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Si le père n’usait pas de cette quotité disponible au profit d’un autre, son fils aîné avait, dans le cas de 3 enfants, les 7/9 ou 0,778 du bien
Si le père n’usait pas de cette quotité disponible au profit d’un autre, son fils aîné avait, dans le cas de 3 enfants, les 7/9 ou 0,778 du bien

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Si le père n’usait pas de cette quotité disponible au profit d’un autre, son fils aîné avait, dans le cas de 3 enfants, les 7/9 ou 0,778 du bien


Aujourd’hui, dans le même cas, la part de l’enfant privilégié varierait de 1/2 à 9/24, ou de 0,5 à 0,375. On peut dire qu’en moyenne l’héritier ayant, d’après le Code, une part égale à 1, la Coutume lui assurait une part égale à 1 1/2, soit 50 0/0 en sus. Nous montrerons que cette latitude était bienfaisante pour assurer la conservation du domaine.

L’article II de la Coutume de Barèges exclut de


    acquêts) lo qui a lui plasera. Item mes, que si un home o femna que aya en son temps gadanhat o adquisit una pocessiso ho tropas, cum son hostaus, bordas, vinhas e bergers, camps, pratz, he autras pocessioos, que si Diu lo da filhs o filhas o de tot, que lo pay e la may poden fer tor hereter aquet o aquera o quaus a tor semlara ni sera vist de tots los bees gadanhast e adquesit ; poden fer hereter la un de lors filhs o fihas qui a lor plasera, ho a un autre que a tor no taucos ni fos de las sanguinitat, sogunt nostre foo et nostra coutuma et nostres priviletges de ara et de tost temps del mon. » (Art. des Fors et Coutumes d’Azun, du 29 juin 1447 ; précieux manuscrit du XVe siècle, déchiffré par M. de Lagrèze, et publié par lui pour la première fois en 1867). Cette vallée d’Azun forme aujourd’hui le canton d’Aucun, arrondissement d’Argelès, département des Hautes-Pyrénées.
    On aura remarqué la formule qui termine l’article : « Suivant nos fors, notre coutume et nos privilèges d’aujourd’hui et de tous les temps du monde (depuis que le monde est monde). » Cette formule indique le respect et l’attachement que ces montagnards avaient pour leurs fors.