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Il n’y avait alors que 358 élèves au collège. Un an après (1900-1901), leur nombre passait à 560, dont 415 internes, et le lieutenant-gouverneur accordait 20.000 roupies pour la construction de nouveaux bâtiments. De nombreuses améliorations avaient été introduites : création de surveillants de groupes, ouverture d’une pension qui, organisée d’après le système anglais, reçoit, de la part des élèves, le meilleur accueil.
Il n’y avait alors que 358 élèves au collège. Un an après (1900-1901), leur nombre passait à 560, dont 415 internes, et le lieutenant-gouverneur accordait 20.000 roupies pour la construction de nouveaux bâtiments. De nombreuses améliorations avaient été introduites : création de surveillants de groupes, ouverture d’une pension qui, organisée d’après le système anglais, reçoit, de la part des élèves, le meilleur accueil.


En 1901, 1e collège reçut la visite de Lord Curzon auquel est due l’initiative d’une souscription pour la construction d’un hôpital, souscription qui produisit 27.000 roupies. L’année suivante, on trouvait 620 élèves, dont 495 internes.
En 1901, le collège reçut la visite de Lord Curzon auquel est due l’initiative d’une souscription pour la construction d’un hôpital, souscription qui produisit 27.000 roupies. L’année suivante, on trouvait 620 élèves, dont 495 internes.


Dans la pensée de Muhsin ul-Mulk, le collège d’Aligarh devait servir de noyau à l’Université musulmane hindoue dont il réclamait la création. Cette idée, depuis, a toujours été soutenue dans les assemblées de la Muhammadan Educational Conference, notamment à celle de Delhi, en 1902, sous la présidence de l’Aga Khan.
Dans la pensée de Muhsin ul-Mulk, le collège d’Aligarh devait servir de noyau à l’Université musulmane hindoue dont il réclamait la création. Cette idée, depuis, a toujours été soutenue dans les assemblées de la Muhammadan Educational Conference, notamment à celle de Delhi, en 1902, sous la présidence de l’Aga Khan.

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REVUE DU MONDE MUSULMAN

pies), et firent si bien qu’ils réparèrent tous les préjudices causés à l’établissement.

Quelques mois après la mort de Sayyad Ahmad, à la fin de 1898, la Muhammadan Educational Conference se tenait à Lahore, et Muhsin ul-Mulk, dans une série de conférences, enthousiasmait ses coreligionnaires avec son projet d’une université musulmane. Mais, l’année suivante (septembre 1899), le Collège perdait l’homme qui, après son fondateur, avait fait le plus pour lui, M. Beck. M. Morison prit sa succession.

Il n’y avait alors que 358 élèves au collège. Un an après (1900-1901), leur nombre passait à 560, dont 415 internes, et le lieutenant-gouverneur accordait 20.000 roupies pour la construction de nouveaux bâtiments. De nombreuses améliorations avaient été introduites : création de surveillants de groupes, ouverture d’une pension qui, organisée d’après le système anglais, reçoit, de la part des élèves, le meilleur accueil.

En 1901, le collège reçut la visite de Lord Curzon auquel est due l’initiative d’une souscription pour la construction d’un hôpital, souscription qui produisit 27.000 roupies. L’année suivante, on trouvait 620 élèves, dont 495 internes.

Dans la pensée de Muhsin ul-Mulk, le collège d’Aligarh devait servir de noyau à l’Université musulmane hindoue dont il réclamait la création. Cette idée, depuis, a toujours été soutenue dans les assemblées de la Muhammadan Educational Conference, notamment à celle de Delhi, en 1902, sous la présidence de l’Aga Khan.

Nous ajouterons, à ce coup d’œil sur le passé du collège d’Aligarh, quelques détails sur les avantages matériels et intellectuels qu’il assure à ses élèves. Des conférences sont faites, soit par des indigènes, soit par des Anglais, sur des sujets extrêmement variés : histoire, géographie, enseignement, économie politique, etc.

Mme Morison, femme du principal, a ouvert une classe,