par Petroseny et Karlsburg, répondit Jonas.
— A une cinquantaine de milles, en suivant la route qui passe
par Petroseny et Karlsburg, répondit Jonas.


— Est-ce que l’étape est fatigante ?
— Est-ce que l’étape est fatigante ?


— Très fatigante pour des piétons, et, s’il m’est permis d’adresser cette observation à monsieur le comte, il paraît avoir besoin d’un repos de quelques jours…
— Très fatigante pour des piétons, et, s’il m’est permis d’adresser
cette observation à monsieur le comte, il paraît avoir besoin d’un repos
de quelques jours…


— Pouvons-nous souper ? demanda Franz de Télek en coupant court aux invites de l’aubergiste.
— Pouvons-nous souper ? demanda Franz de Télek en coupant
court aux invites de l’aubergiste.


— Une demi-heure de patience, et j’aurai l’honneur d’offrir à monsieur le comte un repas digne de lui…
— Une demi-heure de patience, et j’aurai l’honneur d’offrir à monsieur
le comte un repas digne de lui…


— Du pain, du vin, des œufs et de la viande froide nous suffiront pour ce soir.
— Du pain, du vin, des œufs et de la viande froide nous suffiront
pour ce soir.


— Je vais vous servir.
— Je vais vous servir.

Version du 12 janvier 2016 à 22:26

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ils venaient prendre un peu de repos au village de Werst, pour remonter ensuite la vallée des deux Sils.

« Vous avez des chambres à nous donner ? demanda Franz de Télek.

— Deux… trois… quatre… autant qu’il plaira à monsieur le comte, répondit Jonas.

— Deux suffiront, dit Rotzko ; il faut seulement qu’elles soient l’une près de l’autre.

— Celles-ci vous conviendront-elles ? reprit Jonas, en ouvrant deux portes à l’extrémité de la grande salle.

— Très bien », répondit Franz de Télek.

On le voit, Jonas n’avait rien à craindre de ses nouveaux hôtes. Ce n’étaient point des êtres surnaturels, des esprits ayant revêtu l’apparence humaine. Non ! ce gentilhomme se présentait comme un de ces personnages de distinction qu’un aubergiste est toujours très honoré de recevoir. Voilà une heureuse circonstance qui ramènerait la vogue au Roi Mathias.

— A quelle distance sommes-nous de Kolosvar ? demanda le jeune comte.

— A une cinquantaine de milles, en suivant la route qui passe par Petroseny et Karlsburg, répondit Jonas.

— Est-ce que l’étape est fatigante ?

— Très fatigante pour des piétons, et, s’il m’est permis d’adresser cette observation à monsieur le comte, il paraît avoir besoin d’un repos de quelques jours…

— Pouvons-nous souper ? demanda Franz de Télek en coupant court aux invites de l’aubergiste.

— Une demi-heure de patience, et j’aurai l’honneur d’offrir à monsieur le comte un repas digne de lui…

— Du pain, du vin, des œufs et de la viande froide nous suffiront pour ce soir.

— Je vais vous servir.

— Le plus tôt possible.

— A l’instant. »