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taire, qui est un ami d’enfance, et que votre père connut, n’a pas osé me proposer le contrat classique, trois, six, neuf… La scène n’a pas été sans une certaine mélancolie, et je ne me suis engagé que pour trois ans… renouvelables, bien entendu, si c’est nécessaire… Je suis né en novembre 1921. Bah ! tant qu’il y a de la vie, comme on disait jadis…

— Il y a de l’espoir, acheva madame Duthiers-Boislin et ce dicton n’est pas trop stupide.

— C’est vrai que tous les proverbes sont imbéciles, remarqua M. d’Elantes. Il y en a un qui prétend que Parais appartient à ceux qui se lèvent matin, or, on ne trouve, à l’aube, que les balayeurs, les chiffonniers, les porteurs de pain et le pauvre monde qui commence tôt la journée, au lieu que les ministres, les grands financiers, les grands écrivains… et, à propos, à quelle