« Page:NRF 5.djvu/877 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
ThomasBot (discussion | contributions)
m maintenance
AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
(Aucune différence)

Dernière version du 25 juillet 2018 à 16:12

Cette page n’a pas encore été corrigée

HAUTES ET BASSES CLASSES EN ITALIE 87 1

faire de la place aux jeunes pousses. Quelques larmes tombent dans la terre entr'ouverte, et les bourgeons et les fleurs recouvrent bientôt la place. La mort n'est même pas un coup ; pas même une pulsation ; c'est un arrêt. Mais du mariage dépend le destin redoutable de généra- tions sans nombre. Sur quelques-uns sont inscrits les mots : Santé, Génie, Honneur ; sur d'autres : Maladie, Vanité, Infamie. Edward, puisse la Providence ou te conduire vers ce premier destin, on te ravir à lui. Ah, puissé-je être maintenant plus que jamais

ton père aimant, William Talboys.

��Serena Gaddi à M. Talboys.

Cher Signor Odoardo

Voici trois mois que je suis mariée, et je me trouve la créature la plus heureuse du monde. La seule chose qui me manque est l'amitié de votre Seigneurie. Mon mari est l'homme le plus aimable de Florence et m'achète tout chez la meilleure modiste.

Je désire beaucoup que vous approuviez le choix que j'ai fait, — que maman a fait, dois-je dire. Je suis sûre que vous l'aimeriez, ou tout au moins que vous le sup- porteriez, si vous le connaissiez. Pour le moment je n'ose pas vous présenter à lui, de peur qu'il ne soit jaloux, comme on ne peut pas ne pas l'être, — moi la première, — d'une personne telle que vous.

Je ne peux vous voir que de neuf heures du matin à une heure moins le quart, et que de trois heures à neuf

�� �