« Page:Mirbeau - Encore mon ami Dupuy, paru dans L’Aurore, 11 mars 1899.djvu/4 » : différence entre les versions
→Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki /> En dépit de l’énergie de son verbe, je remarquai qu’il avait parlé d’une voix molle, et qu’il était soucieux… Il y eut un moment de silence, dura… » |
(Aucune différence)
|
Version du 23 avril 2020 à 11:38
Cette page n’a pas encore été corrigée
En dépit de l’énergie de son verbe, je remarquai qu’il avait parlé d’une voix molle, et qu’il était soucieux… Il y eut un moment de silence, durant lequel nous entendîmes, par delà les rumeurs approbatives, trémoler la voix du colonel du Paty… Dupuy reprit :
— Mon cher vieux, je connais l’histoire, et ce n’est pas pour rien que j’ai été recteur de Faculté. Écoute ceci : Mazarini était fort impopulaire… On le chansonnait, Dieu sait comment !… Et il paraissait s’irriter beaucoup de ces chansons… Dans le fond, il s’en moquait, parce que ce n’était pas une bête, et qu’il savait qu’un peuple qui chante est un peuple qui paie… et qu’un peuple qui paie est un… etc… etc…