« Page:Notre France - Coubertin.djvu/159 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{tiret2|conser|vateurs}} français sur qui s’appuyait son trône —
{{tiret2|conser|vateurs}} français sur qui s’appuyait son trône —
et, d’autre part, i1 ne pouvait pas davantage
et, d’autre part, il ne pouvait pas davantage
substituer à ceux-là les adeptes des doctrines
substituer à ceux-là les adeptes des doctrines
libérales parce que le principe même et les formes
libérales parce que le principe même et les formes
Ligne 7 : Ligne 7 :
les attirer et les retenir.
les attirer et les retenir.


Celles que consacra. le sénatus-conSulte de.
Celles que consacra le sénatus-consulte de
1869 ratifié par plébiscite permirent; la formæ
1869 ratifié par plébiscite permirent la formation
tion d’un cabinet parlementaire présidé par Emi—
d’un cabinet parlementaire présidé par Émile
le Ollivïer, mais ne désarmement. pas l’opposition
Ollivier, mais ne désarmèrent pas l’opposition
républicaine qui, depuis 1863, ne cessait de gran-
républicaine qui, depuis 1863, ne cessait de grandir
dir et. qui trouvait dans l’incohérence de sa p0,
et qui trouvait dans l’incohérence de sa politique
litique extérieure les meilleures armes pour
extérieure les meilleures armes pour
combattre le gouvernement. A partir de 1866
combattre le gouvernement. A partir de 1866
un nouveau nuage vint ObSCIU'CÎl‘ l’horizon. La.
un nouveau nuage vint ObSCIU'CÎl‘ l’horizon. La.

Version du 30 décembre 2017 à 11:39

Cette page n’a pas encore été corrigée
153
napoléon iii

vateurs français sur qui s’appuyait son trône — et, d’autre part, il ne pouvait pas davantage substituer à ceux-là les adeptes des doctrines libérales parce que le principe même et les formes de son pouvoir l’empêchaient de consentir aux libéraux des concessions suffisantes pour les attirer et les retenir.

Celles que consacra le sénatus-consulte de 1869 ratifié par plébiscite permirent la formation d’un cabinet parlementaire présidé par Émile Ollivier, mais ne désarmèrent pas l’opposition républicaine qui, depuis 1863, ne cessait de grandir et qui trouvait dans l’incohérence de sa politique extérieure les meilleures armes pour combattre le gouvernement. A partir de 1866 un nouveau nuage vint ObSCIU'CÎl‘ l’horizon. La. Prusse ayant vaincu l’Autriche à Sadosz démas- qun. ses ambitieuses prétentions à. l’hégémonie de l’Allemagne. Napoléon III, désorienté, mala- de d’ailleurs, semblait avoir perdu toute assu- rance et toute perspicacité. Il avait négligé ma,- ladroitement de secomir I’Autriche; i1 tenta. de s’entendre avec la Prusse en se faisant remu- naît‘re la possession du Luxembourg ct échona.

La. guerre que l’élite Clairvoyants voyait venir" 1311 à laquelle 1a. foule ne voulait pas croire, écla— ta. nu printemps do 1870. La candidature d'Lm prince do Hohenzollern au trône d’Espagne en fut. 1e prétexte; le comte de Bismuruk la. pré- Glpita volontairement en faussant un télégmm- me qui donna à penser au peuple français que le roi de Prusse avait manqué d’égards envers 50D- représentant. Contrairement à. ce que l’on 8 Si souvent répété, cette guerre avait été pré- parée du côté français dès 1867 par 1e maréchal Niel, ministre de la, guerre. Les somptuosités de