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La grandeur du piège est indéterminée. Celui dont on donne ici les proportions est garni de filets à ressort de quinze ponces sur douze : les autres grandeurs que je vais indiquer seront en rapport avec celles-ci.
La grandeur du piège est indéterminée. Celui dont on donne ici les proportions est garni de filets à ressort de quinze ponces sur douze : les autres grandeurs que je vais indiquer seront en rapport avec celles-ci.


D’abord la base E F est une petite pièce de bois, communément de hêtre, dont la longueur totale, de E en F, est de dix-neuf à vingt pouces. Sa largeur primitive est de vingt-huit a vingt-sept lignes à sa tête, à la prendre entre tes lettres D ''d''. Cette largeur va en diminuant jusqu’à l’autre extrémité comprise entre A ''a'', où elle n’est plus que de vingt-deux à vingt-une lignes. La poignée F D ''d'', est d’environ trois pouces, pris sur la longueur totale : on la voit ici découpée en espèce de pique. On sent que cette ''façon'' est indifférente, et que cette partie, uniquement destinée à servir de prise, pourroit tout aussi bien être ''tout d’une venue''. L’épaisseur de cette base est par-tout de huit lignes. J’ai dit que sa largeur primitive étoit de vingt-huit à vingt-sept lignes d’un bout, et de l’autre de vingt-deux à vingt-une, En, effet, ces largeurs n’existent plus qu’aux deux points indiqués entre D ''d'' et A ''a'' : ce qui forme deux espèces de têtes d’environ six lignes chaque d’épaisseur, et entre lesquelles le bois est entaillé et évidé de A en D, sur une longueur d’environs quinze pouces, et à huit lignes de profondeur. Cette entaille est pratiquée de l’autre côté, c’est-à-dire de ''a'' en ''d'' : ce qui ne laisse à la base, entre ses deux têtes, qu’environ douze lignes de large. On peut voir cette disposition d’une manière sensible à la figure 6, représentant la base E F vue par-derrière, et où l’espace ''e f'' indique la partie rétrécie entre les deux têtes, sur une longueur d’environ quinze pouces. La destination de cette entaille est de recevoir et loger les deux cylindres G H et ''g h'', ''mêmes figures'', sur lesquels est monté le châssis de fil de fer qui soutient le filet. Ces cylindres ont environ sept lignes de diamètre ; à chaque bout et au centre du diamètre sont plantées quatre petites broches de fer ''iiii'', ''fig''. 6, lesquelles sont reçues à ces mêmes points ''i'' par quatre tourillons, ou petits pitons percés, dont on voit les têtes. C’est dans ces tourillons que tournent les broches ou axes des cylindres : leur ressort est de fil de fer tourné en spirale, dit aussi ''ressort à boudin''. Ce sont deux branches de fil de fer implantées dans chaque cylindre par une de leurs extrémités aux points L ''l'', ''fig''. 6, et qui, après avoir embrassé ces cylindres dix ou douze fois, s’enfoncent, par leur autre extrémité dans la face supérieure de la base. À chacun de ces points G et ''g'' ''fig.'' 6, on distingue dans, les cylindres deux points noirs : ces points désignent l’extrémité de deux autres broches de fer, qui traversent diamétralement le cylindre et le débordent d’environ deux lignes en dessous seulement ; eu dessus elles doivent être rivées à fleur du bois : elles sont implantées, d’ailleurs, dans la même direction que le châssis, et elles servent, comme on va le voir tout à l’heure, à retenir les ailes déployées.
D’abord la base E F est une petite pièce de bois, communément de hêtre, dont la longueur totale, de E en F, est de dix-neuf à vingt pouces. Sa largeur primitive est de vingt-huit a vingt-sept lignes à sa tête, à la prendre entre tes lettres D ''d''. Cette largeur va en diminuant jusqu’à l’autre extrémité comprise entre A ''a'', où elle n’est plus que de vingt-deux à vingt-une lignes. La poignée F D ''d'', est d’environ trois pouces, pris sur la longueur totale : on la voit ici découpée en espèce de pique. On sent que cette ''façon'' est indifférente, et que cette partie, uniquement destinée à servir de prise, pourroit tout aussi bien être ''tout d’une venue''. L’épaisseur de cette base est par-tout de huit lignes. J’ai dit que sa largeur primitive étoit de vingt-huit à vingt-sept lignes d’un bout, et de l’autre de vingt-deux à vingt-une, En, effet, ces largeurs n’existent plus qu’aux deux points indiqués entre D ''d'' et A ''a'' : ce qui forme deux espèces de têtes d’environ six lignes chaque d’épaisseur, et entre lesquelles le bois est entaillé et évidé de A en D, sur une longueur d’environs quinze pouces, et à huit lignes de profondeur. Cette entaille est pratiquée de l’autre côté, c’est-à-dire de ''a'' en ''d'' : ce qui ne laisse à la base, entre ses deux têtes, qu’environ douze lignes de large. On peut voir cette disposition d’une manière sensible à la figure 6, représentant la base E F vue par-derrière, et où l’espace ''e f'' indique la partie rétrécie entre les deux têtes, sur une longueur d’environ quinze pouces. La destination de cette entaille est de recevoir et loger les deux cylindres G H et ''g h'', ''mêmes figures'', sur lesquels est monté le châssis de fil de fer qui soutient le filet. Ces cylindres ont environ sept lignes de diamètre ; à chaque bout et au centre du diamètre sont plantées quatre petites broches de fer ''iiii'', ''fig''. 6, lesquelles sont reçues à ces mêmes points ''i'' par quatre tourillons, ou petits pitons percés, dont on voit les têtes. C’est dans ces tourillons que tournent les broches ou axes des cylindres : leur ressort est de fil de fer tourné en spirale, dit aussi ''ressort à boudin''. Ce sont deux branches de fil de fer implantées dans chaque cylindre par une de leurs extrémités aux points L ''l'', ''fig''. 6, et qui, après avoir embrassé ces cylindres dix ou douze fois, s’enfoncent, par leur autre extrémité dans la face supérieure de la base. À chacun de ces points G et ''g'' ''fig.'' 6, on distingue dans, les cylindres deux points noirs : ces points désignent l’extrémité de deux autres broches de fer, qui traversent diamétralement le cylindre et le débordent d’environ deux lignes en dessous seulement ; en dessus elles doivent être rivées à fleur du bois : elles sont implantées, d’ailleurs, dans la même direction que le châssis, et elles servent, comme on va le voir tout à l’heure, à retenir les ailes déployées.
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Pour faire les châssis ABCD et ''a b c d'', ''fig''. i, on se sert de fil de fer normand non recuit, désigné dans le commerce par le n°. 18. On en a deux bouts de longueur suffisante, qu’on implante fortement dans chaque cylindre, de manière à former un carré long, comme on le voit ''figure'' 1. On les enfonce dans une position telle, que, dans l’état naturel du<section end="FILETS À RESSORT"/>
Pour faire les châssis ABCD et ''a b c d'', ''fig''. i, on se sert de fil de fer normand non recuit, désigné dans le commerce par le n°. 18. On en a deux bouts de longueur suffisante, qu’on implante fortement dans chaque cylindre, de manière à former un carré long, comme on le voit ''figure'' 1. On les enfonce dans une position telle, que, dans l’état naturel du<section end="FILETS À RESSORT"/>

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conséquence, comment cet ingénieux artiste est parvenu à exécuter son idée.

La figure première ; de la Planche 1re offre la tonne d’un filet à ressort monté sur sa base E F, avec ses deux ailes A B C D, et a b c d, déployées et tendues au moyen des pièces formant le ressort, et que je vais décrire toutes séparément et tour à tour.

La grandeur du piège est indéterminée. Celui dont on donne ici les proportions est garni de filets à ressort de quinze ponces sur douze : les autres grandeurs que je vais indiquer seront en rapport avec celles-ci.

D’abord la base E F est une petite pièce de bois, communément de hêtre, dont la longueur totale, de E en F, est de dix-neuf à vingt pouces. Sa largeur primitive est de vingt-huit a vingt-sept lignes à sa tête, à la prendre entre tes lettres D d. Cette largeur va en diminuant jusqu’à l’autre extrémité comprise entre A a, où elle n’est plus que de vingt-deux à vingt-une lignes. La poignée F D d, est d’environ trois pouces, pris sur la longueur totale : on la voit ici découpée en espèce de pique. On sent que cette façon est indifférente, et que cette partie, uniquement destinée à servir de prise, pourroit tout aussi bien être tout d’une venue. L’épaisseur de cette base est par-tout de huit lignes. J’ai dit que sa largeur primitive étoit de vingt-huit à vingt-sept lignes d’un bout, et de l’autre de vingt-deux à vingt-une, En, effet, ces largeurs n’existent plus qu’aux deux points indiqués entre D d et A a : ce qui forme deux espèces de têtes d’environ six lignes chaque d’épaisseur, et entre lesquelles le bois est entaillé et évidé de A en D, sur une longueur d’environs quinze pouces, et à huit lignes de profondeur. Cette entaille est pratiquée de l’autre côté, c’est-à-dire de a en d : ce qui ne laisse à la base, entre ses deux têtes, qu’environ douze lignes de large. On peut voir cette disposition d’une manière sensible à la figure 6, représentant la base E F vue par-derrière, et où l’espace e f indique la partie rétrécie entre les deux têtes, sur une longueur d’environ quinze pouces. La destination de cette entaille est de recevoir et loger les deux cylindres G H et g h, mêmes figures, sur lesquels est monté le châssis de fil de fer qui soutient le filet. Ces cylindres ont environ sept lignes de diamètre ; à chaque bout et au centre du diamètre sont plantées quatre petites broches de fer iiii, fig. 6, lesquelles sont reçues à ces mêmes points i par quatre tourillons, ou petits pitons percés, dont on voit les têtes. C’est dans ces tourillons que tournent les broches ou axes des cylindres : leur ressort est de fil de fer tourné en spirale, dit aussi ressort à boudin. Ce sont deux branches de fil de fer implantées dans chaque cylindre par une de leurs extrémités aux points L l, fig. 6, et qui, après avoir embrassé ces cylindres dix ou douze fois, s’enfoncent, par leur autre extrémité dans la face supérieure de la base. À chacun de ces points G et g fig. 6, on distingue dans, les cylindres deux points noirs : ces points désignent l’extrémité de deux autres broches de fer, qui traversent diamétralement le cylindre et le débordent d’environ deux lignes en dessous seulement ; en dessus elles doivent être rivées à fleur du bois : elles sont implantées, d’ailleurs, dans la même direction que le châssis, et elles servent, comme on va le voir tout à l’heure, à retenir les ailes déployées.

Pour faire les châssis ABCD et a b c d, fig. i, on se sert de fil de fer normand non recuit, désigné dans le commerce par le n°. 18. On en a deux bouts de longueur suffisante, qu’on implante fortement dans chaque cylindre, de manière à former un carré long, comme on le voit figure 1. On les enfonce dans une position telle, que, dans l’état naturel du