« Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/251 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
 
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée

Dernière version du 27 février 2021 à 15:10

Cette page a été validée par deux contributeurs.

montaient des ondes de parfums, sous les marronniers qui paraissaient lumineux, éclairés par les grappes blanches et roses de leurs fleurs semblables à des lustres.

Ils passèrent devant la petite école où le père Dorval avait enseigné, où Dominique avait fait ses premières classes.

Les fenêtres de la grande salle étaient largement ouvertes et rien n’avait beaucoup changé depuis le temps où le Président n’était qu’un enfant appliqué et pensif.

Il revit le tableau noir, l’armoire de chêne dont les vitres montraient des mesures d’étain, un globe terrestre, une boîte pleine de papillons secs comme des feuilles et piqués sur des bouchons, les cartes de France et d’Europe aux murs peints à la chaux, la chaire du maître sur une estrade, les bancs vides et les pupitres des écoliers.

Le vieil abbé Daniel, curé des Gar-