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« Tout ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus par l’influence des circonstances où leur race se trouve depuis longtemps exposée et, par conséquent, par l’influence de l’emploi prédominant de tel organe ou par celle d’un défaut constant d’usage de telle partie, elle le conserve par la génération aux nouveaux individus qui en proviennent, pourvu que les changements acquis soient communs aux deux sexes ou à ceux qui ont produit ces nouveaux individus<ref>Lamarck, ''Philosophie zoologique'', Paris, 1809.</ref>. » Malgré tout le mépris qu’il professe pour les œuvres de Lamarck<ref>« Les œuvres de Lamarck me paraissent extrêmement pauvres, écrit Darwin. Je n’en tire pas un fait, pas une idée. »</ref>, Darwin a compris l’utilité incontestable de ce grand principe de l’hérédité des caractères acquis dans la formation des espèces et il a essayé de l’expliquer (?) par ses gemmules.
« Tout ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus par l’influence des circonstances où leur race se trouve depuis longtemps exposée et, par conséquent, par l’influence de l’emploi prédominant de tel organe ou par celle d’un défaut constant d’usage de telle partie, elle le conserve par la génération aux nouveaux individus qui en proviennent, pourvu que les changements acquis soient communs aux deux sexes ou à ceux qui ont produit ces nouveaux individus<ref>Lamarck, ''Philosophie zoologique'', Paris, 1809.</ref>. » Malgré tout le mépris qu’il professe pour les œuvres de Lamarck<ref>« Les œuvres de Lamarck me paraissent extrêmement pauvres, écrit Darwin. Je n’en tire pas un fait, pas une idée. »</ref>, Darwin a compris l’utilité incontestable de ce grand principe de l’hérédité des caractères acquis dans la formation des espèces et il a essayé de l’expliquer (?) par ses gemmules.



Version du 17 février 2009 à 21:36

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CHAPITRE VII


L’hérédité des caractères acquis


« Tout ce que la nature a fait acquérir ou perdre aux individus par l’influence des circonstances où leur race se trouve depuis longtemps exposée et, par conséquent, par l’influence de l’emploi prédominant de tel organe ou par celle d’un défaut constant d’usage de telle partie, elle le conserve par la génération aux nouveaux individus qui en proviennent, pourvu que les changements acquis soient communs aux deux sexes ou à ceux qui ont produit ces nouveaux individus[1]. » Malgré tout le mépris qu’il professe pour les œuvres de Lamarck[2], Darwin a compris l’utilité incontestable de ce grand principe de l’hérédité des caractères acquis dans la formation des espèces et il a essayé de l’expliquer (?) par ses gemmules.

Vous savez que les gemmules qui représentent (!) les diverses cellules du corps, se multiplient dans les cellules pendant toute l’évolution de ces dernières et

  1. Lamarck, Philosophie zoologique, Paris, 1809.
  2. « Les œuvres de Lamarck me paraissent extrêmement pauvres, écrit Darwin. Je n’en tire pas un fait, pas une idée. »