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les forçats du mariage

rais croire que je veux te tyranniser ; seulement c’est moi qui tournerai la feuille et tu me laisseras ta main.

Pendant qu’il lisait, Marcelle, la tête appuyée sur l’épaule de Robert, pensait tristement : « Déjà, au bout de huit jours, une querelle, un secret entre nous ! »

Malgré ce beau ciel plein de lumière et de gaieté, elle entrevoyait les perspectives les plus sombres.

Robert aussi, en lisant, était distrait.

Voici la lettre qui l’obligeait si impérieusement de se rendre à Paris :

« J’irai demain me promener au Luxembourg entre trois et quatre heures sur la terrasse qui domine la Pépinière. Venez-y avec le jeune homme que vous devez me présenter. Grand-mère m’accompagnera. Vous nous aborderez et nous causerons.

» Sans faute.

» Juliette. »

xI


Robert montra une grande impatience pour le départ.

À midi, il entrait chez Étienne Moriceau