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de france

d’immensité ». Sûrement Victor Hugo aurait beaucoup aimé être loué en ces termes mais étaient-ce bien le lieu et l’occasion d’entasser de pareilles images, de dresser une pareille pyramide de figures de rhétorique ?

Du romantisme au romantisme.

Pour le résumer d’un mot, le rapport ou plutôt la consultation de M. Catulle Mendès est un monument à la gloire du romantisme ; et il n’y a pas de motif de le chicaner là-dessus. Il donne son avis ; cet avis se trouve conforme à celui, non pas seulement de Théophile Gautier, mais de beaucoup de poètes et de critiques récents qui considèrent le romantisme comme un des plus hauts sommets atteints par la pensée française et comme un de ceux sur lesquels elle a joui des libertés les plus étendues. Après une réaction inévitable causée par l’excès de faveur dont bénéficièrent jadis les romantiques, il est visible que l’opinion se retourne aujourd’hui de leur côté ; on sait mieux apprécier leur valeur sans emballement comme sans dénigrement, on rend justice à leurs généreuses aspirations, à leurs grandes