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{{tiret2|déclivi|tés}} du sol, présente des difficultés considérables. C’est par ce motif que l’impôt foncier est ici moins élevé que dans la plupart des autres contrées de la France ; la terre arable est médiocrement fertile [§ 32 (1)] ; elle ne produit que la moitié des céréales nécessaires à la nourriture de la famille. Les fumiers sont amenés et répandus sur les champs et les prairies dans des corbeilles portées par presque tous les membres de la famille à dos ou sur la tête la rentrée des récoltes exige également un travail considérable et c’est ici le lieu de signaler les ''arrias'' (§ 22), instruments aussi simples qu’ingénieux, au moyen desquels on rentre le foin aux étables par charges de 80 kilogr. Avant chaque labour, on remonte toujours, au moyen de corbeilles, à la partie supérieure du champ une masse de terre large de 0m.50 et épaisse de 0m.25, enlevée à la partie inférieure. Le labour proprement dit exige le concours de 3 hommes, de 2 femmes, et de deux vaches tirant une petite charrue un des hommes précède les vaches, le second tient la charrue, le troisième rabat les sillons à la bêche et travaille les angles que la charrue ne peut atteindre, les deux femmes aplanissent le sol avec la petite bêche (houssé) et enlèvent les mauvaises herbes. Les semailles se font toujours en même temps que le dernier labour, et, dans ce cas, le grain est répandu par l’homme qui tient la charrue.
{{tiret2|déclivi|tés}} du sol, présente des difficultés considérables. C’est par ce motif que l’impôt foncier est ici moins élevé que dans la plupart des autres contrées de la France ; la terre arable est médiocrement fertile [§ 32 (1)] ; elle ne produit que la moitié des céréales nécessaires à la nourriture de la famille. Les fumiers sont amenés et répandus sur les champs et les prairies dans des corbeilles portées par presque tous les membres de la famille à dos ou sur la tête la rentrée des récoltes exige également un travail considérable et c’est ici le lieu de signaler les ''arrias'' (§ 22), instruments aussi simples qu’ingénieux, au moyen desquels on rentre le foin aux étables par charges de 80 kilogr. Avant chaque labour, on remonte toujours, au moyen de corbeilles, à la partie supérieure du champ une masse de terre large de 0 m. 50 et épaisse de 0 m. 25, enlevée à la partie inférieure. Le labour proprement dit exige le concours de 3 hommes, de 2 femmes, et de deux vaches tirant une petite charrue un des hommes précède les vaches, le second tient la charrue, le troisième rabat les sillons à la bêche et travaille les angles que la charrue ne peut atteindre, les deux femmes aplanissent le sol avec la petite bêche (''houssé'') et enlèvent les mauvaises herbes. Les semailles se font toujours en même temps que le dernier labour, et, dans ce cas, le grain est répandu par l’homme qui tient la charrue.

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tés du sol, présente des difficultés considérables. C’est par ce motif que l’impôt foncier est ici moins élevé que dans la plupart des autres contrées de la France ; la terre arable est médiocrement fertile [§ 32 (1)] ; elle ne produit que la moitié des céréales nécessaires à la nourriture de la famille. Les fumiers sont amenés et répandus sur les champs et les prairies dans des corbeilles portées par presque tous les membres de la famille à dos ou sur la tête la rentrée des récoltes exige également un travail considérable et c’est ici le lieu de signaler les arrias (§ 22), instruments aussi simples qu’ingénieux, au moyen desquels on rentre le foin aux étables par charges de 80 kilogr. Avant chaque labour, on remonte toujours, au moyen de corbeilles, à la partie supérieure du champ une masse de terre large de 0 m. 50 et épaisse de 0 m. 25, enlevée à la partie inférieure. Le labour proprement dit exige le concours de 3 hommes, de 2 femmes, et de deux vaches tirant une petite charrue un des hommes précède les vaches, le second tient la charrue, le troisième rabat les sillons à la bêche et travaille les angles que la charrue ne peut atteindre, les deux femmes aplanissent le sol avec la petite bêche (houssé) et enlèvent les mauvaises herbes. Les semailles se font toujours en même temps que le dernier labour, et, dans ce cas, le grain est répandu par l’homme qui tient la charrue.