« Les Amours (1553)/Poème 142 » : différence entre les versions

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Version du 23 avril 2017 à 21:36

Pierre de Ronsard Les Amours (1553)

Un voile oscur par l'horizon espars

Un voile oscur par l'horizon espars
Troubloit le ciel d'une humeur survenue,
Et l'aer crevé d'une gresle menue
Frapoit à bonds les chams de toutes pars:
Desjà Vulcan les bras de ses souldars
Hâtait dépit à leur forge conue,
Et Jupiter dans le creus d'une nue
Armoit sa main de l'éclair de ses dars:
Quand ma Nymfette en simple verdugade
Cueillant des fleurs, des rais de son oeillade
Essuia l'aer grelleus & pluvieus:
Des vens sortis remprisonna les tropes,
Et ralenta les marteaus des Cyclopes,
Et de Jupin rasserena les yeus.