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Version du 11 mai 2021 à 07:45


Le Père Peinard du 11 juin 1893Année 5, numéro 221 (p. 6).

SALE PORC !


Un rude salaud, c’est le contre-maître Jacquemot, de l’entreprise Benoît et Bernier, des exploiteurs qui construisent la ligne de chemin de fer de Nantes à Léger.

Quand un prolo a une copine assez gironde, le contre-coup envoie le prolo balader sa viande à une vingtaine de Kilomètres, à seule fin qu’il ne puisse s’amener à la maison. Pendant ce temps, le mossieu s’en va faire du plat à la ménagère ; si elle résiste, le cochon n’y va pas par quatre chemins : « Oh, je ne vous force pas. Seulement si vous ne voulez pas, c’en est fait de votre mari ; demain, il sera renvoyé comme un propre à rien ».

De fait, ça ne manque pas ! Si la bonne bougresse a tenu bon, le lendemain son homme est foutu à la porte.

Jusqu’ici, le contre-coup n’a eu à faire qu’à des bonnes têtes ; il se pourrait bien qu’il trouve à qui parler un beau jour.

Voyez-vous qu’une riche bougresse, ayant l’air d’être gentille avec lui, s’avise de lui couper la chique avec un couteau de cuisine ?…

Ou sans aller si loin qu’elle lui foute une bonne potée d’eau bouillante sur ses fluttes à café ?…

Nom de dieu, on dit qu’un chat échaudé craint l’eau chaude. Ça doit être bien kif-kif pour les contre-coups.