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Version du 30 décembre 2017 à 11:39
vateurs français sur qui s’appuyait son trône — et, d’autre part, il ne pouvait pas davantage substituer à ceux-là les adeptes des doctrines libérales parce que le principe même et les formes de son pouvoir l’empêchaient de consentir aux libéraux des concessions suffisantes pour les attirer et les retenir.
Celles que consacra le sénatus-consulte de 1869 ratifié par plébiscite permirent la formation d’un cabinet parlementaire présidé par Émile Ollivier, mais ne désarmèrent pas l’opposition républicaine qui, depuis 1863, ne cessait de grandir et qui trouvait dans l’incohérence de sa politique extérieure les meilleures armes pour combattre le gouvernement. A partir de 1866 un nouveau nuage vint ObSCIU'CÎl‘ l’horizon. La. Prusse ayant vaincu l’Autriche à Sadosz démas- qun. ses ambitieuses prétentions à. l’hégémonie de l’Allemagne. Napoléon III, désorienté, mala- de d’ailleurs, semblait avoir perdu toute assu- rance et toute perspicacité. Il avait négligé ma,- ladroitement de secomir I’Autriche; i1 tenta. de s’entendre avec la Prusse en se faisant remu- naît‘re la possession du Luxembourg ct échona.
La. guerre que l’élite Clairvoyants voyait venir" 1311 à laquelle 1a. foule ne voulait pas croire, écla— ta. nu printemps do 1870. La candidature d'Lm prince do Hohenzollern au trône d’Espagne en fut. 1e prétexte; le comte de Bismuruk la. pré- Glpita volontairement en faussant un télégmm- me qui donna à penser au peuple français que le roi de Prusse avait manqué d’égards envers 50D- représentant. Contrairement à. ce que l’on 8 Si souvent répété, cette guerre avait été pré- parée du côté français dès 1867 par 1e maréchal Niel, ministre de la, guerre. Les somptuosités de