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de Pertinax (193). Proclamé par ses soldats en même temps que Didius Julianus, Albinus et Pescennius Niger, il fut débarrassé du premier par les prétoriens eux-mêmes, reconnut le second pour collègue, puis marcha contre le troisième, le vainquit à Issus, à Nicée, et acheva de ruiner son parti par la prise de Byzance (196). Cessant alors de ménager Albinus, il le força de prendre les armes, l'atteignit en Gaule, le battit et le fit périr près de Lyon (197), et détruisit cette ville qui lui avait résisté. Appelé en Mésopotamie par les incursions des Parthes, il les défit à plusieurs reprises et prit Babylone, Séleucie, Ctésiphon (199-202). Son retour à Rome (203) fut l'occasion de l'érection d'un arc-de-triomphe que l'on y voit encore et qui porte son nom. Il y fit reconnaître pour son successeur son fils Caracalla, et confia le gouvernement à Plautien, qui ne tarda pas à conspirer contre lui et fut mis à mort (204). Il fit en 208 une expédition en Bretagne dans le but de repousser les peuplades calédoniennes du Nord, et ferma par un mur l’isthme qui s'étend entre le golfe de Forth (''Rodotria æstuarium'') et l’embouch. de la Clyde (''Glota'') ; ce mur, beaucoup plus au N. que celui d'Adrien, est connu sous le nom de ''Mur de Sévère''. Il mourut 3 ans après, en 211, à ''Eboracum'' (York), laissant l'empire indivis à ses deux fils Caracalla et Géta. Septime-Sévère était un habile militaire, mais c'était un prince dur et cruel : après la défaite d’Albinus, il poursuivit avec acharnement les partisans de ce prince, et remplit de proscriptions l’Italie et la Gaule ; il ordonna en 201 une persécution contre les chrétiens. Cependant, il favorisa les lettres et les sciences : c'est sous son règne que fleurirent les célèbres jurisconsultes Papinien, Paul et Ulpien.


<section begin="SEPTIME-SÉVÈRE"/>de Pertinax (193). Proclamé par ses soldats en même temps que Didius Julianus, Albinus et Pescennius Niger, il fut débarrassé du premier par les prétoriens eux-mêmes, reconnut le second pour collègue, puis marcha contre le troisième, le vainquit à Issus, à Nicée, et acheva de ruiner son parti par la prise de Byzance (196). Cessant alors de ménager Albinus, il le força de prendre les armes, l'atteignit en Gaule, le battit et le fit périr près de Lyon (197), et détruisit cette ville qui lui avait résisté. Appelé en Mésopotamie par les incursions des Parthes, il les défit à plusieurs reprises et prit Babylone, Séleucie, Ctésiphon (199-202). Son retour à Rome (203) fut l'occasion de l'érection d'un arc-de-triomphe que l'on y voit encore et qui porte son nom. Il y fit reconnaître pour son successeur son fils Caracalla, et confia le gouvernement à Plautien, qui ne tarda pas à conspirer contre lui et fut mis à mort (204). Il fit en 208 une expédition en Bretagne dans le but de repousser les peuplades calédoniennes du Nord, et ferma par un mur l’isthme qui s'étend entre le golfe de Forth (''Rodotria æstuarium'') et l’embouch. de la Clyde (''Glota'') ; ce mur, beaucoup plus au N. que celui d'Adrien, est connu sous le nom de ''Mur de Sévère''. Il mourut 3 ans après, en 211, à ''Eboracum'' (York), laissant l'empire indivis à ses deux fils Caracalla et Géta. Septime-Sévère était un habile militaire, mais c'était un prince dur et cruel : après la défaite d’Albinus, il poursuivit avec acharnement les partisans de ce prince, et remplit de proscriptions l’Italie et la Gaule ; il ordonna en 201 une persécution contre les chrétiens. Cependant, il favorisa les lettres et les sciences : c'est sous son règne que fleurirent les célèbres jurisconsultes Papinien, Paul et Ulpien.
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[[w:Aulus Septimius Serenus|'''SEPTIMIUS SERENUS''']] (A.), poëte latin, contemporain de Domitien, naquit à Leptis, et vint de bonne heure à Rome. Il a décrit les travaux et les plaisirs de la campagne dans ses ''Opuscula ruralia'', dont il ne reste que quelques vers (dans les ''Poetæ latini minores'' de Wernsdorf et dans la collection Lemaire). On lui attribue la ''Copa'' et ''Moretum'', qui sont le plus souvent compris dans les œuvres de Virgile.
[[w:Aulus Septimius Serenus|'''SEPTIMIUS SERENUS''']] (A.), poëte latin, contemporain de Domitien, naquit à Leptis, et vint de bonne heure à Rome. Il a décrit les travaux et les plaisirs de la campagne dans ses ''Opuscula ruralia'', dont il ne reste que quelques vers (dans les ''Poetæ latini minores'' de Wernsdorf et dans la collection Lemaire). On lui attribue la ''Copa'' et ''Moretum'', qui sont le plus souvent compris dans les œuvres de Virgile.
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[[w:Lucius Septimuleius|'''SEPTIMULEIUS''']] (L.), d'abord partisan fougueux de C. Gracchus, se laissa gagner par le consul Opimius, prit part au meurtre de son ancien ami, promena sa tête dans les rues de Rome au haut d'une pique, puis la remplit de plomb fondu pour en augmenter le poids, parce qu'elle devait être payée au meurtrier son poids d'or.
[[w:Lucius Septimuleius|'''SEPTIMULEIUS''']] (L.), d'abord partisan fougueux de C. Gracchus, se laissa gagner par le consul Opimius, prit part au meurtre de son ancien ami, promena sa tête dans les rues de Rome au haut d'une pique, puis la remplit de plomb fondu pour en augmenter le poids, parce qu'elle devait être payée au meurtrier son poids d'or.
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[[w:Septmoncel|'''SEPTMONCEL''']], bourg du dép. du Jura, à 15 kil. S. de St-Claude ; 1500 hab. Tabletterie, ouvrages au tour, pierres fines fausses ; bons fromages. Près de là est un écho remarquable.
[[w:Septmoncel|'''SEPTMONCEL''']], bourg du dép. du Jura, à 15 kil. S. de St-Claude ; 1500 hab. Tabletterie, ouvrages au tour, pierres fines fausses ; bons fromages. Près de là est un écho remarquable.
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[[w:Saint-Sépulcre|'''SÉPULCRE''']] (Église du {{sc|st}}-), église de Jérusalem bâtie sur l’emplacement même où fut enseveli Jésus-Christ et dans laquelle on conserve son sépulcre.
[[w:Saint-Sépulcre|'''SÉPULCRE''']] (Église du {{sc|st}}-), église de Jérusalem bâtie sur l’emplacement même où fut enseveli Jésus-Christ et dans laquelle on conserve son sépulcre.
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[[w:Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem|'''SÉPULCRE''']] (Chanoines du {{sc|st}}-), chanoines réguliers institués par Godefroy de Bouillon en 1099 pour desservir à Jérusalem l'église du Saint-Sépulcre ; ils se répandirent dans la suite par toute l'Europe. Innocent VIII les supprima en 1484. En 1492, Alexandre VI les remplaça par l'ordre militaire des ''Chevaliers du St-Sépulcre'', ordre que Paul V réunit à celui de St-Jean de Jérusalem.
[[w:Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem|'''SÉPULCRE''']] (Chanoines du {{sc|st}}-), chanoines réguliers institués par Godefroy de Bouillon en 1099 pour desservir à Jérusalem l'église du Saint-Sépulcre ; ils se répandirent dans la suite par toute l'Europe. Innocent VIII les supprima en 1484. En 1492, Alexandre VI les remplaça par l'ordre militaire des ''Chevaliers du St-Sépulcre'', ordre que Paul V réunit à celui de St-Jean de Jérusalem.
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[[w:Sepúlveda (Espagne)|'''SEPULVEDA''']], ''Confluentes'', v. d'Espagne (Castille), sur le Duranton, à 44 kil. N. E. de Ségovie ; 1800 h. Antiquités romaines. — Ville très-ancienne. Fernand Gonzalès l'enleva aux Maures en 913. Ils la reprirent en 984 ; mais don Sanche de Castille la reprit en 1013.
[[w:Sepúlveda (Espagne)|'''SEPULVEDA''']], ''Confluentes'', v. d'Espagne (Castille), sur le Duranton, à 44 kil. N. E. de Ségovie ; 1800 h. Antiquités romaines. — Ville très-ancienne. Fernand Gonzalès l'enleva aux Maures en 913. Ils la reprirent en 984 ; mais don Sanche de Castille la reprit en 1013.
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[[w:Juan Ginés de Sepúlveda|'''SEPULVEDA''']] (J. {{sc|ginez}} de), le ''Tite-Live espagnol'', né vers 1490 près de Cordoue, m. en 1572, alla compléter ses études à Bologne, s'attacha successivement aux cardinaux Cajetan et Quinonez, devint chapelain et historiographe de Charles-Quint (1536), puis instituteur de l'infant don Philippe. Ses ''Œuvres'' (dont la meilleure édition est celle de Madrid, 1780, 4 vol. in-4, donnée par l'Académie espagnole) comprennent l’''Histoire de Charles-Quint'', le commencement de
[[w:Juan Ginés de Sepúlveda|'''SEPULVEDA''']] (J. {{sc|ginez}} de), le ''Tite-Live espagnol'', né vers 1490 près de Cordoue, m. en 1572, alla compléter ses études à Bologne, s'attacha successivement aux cardinaux Cajetan et Quinonez, devint chapelain et historiographe de Charles-Quint (1536), puis instituteur de l'infant don Philippe. Ses ''Œuvres'' (dont la meilleure édition est celle de Madrid, 1780, 4 vol. in-4, donnée par l'Académie espagnole) comprennent l’''Histoire de Charles-Quint'', le commencement de

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l’''Hist. de Philippe II'', l’''Hist. de la guerre des Indes'', des ''Lettres'', des ''Opuscules'', des traductions de divers traités d’Aristote. Sépulveda eut avec l’évêque de Chiapa, Barth. de Las Casas, une dispute célèbre dans laquelle il soutint contre l’apôtre de la philanthropie le droit qu'avaient les Espagnols de porter la guerre et la dévastation en Amérique. Ses arguments sont développés dans le dialogue : ''Democrates secundus, seu De juslis belli causis'' (resté manuscrit).
l’''Hist. de Philippe II'', l’''Hist. de la guerre des Indes'', des ''Lettres'', des ''Opuscules'', des traductions de divers traités d’Aristote. Sépulveda eut avec l’évêque de Chiapa, Barth. de Las Casas, une dispute célèbre dans laquelle il soutint contre l’apôtre de la philanthropie le droit qu'avaient les Espagnols de porter la guerre et la dévastation en Amérique. Ses arguments sont développés dans le dialogue : ''Democrates secundus, seu De juslis belli causis'' (resté manuscrit).
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'''SEQUANA''', nom latin de la ''Seine''.
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[[w:Séquanes|'''SÉQUANAIS''', '''SÉQUANES''' ou '''SÉQUANIENS''']], ''Sequani'', peuple de la Gaule Celtique, habitait sur la r. dr. de la Saône, entre les sources de la Seine (''Sequana''), d'où il tirait son nom, et les Éduens à l'O., le Jura à l'E., la Province romaine au S., les Lingons au N., occupant la Franche-Comté, la partie de la Suisse à l'O. du Rhin et l'E. de la Bourgogne. Leur pays, arrosé par la Saône et le Doubs, était l'un des plus fertiles de la Gaule. Leurs villes principales étaient ''Vesontio'' (Besançon), ''Magetobria'' (Mogitebrole), ''Segobodium'' (Seveux), ''Luxovium'' (Luxeuil). Ennemis mortels des Éduens, les Séquanes appelèrent contre eux Arioviste, roi des Suèves, puis contre celui-ci, César, à qui ils donnèrent ainsi prétexte de se mêler des affaires de la Gaule. Après la conquête, ils furent rangés par les Romains dans la province appelée de leur nom ''Maxima Sequanorum''.
[[w:Séquanes|'''SÉQUANAIS''', '''SÉQUANES''' ou '''SÉQUANIENS''']], ''Sequani'', peuple de la Gaule Celtique, habitait sur la r. dr. de la Saône, entre les sources de la Seine (''Sequana''), d'où il tirait son nom, et les Éduens à l'O., le Jura à l'E., la Province romaine au S., les Lingons au N., occupant la Franche-Comté, la partie de la Suisse à l'O. du Rhin et l'E. de la Bourgogne. Leur pays, arrosé par la Saône et le Doubs, était l'un des plus fertiles de la Gaule. Leurs villes principales étaient ''Vesontio'' (Besançon), ''Magetobria'' (Mogitebrole), ''Segobodium'' (Seveux), ''Luxovium'' (Luxeuil). Ennemis mortels des Éduens, les Séquanes appelèrent contre eux Arioviste, roi des Suèves, puis contre celui-ci, César, à qui ils donnèrent ainsi prétexte de se mêler des affaires de la Gaule. Après la conquête, ils furent rangés par les Romains dans la province appelée de leur nom ''Maxima Sequanorum''.
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[[w:Maxima Sequanorum|'''SÉQUANAISE''' ({{sc|grande}}-)]], ''Maxima Sequanorum'', prov. de la Gaule romaine, à l’E., entre la Germanie 1<sup>re</sup> et la Belgique 1<sup>re</sup> au N., la Lyonnaise 1<sup>re</sup> à l’O., la Lyonnaise 1<sup>re</sup>, la Viennoise et les Alpes Grées au S., la Rhétie et la Vindélicie à l'E.; ch.-l. Vesontio. Limitée au N. par les Vosges, à l’O. par la Saône, au N. E. par le Rhin, elle était sillonnée par le Jura et renfermait le lac Léman. Elle répond à la Franche-Comté et à la plus grande partie de la Suisse actuelle.
[[w:Maxima Sequanorum|'''SÉQUANAISE''' ({{sc|grande}}-)]], ''Maxima Sequanorum'', prov. de la Gaule romaine, à l’E., entre la Germanie 1<sup>re</sup> et la Belgique 1<sup>re</sup> au N., la Lyonnaise 1<sup>re</sup> à l’O., la Lyonnaise 1<sup>re</sup>, la Viennoise et les Alpes Grées au S., la Rhétie et la Vindélicie à l'E.; ch.-l. Vesontio. Limitée au N. par les Vosges, à l’O. par la Saône, au N. E. par le Rhin, elle était sillonnée par le Jura et renfermait le lac Léman. Elle répond à la Franche-Comté et à la plus grande partie de la Suisse actuelle.
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'''SERADJ-ED-DAULAH''' (Mirz-Mahmoud-Khan), fils adoptif d'Allah-Werdy-Khan, prince du Bengale, succéda à son père en 1756, se montra lâche, féroce et débauché pendant la courte durée de son règne, prit Calcutta aux Anglais, mais perdit bientôt cette ville (1757), et signa la paix. Attaqué de nouveau la même année, il fut vaincu à la bat. de Plassey, et périt à 22 ans. Avec lui finit l'indépendance du Bengale.
'''SERADJ-ED-DAULAH''' (Mirz-Mahmoud-Khan), fils adoptif d'Allah-Werdy-Khan, prince du Bengale, succéda à son père en 1756, se montra lâche, féroce et débauché pendant la courte durée de son règne, prit Calcutta aux Anglais, mais perdit bientôt cette ville (1757), et signa la paix. Attaqué de nouveau la même année, il fut vaincu à la bat. de Plassey, et périt à 22 ans. Avec lui finit l'indépendance du Bengale.
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'''SÉRAI''', c-à-d. ''palais''. ''V''. le nom qui accompagne.
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[[w:Serein (rivière)|'''SERAIN''' (le)]], riv. de France, naît près de Montbard (Côte-d'Or), coule au N.O., baigne Précy-sous-Thil, entre dans le dép. de l'Yonne, arrose l’Île-sur-Serain, Châblis, Ligny-le-Château, et tombe dans l'Yonne à Bonnard, près de Joigny. Cours, 120 k.
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[[w:Seraing|'''SERAING''']], bg de Belgique, sur la Meuse, à 6 k. S. O. de Liège ; {{formatnum:6000}} hab. Anc. château des évêques de Liège. Forges, fonderies, lamineries, affineries : c'est un des plus grands établissements métallurgiques de l'Europe. Aux. env., riches houillères.
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<section begin="SERAMPOUR"/>[[w:Serampore|'''SERAMPOUR''']], v. de l'Inde anglaise (Bengale), sur l’Hougly, à 22 kil. N. de Calcuta ; {{formatnum:12000}} h. Jolie église chrétienne ; collège de missionnaires, imprimerie : il s'y publie un journal intitulé : l’''Ami de l’Inde''. Commerce avec la Chine et l'Europe. — Serampour fut occupée par les Danois dès 1676. Elle fut vendue aux Anglais en 1845 avec Tranquebar.

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[[w:Serampore|'''SERAMPOUR''']], v. de l'Inde anglaise (Bengale), sur l’Hougly, à 22 kil. N. de Calcuta ; {{formatnum:12000}} h. Jolie église chrétienne ; collège de missionnaires, imprimerie : il s'y publie un journal intitulé : l’''Ami de l’Inde''. Commerce avec la Chine et l'Europe. — Serampour fut occupée par les Danois dès 1676. Elle fut vendue aux Anglais en 1845 avec Tranquebar.
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[[w:Séran de La Tour|'''SERAN DE LA TOUR''']] (l'abbé), littérateur du {{sc|xviii}}<sup>e</sup> s., est auteur de plusieurs compilations historiques estimées : ''Histoire de Scipion l’Africain'', avec les observations de Folard sur la bataille de Zama, Paris, 1738 ; —''Hist. d'Épaminondas'', 1739 ; — ''de Philippe, roi de Macédoine'', 1740 ; — ''de Catilina'', {{corr|1449|1749}} ; — ''de Mouley-Mahamet, fils de Mouley-Ismaël, roi de Maroc'', 1749 ; — ''du Tribunat de Home'', 1774. On a en outre de lui : les ''Amusements de la raison'', 1747, l’''Art de sentir et de juger en matière de goût'', 1762.
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[[w:Sérapéum|'''SÉRAPÉUM''']], temple de Sérapis. On connaît surtout sous ce nom un temple d'Alexandrie, situé dans le Bruchium, près du Muséum, et construit par Ptolémée I. Il renfermait une célèbre bibliothèque que les Lagides se plurent à enrichir, mais que des Chrétiens
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Version du 12 juin 2016 à 19:44

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SEPU
SÉRA
— 1748 —


de Pertinax (193). Proclamé par ses soldats en même temps que Didius Julianus, Albinus et Pescennius Niger, il fut débarrassé du premier par les prétoriens eux-mêmes, reconnut le second pour collègue, puis marcha contre le troisième, le vainquit à Issus, à Nicée, et acheva de ruiner son parti par la prise de Byzance (196). Cessant alors de ménager Albinus, il le força de prendre les armes, l'atteignit en Gaule, le battit et le fit périr près de Lyon (197), et détruisit cette ville qui lui avait résisté. Appelé en Mésopotamie par les incursions des Parthes, il les défit à plusieurs reprises et prit Babylone, Séleucie, Ctésiphon (199-202). Son retour à Rome (203) fut l'occasion de l'érection d'un arc-de-triomphe que l'on y voit encore et qui porte son nom. Il y fit reconnaître pour son successeur son fils Caracalla, et confia le gouvernement à Plautien, qui ne tarda pas à conspirer contre lui et fut mis à mort (204). Il fit en 208 une expédition en Bretagne dans le but de repousser les peuplades calédoniennes du Nord, et ferma par un mur l’isthme qui s'étend entre le golfe de Forth (Rodotria æstuarium) et l’embouch. de la Clyde (Glota) ; ce mur, beaucoup plus au N. que celui d'Adrien, est connu sous le nom de Mur de Sévère. Il mourut 3 ans après, en 211, à Eboracum (York), laissant l'empire indivis à ses deux fils Caracalla et Géta. Septime-Sévère était un habile militaire, mais c'était un prince dur et cruel : après la défaite d’Albinus, il poursuivit avec acharnement les partisans de ce prince, et remplit de proscriptions l’Italie et la Gaule ; il ordonna en 201 une persécution contre les chrétiens. Cependant, il favorisa les lettres et les sciences : c'est sous son règne que fleurirent les célèbres jurisconsultes Papinien, Paul et Ulpien.

SEPTIMIUS SERENUS (A.), poëte latin, contemporain de Domitien, naquit à Leptis, et vint de bonne heure à Rome. Il a décrit les travaux et les plaisirs de la campagne dans ses Opuscula ruralia, dont il ne reste que quelques vers (dans les Poetæ latini minores de Wernsdorf et dans la collection Lemaire). On lui attribue la Copa et Moretum, qui sont le plus souvent compris dans les œuvres de Virgile.

SEPTIMULEIUS (L.), d'abord partisan fougueux de C. Gracchus, se laissa gagner par le consul Opimius, prit part au meurtre de son ancien ami, promena sa tête dans les rues de Rome au haut d'une pique, puis la remplit de plomb fondu pour en augmenter le poids, parce qu'elle devait être payée au meurtrier son poids d'or.

SEPTMONCEL, bourg du dép. du Jura, à 15 kil. S. de St-Claude ; 1500 hab. Tabletterie, ouvrages au tour, pierres fines fausses ; bons fromages. Près de là est un écho remarquable.

SÉPULCRE (Église du st-), église de Jérusalem bâtie sur l’emplacement même où fut enseveli Jésus-Christ et dans laquelle on conserve son sépulcre.

SÉPULCRE (Chanoines du st-), chanoines réguliers institués par Godefroy de Bouillon en 1099 pour desservir à Jérusalem l'église du Saint-Sépulcre ; ils se répandirent dans la suite par toute l'Europe. Innocent VIII les supprima en 1484. En 1492, Alexandre VI les remplaça par l'ordre militaire des Chevaliers du St-Sépulcre, ordre que Paul V réunit à celui de St-Jean de Jérusalem.

SEPULVEDA, Confluentes, v. d'Espagne (Castille), sur le Duranton, à 44 kil. N. E. de Ségovie ; 1800 h. Antiquités romaines. — Ville très-ancienne. Fernand Gonzalès l'enleva aux Maures en 913. Ils la reprirent en 984 ; mais don Sanche de Castille la reprit en 1013.

SEPULVEDA (J. ginez de), le Tite-Live espagnol, né vers 1490 près de Cordoue, m. en 1572, alla compléter ses études à Bologne, s'attacha successivement aux cardinaux Cajetan et Quinonez, devint chapelain et historiographe de Charles-Quint (1536), puis instituteur de l'infant don Philippe. Ses Œuvres (dont la meilleure édition est celle de Madrid, 1780, 4 vol. in-4, donnée par l'Académie espagnole) comprennent l’Histoire de Charles-Quint, le commencement de


l’Hist. de Philippe II, l’Hist. de la guerre des Indes, des Lettres, des Opuscules, des traductions de divers traités d’Aristote. Sépulveda eut avec l’évêque de Chiapa, Barth. de Las Casas, une dispute célèbre dans laquelle il soutint contre l’apôtre de la philanthropie le droit qu'avaient les Espagnols de porter la guerre et la dévastation en Amérique. Ses arguments sont développés dans le dialogue : Democrates secundus, seu De juslis belli causis (resté manuscrit).

SEQUANA, nom latin de la Seine.

SÉQUANAIS, SÉQUANES ou SÉQUANIENS, Sequani, peuple de la Gaule Celtique, habitait sur la r. dr. de la Saône, entre les sources de la Seine (Sequana), d'où il tirait son nom, et les Éduens à l'O., le Jura à l'E., la Province romaine au S., les Lingons au N., occupant la Franche-Comté, la partie de la Suisse à l'O. du Rhin et l'E. de la Bourgogne. Leur pays, arrosé par la Saône et le Doubs, était l'un des plus fertiles de la Gaule. Leurs villes principales étaient Vesontio (Besançon), Magetobria (Mogitebrole), Segobodium (Seveux), Luxovium (Luxeuil). Ennemis mortels des Éduens, les Séquanes appelèrent contre eux Arioviste, roi des Suèves, puis contre celui-ci, César, à qui ils donnèrent ainsi prétexte de se mêler des affaires de la Gaule. Après la conquête, ils furent rangés par les Romains dans la province appelée de leur nom Maxima Sequanorum.

SÉQUANAISE (grande-), Maxima Sequanorum, prov. de la Gaule romaine, à l’E., entre la Germanie 1re et la Belgique 1re au N., la Lyonnaise 1re à l’O., la Lyonnaise 1re, la Viennoise et les Alpes Grées au S., la Rhétie et la Vindélicie à l'E.; ch.-l. Vesontio. Limitée au N. par les Vosges, à l’O. par la Saône, au N. E. par le Rhin, elle était sillonnée par le Jura et renfermait le lac Léman. Elle répond à la Franche-Comté et à la plus grande partie de la Suisse actuelle.

SERADJ-ED-DAULAH (Mirz-Mahmoud-Khan), fils adoptif d'Allah-Werdy-Khan, prince du Bengale, succéda à son père en 1756, se montra lâche, féroce et débauché pendant la courte durée de son règne, prit Calcutta aux Anglais, mais perdit bientôt cette ville (1757), et signa la paix. Attaqué de nouveau la même année, il fut vaincu à la bat. de Plassey, et périt à 22 ans. Avec lui finit l'indépendance du Bengale.

SÉRAI, c-à-d. palais. V. le nom qui accompagne.

SERAIN (le), riv. de France, naît près de Montbard (Côte-d'Or), coule au N.O., baigne Précy-sous-Thil, entre dans le dép. de l'Yonne, arrose l’Île-sur-Serain, Châblis, Ligny-le-Château, et tombe dans l'Yonne à Bonnard, près de Joigny. Cours, 120 k.

SERAING, bg de Belgique, sur la Meuse, à 6 k. S. O. de Liège ; 6 000 hab. Anc. château des évêques de Liège. Forges, fonderies, lamineries, affineries : c'est un des plus grands établissements métallurgiques de l'Europe. Aux. env., riches houillères.

SERAMPOUR, v. de l'Inde anglaise (Bengale), sur l’Hougly, à 22 kil. N. de Calcuta ; 12 000 h. Jolie église chrétienne ; collège de missionnaires, imprimerie : il s'y publie un journal intitulé : l’Ami de l’Inde. Commerce avec la Chine et l'Europe. — Serampour fut occupée par les Danois dès 1676. Elle fut vendue aux Anglais en 1845 avec Tranquebar.

SERAN DE LA TOUR (l'abbé), littérateur du xviiie s., est auteur de plusieurs compilations historiques estimées : Histoire de Scipion l’Africain, avec les observations de Folard sur la bataille de Zama, Paris, 1738 ; —Hist. d'Épaminondas, 1739 ; — de Philippe, roi de Macédoine, 1740 ; — de Catilina, 1749 ; — de Mouley-Mahamet, fils de Mouley-Ismaël, roi de Maroc, 1749 ; — du Tribunat de Home, 1774. On a en outre de lui : les Amusements de la raison, 1747, l’Art de sentir et de juger en matière de goût, 1762.

SÉRAPÉUM, temple de Sérapis. On connaît surtout sous ce nom un temple d'Alexandrie, situé dans le Bruchium, près du Muséum, et construit par Ptolémée I. Il renfermait une célèbre bibliothèque que les Lagides se plurent à enrichir, mais que des Chrétiens