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sabine

— Mettons-en quatre et finissons-en… Ça vous fait rire ?

Mme de Sérigny ne répliqua rien, se contentant de le regarder d’un air doucement moqueur.

— Si, en un mois, on ne peut pas bâcler une union de bourgeois maintenant !… Je croyais que ces formalités de boutique tenaient dans le creux de la main, comme les bibelots de l’Église gallicane du père Loyson… Vous partez ?

— Il faut que j’aille retrouver Sabine qui doit être dans une de ces rages…

Pendant qu’elle quittait l’atelier, Duvicquet frottait une allumette et l’approchait de la lampe, qui flamba haute et gaie. Il s’asseyait devant une esquisse au crayon, taillait un fusain et l’écrasait sur sa toile.

— Et penser qu’il faut que l’enfant qui a vécu sous notre toit devienne la proie d’un de ces gueux qui m’ont bafoué !… Je sais bien que je le veux comme Renée ; mais pourvu que mon gendre ne vienne pas trop souvent ici mettre le nez dans mes toiles !… Et c’est moi, moi, Duvicquet, qui vais marier ma fille à un épicier ?… tonnerre !… et pour la conduire à la mairie, j’aurai des gants blancs ?… morbleu !