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Société des gens de lettres
Achille Désauges (p. 1-492).


RÉPERTOIRE


UNIVERSEL


DES FEMMES CÉLÈBRES.


TOME Ier.


AB – BY



AVIS.

Pour éviter la coupure d’une lettre alphabétique d’un tome à un autre, inconvénient de presque tous les dictionnaires bio graphiques, chaque volume contiendra ses lettres complètes ; ce qui rendra nécessairement les uns plus forts que les autres.



IMPRIMERIE DE DECOURCHANT,
Successeur de LEBEL
RUE D’ERFURTU, n. 1, À PARIS.
RÉPERTOIRE

UNIVERSEL,

HISTORIQUE, BIOGRAPHIQUE

DES

FEMMES

CÉLÈBRES,

MORTES OU VIVANTES,

Qui se sont fait remarquer dans toutes les nations, par des vertus, da génie, des écrits, des talens pour les sciences et pour les arts ; par des actes de sensibilité, de courage, d’héroisme, des malheurs, des erreurs, des galanteries, des vices, etc., depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours ;

Par une Société de Gens de Bettres, AUTEURS DU DICTIONNAIRE UNIVERSEL.

PUBLIÉ PAR L. P. Quid ſemua possit. ( Virg. Eneid.)

TOME PREMIER.

Paris, ACHILLE DÉSAUGES, LIBRAIRE, no 5, Rue Jacob, no

ET À LA LIBRAIRIE RUE NEUVE-S.-AUGUSTIN, NO 34. M. D. CCC. XXVI.


AVERTISSEMENT.


Depuis 1769, cinq ouvrages[1] seulement ont rendu un hommage spécial à un sexe qui fait la gloire de la société autant qu’il en fait le bonheur ; encore chaque auteur, avare dans son choix, ne fait-il mention que d’un petit nombre de femmes dont les noms se sont fait remarquer dans la littérature. Cependant combien de noms, depuis plus d’un demi-siècle, méritent d’occuper une place dans l’histoire ! combien d’actions sublimes, de vertus sauvées de l’oubli ; combien de talens distingués, de productions utiles, d’ou vrages agréables, ont acquis aux femmes de nos jours des droits à la postérité !

Notre Répertoire universel comprend les femmes des nations et des temps les plus reculés, celles des époques et des nations contemporaines, qui ont obtenu ou qui méritent un genre quelconque de célébrité. La célébrité s’entend non-seulement des talens naturels, du mérite acquis, mais de la valeur et des actions d’éclat, de la beauté, de la naissance. « Combien de belles actions particulières, dit Montagne, s’en sevelissent dans la foule d’une bataille ! On у voit beaucoup de femmes guerrières et courageuses, avec les traits qui les caractérisent ; des reines et des princesses savantes politiques, qui ont prouvé qu’elles étaient capables de mieux gouverner un état que bien des souverains ; d’autres qui par leurs malheurs ont joué quelque rôle dans le monde ; des mères tendres ou barbares ; des femmes victimes de leur beauté et de leurs vertus : leur histoire fourmille de traits de sensibilité et d’héroïsme.

Il est une époque où des actions, non moins dignes de l’admiration de la postérité, ne sont pas connues et appréciées comme elles doivent l’être ; nous voulons dire dans cette révolution encore si prés de nous, et dont tous les faits sont présens à la mémoire de ceux qui l’ont traversée. Noyés dans ce gouffre profond, où tout ce qu’il y avait de grand et de généreux était à l’instant même étouffé par la barbarie, que de traits de grandeur d’âme et de tendresse héroïque ont germé du sein même des discordes civiles ! Les écrivains contemporains doivent faire connaître combien de Françaises ont surpassé les célèbres héroïnes de Rome, de Sparte et d’Athènes.

S’il est quelques femmes dont les vices et les passions font déshonneur à leur sexe, de quel éclat les actes d’humanité, les qualités brillantes du plus grand nombre n’en relèvent-ils pas l’honneur ! Beaucoup d’entre elles se sont occupées ou s’occupent avec succès des arts utiles et des études sérieuses. On a dit avec raison : L’esprit n’est point incompatible avec la beauté, les lettres avec la naissance, l’étude avec les plaisirs, les muses avec les grâces ; les femmes, destinées à plaire par les charmes de la figure, peu vent également aspirer à la gloire des talens, et cueillir autant de lauriers que de myrtes. Combien d’académiciens seraient embarrassés de citer autant de chefs d’œuvre littéraires que de certaines femmes ! Il en est quelques — unes qui se sont engagées avec succès dans le labyrinthe des sciences les plus difficiles, la géométrie, la physique, les mathématiques, la politique, la jurisprudence, l’étude des langues mortes et vivantes, etc.

Dans la foule des auteurs anciens et modernes que nous avons consultés pour notre Répertoire, nous avons préféré ceux qui jouissent de l’estime générale. Plus de six mille articles donneront au lecteur la facilité de suivre son goût.

Tout écrivain doit s’attendre à quelques éloges et à une foule de critiques, c’est l’apanage ordinaire de quiconque prend la plume ; mais l’histoien ne doit guére se promettre que des reproches et des censures. L’univers est partagé en divers gouvernemens et en différentes religions, chaque gouvernement a ses intérêts, et chaque religion ses préjugés : il est fort difficile d’adopter les récits d’un parti sans choquer l’autre. Ce qu’on doit le plus considérer, c’est l’impartialité qui doit régner dans toutes les histoires. « Qui ne sait, dit Cicéron, que la première loi de l’histoire est de n’avoir pas la témérité d’avancer un mensonge ni de déguiser une vérité, et qu’elle doit éviter tout soupçon de faveur ou de haine ? »

Il est impossible qu’un dictionnaire historique soit parfait ; depuis plus d’un siècle on corrige le Moreri ; I’on trouve des fautes dans l’Art de vérifier les dates, ouvrage de deux célèbres bénédictins, etc.

Il serait trop sévère de juger un ouvrage d’après une date. En outre, la critique devrait instruire le public des variations qui existent chez différentes na tions pour la mise en activité du calendrier grégo rien ; on n’ignore pas que ce fut en 1564. Charles IX donna, à Roussillon en Dauphiné, un édit pour faire commencer au jer janvier l’année, qui ne commençait en France que le samedi saint ou á Pâques.

Ainsi il est difficile de bien apprécier les dates, il faudrait savoir dans quelle source les divers bibliographes ont puisé.

Grégoire XIII, voulant réformer le calendrier romain, chargea un mathématicien (Louis Lilio) d’indiquer la manière la plus simple et la plus facile de rétablir l’ordre de l’année, tel qu’on le voit dans le nouveau calendrier. Il ne fallait que retrancher dix jours à l’année 1582, où l’on était pour lors, et prévenir le dérangement dans les siècles à venir. Grégoire XIII eut plus de peine à faire recevoir cette réforme par les nations, qu’à la faire rédiger par les mathématiciens. Elle fut rejetée par les protestans d’Allemagne, de Suède, de Danemarck, d’Angleterre, uniquement parce qu’elle venait du pape. Ils craignirent que les peuples, en recevant des lois dans l’astronomie, n’en reçussent bientôt dans la religion. Ils suivirent l’ancien calendrier ; et c’est de là qu’est venu l’usage d’ajouter aux dates les termes de vieux style pour ceux qui retenaient l’année julienne, et de nouveau style pour l’année grégorienne. En France, dans les Pays — Bas, dans la Grèce, on la refusa d’abord ; après eux les protestans de l’Allemagne et du Nord l’adoptèrent en 1700, l’Angleterre en 1952, la Suède en 1753.

Pour l’histoire ancienne, qu’on consulte plus de deux cents chronologistes, l’on verra qu’ils ne sont nullement d’accord. Le texte hébreu compte dans une génération dix ans, Julien en années de trois mois, et les Septante en années d’un mois ; et ainsi de suite.

Les chronologistes différent tous sur l’origine du monde. Les uns datent de 6984, 5000, 5800, etc. ; le texte hébreu, interprété par Bossuet, 4004 ; les Na zaréens, 5000 ans.

Les gymnosophistes de l’Inde et de la Chine règlent leurs calculs sur les règnes de leurs rois ou empereurs dont les annales font mention.

Les Chinois donnent au monde 29000 ans ; les Japonais, 28000 ans ; les Éthiopiens, 25000 ; les Égyptiens, 22000 ; les Celtes, 18000 ; les Persans, 24000.

Qu’on juge actuellement si les bibliographes modernes sont fondés à quereller pour une date.

RÉPERTOIRE UNIVERSEL DES FEMMES CÉLÈBRES


A

ABA, ou ABÉ, fille de Xénophane, l’un des tyrans de la ville d’Olbe en Cilicie, fut mariée dans la famille des Teucers, souverains et grands-pontifes d’Olbe, et, à la faveur de cette alliance, trouva le moyen d’établir sa domination dans cette ville et sur les pays qui en dépendaient. Marc-Antoine et Cléopâtre en conservèrent depuis la propriété à Aba ; mais après la mort d’Antoine, trente ans avant J.-C., la souveraineté et le grand-pontificat d’Olbe retournèrent dans la famille des Teucers. La princesse Aba était très-belle ; elle fut adorée du peuple.

ABAN (femme d’), l’un des commandans de l’armée mahométane qui fit le siége de Damas en 634. C’était pour la seconde fois que cette ville était assiégée par les Arabes dans la même année. Les habitans, tous chré tiens et sujets de l’empereur Héraclius, firent une sortie vigoureuse sous les ordres d’un certain Thomas, excellent capitaine. Ce jour-là même les Arabes se préparaient à donner un assaut général. Thomas, à la tête de ses troupes, les empêcha non-seulement d’exécuter ce des sein, mais les chassa des postes qu’ils avaient occupés, en en faisant un grand carnage. Il en tua plusieurs de sa propre main, et entre autres un des officiers généraux, qui s’appelait Aban. Cela irrita à un tel point la courageuse femme d’Aban, que, s’étant rendue à l’endroit où son mari avait été tué, elle blessa le porte-enseigne à la main ; ce qui donna occasion aux Mahometans de saisir l’étendard et de l’emporter. Thomas fit des efforts inutiles pour le reprendre : quoiqu’il attaquât comme un lion l’officier entre les mains duquel il l’aperçut, et quoique les machines qui jouaient de dessus les mu railles le favorisassent, il fut obligé de se retirer dans la ville, ayant perdu un œil, que la veuve d’Aban lui creva d’un coup de flèche.

ABAQUA, mère de l’empereur Maximin, successeur d’Alexandre Sévère, était alaine de nation : elle épousa le Goth Mecca. C’est dans un village de la Thrace qu’elle donna le jour à Maximin, qui resta long-temps simple berger.

ABASSA (Abbaca), sœur d’Haroun-al-Rechigd, cinquième calife abassyde. Sa beauté et ses malheurs la rendirent célèbre. Elle fut mariée par son frère à Giafard le Barmécide, à condition qu’ils ne goûteraient pas les plaisirs du mariage. L’amour fit oublier aux deux époux l’ordre qu’ils avaient reçu. Ils eurent bientôt un fils qu’ils envoyèrent secrètement élever à La Mecque. Le calife en ayant eu connaissance, Giafard perdit la faveur de son maître, et peu après la vie. (Voyez le Précis historique par Florian.) Abassa, chassée du palais, fut réduite à l’état le plus misérable. Plusieurs années après, une dame qui la connaissait, touchée de son malheur, lui demanda ce qui le lui avait attiré. Elle répondit « qu’elle avait eu autrefois quatre cents esclaves, et qu’elle se trouvait dans un état où deux peaux de moutons lui servaient, l’une de chemise, l’autre de robe ; qu’elle attribuait sa disgrâce à son peu de reconnaissance pour les bienfaits qu’elle avait reçus de Dieu ; qu’elle avouait sa faute, en faisant pénitence, et vivait contente. » Cette dame lui donna alors cinq cents drachmes d’argent, qui lui causèrent un plaisir aussi vif que si elle eût été rétablie dans son premier état… Abassa avait beaucoup d’esprit, dit-on, et faisait fort bien des vers.

ABBAT (veuve) légua en l’an III (1794) tous ses biens à la république française. Le député Oudot, à la séance du 28 frimaire an VIII (19 décembre 1799), fit refuser honorablement pour la donatrice ce legs, qui retourna à ses héritiers, en déclarant que la nation ne devait pas imiter les ci-devant corporations religieuses, qui souvent dépouillaient des familles au nom de la religion. Il ajouta que l’empereur Valentinien fut obligé de faire une loi qui déclarait nuls tous les legs faits par des femmes à des ecclésiastiques ou à des moines. (Code Theod., liv. xvi.)

Saint Jérôme, parlant de cette loi, s’écrie : « J’ai honte de le dire : il est permis aux prêtres des idoles, aux gens de théâtre, aux cochers du cirque, aux femmes publiques, de recevoir des legs et des donations ; mais cela est défendu aux clercs et aux moines, non par des princes persécuteurs, mais par des princes chrétiens. Je ne me plains point de la loi, mais je suis fâché que nous nous la soyons attirée. Le remède est bon, mais si je n’avais point de plaie, je n’aurais pas besoin d’appareil. »

Le député cita ce passage de la vie d’un saint lomme : a Saint Augustin, après avoir refusé une donation qu’un père aigri contre son fils avait faite à l’église d’Hippone, disait à son peuple : J’ai bien fait de rendre au fils cc que son père lui avait ôté dans sa colère. »

ABÉ (Louise l’). Voyez LABÉ.

ABÉLA (femme de la ville d’), de la tribu de Nephtali. David, ayant remporté la victoire sur son fils Absalon, et taillé ses troupes en pièces, avait repris tranquillement le chemin de sa capitale, persuadé qu’après une si grande défaite et la mort de leur chef, aucun des rebelles n’oserait tenir la campagne. Ce pendant un nommé Séba, fils de Bochri, de la tribu de Benjamin, fit encore révolter toutes les tribus, à l’exception de celle de Juda. Il sonna de la trompette ; ce qui, chez les Israélites, était le signal d’une guerre ouverte et déclarée ; mais, comme il n’avait pas eu le temps de rassembler les troupes des tribus confédérées, il prit le parti de s’enfermer dans Abéla, ne doutant point que l’armée royale ne se ruinât bientôt par d’inutiles efforts devant les murailles de cette place. David n’eut pas plus tôt appris les desseins pernicieux de Séba, que, sans lui donner le loisir de se fortifier, il fit marcher contre lui toutes ses troupes, sous les ordres de Joal), son général. Le siége fut mis devant Abela, et les habitans, sommés d’ouvrir les portes de leur ville et de livrer les rebelles, ayant refusé l’un et l’autre, Joab, transporte de colère, jura qu’il ferait tout passer au fil de l’épée, et qu’il détruirait la ville de fond en comble, s’ils s’opiniâtraient à la défendre ; et joignant les effets aux menaces, il commença par faire faire un dégât affreux dans la campagne. Un grand nombre de bourgs et de villages des environs devinrent bientôt la proje des flammes, après l’avoir été de l’avarice des soldats. Les maisons de plaisance n’étaient pas plus épargnées. Témoins de ces ravages, les habitans d’Abéla étaient dans la dernière consternation, et ne savaient quel parti prendre. Ils eussent infailliblement été les victimes de leur imprudence, si une de leurs concitoyennes, femme de grand esprit, n’eût pris une résolution hardie, lorsque les plus sages paraissaient en manquer. Animée par l’amour de la patrie, elle se lève au milieu du peuple, et traverse la ville en silence ; sa vue seule fait renaître l’espoir dans les cœurs les plus abattus. Inspirée par le Tout-Puissant, on la regarde comme un sauveur ; et tous, en formant des vœux pour le succès de son entreprise, la suivent de loin et sans tumulte. Elle monte sur la muraille, fait signe à la garde la plus avancée des assiégeans, et dit qu’elle veut parler au général. Joab arrive aussitôt : elle lui demande pourquoi le roi son maître employait une puissante armée pour détruire ses propres sujets, lui qui ne devait porter les armes que pour les défendre. Joab, étonné de cette hardiesse, répond que David ne regardait les habitans d’Abéla comme ses ennemis que parce qu’ils avaient donné retraite au rebelle Séba ; et que, pour preuve de ce qu’il avançait, il était encore prêt à lever le siége, si on voulait lui remettre ce traître entre les mains. Cette femme le prie de se souvenir de sa parole, et de patienter un moment. Aussitôt elle retourne dans la place publique ; et, s’adressant à ses concitoyens, elle leur représente avec tant de force et d’éloquence la grandeur du danger auquel ils s’exposaient, qu’elle les détermine sur-le-champ à se saisir du rebelle Séba, et à lui couper la tête, qui fut jetée dans le camp de Joab. Ce général, agréablement surpris, ne balança pas à décamper, suivant sa promesse ; et la ville d’Abéla dut sa conservation au courage d’une femme.

ABIGAIL. Par sa prudence et sa douceur, elle sut gagner le cœur de David, et devint son épouse. Nabal, son premier mari, homme avare et farouche, demeurait dans le désert de Mahon, et possédait plusieurs terres situées sur le Carmel. David, poursuivi par Saül, quoique souvent pressé par les plus grands besoins, avait toujours respecté ce qui appartenait à Nabal. Dans une extrême nécessité, ce prince lui envoya demander quelques rafraîchissemens pour lui et pour sa suite. Nabal les refusa, et ajouta l’insulte à son refus.

David, justement irrité, se met en marche, dans la résolution d’exterminer Nabal et toute sa maison. Cet homme brutal allait porter la peine de sa dureté, si la prudence d’Abigail n’eût détourné l’orage. Elle fit charger sur un chameau une grande quantité de vivres de toute espèce, et s’avança vers David, Elle s’inclina profondément devant lui, et lui offrit ses présens avec une grâce touchante, le priant d’excuser la brutalité de son époux. David, charmé de la douceur d’Abigail, oublia son ressentiment. Dix jours après, Nabal mourut. David, à qui les grâces d’Abigail étaient toujours présentes, lui manda qu’il voulait l’épouser. Abigail reçut cette proposition avec une humble reconnaissance, témoignant qu’elle se croyait indigne de cet honneur ; elle vint trouver David, qui l’épousa la même année de la mort du prophète Samuel, l’an 1060 avant J.-C.

ABISAG, jeune fille sunamite d’une grande beauté, dont on fit choix pour réchauffer la vieillesse de David.. Elle dormait auprès du roi, qui ne donna aucune atteinte à sa chasteté. Après la mort de ce roi, Adonias demanda cette vierge pour épouse ; mais Salomon, s’imaginant que ce n’était que pour lui ôter la couronne, le fit mourir.

ABOULAINA (fille d’), docteur célèbre parmi les Arabes, au commencement du huitième siècle. C’était une femme de beaucoup d’esprit et d’une grande beauté. Son père, qui était fort pauvre, faisait assidûment sa cour au vizir, ou premier ministre Ismaël. Un jour elle lui dit : « Mon père, vous allez tous les jours chez le vizir, ne lui parlez-vous point de vos besoins ? Oui, lui répondit le père ; mais il n’écoute point ce discours. Mais, répliqua-t-elle, ne voit-il pas votre pauvreté ? Comment la verrait-il, dit le docteur, il ne me regarde pas seulement. » Alors sa fille lui cita fort à propos ce verset contre les idoles : Ne servez point ce qui n’entend point, ce qui ne voit point, et ce qui ne vous apporte aucun profit.

ABROTA, femme de Nisus, souverain de Mégare, mérita ses regrets après sa mort, par sa bienfaisance et ses vertus. Il lui fit élever un magnifique tombeau, et ordonna que les Mégariennes porteraient à jamais des habillemens de même forme et de même couleur que ceux qu’Abrota portait dans la dernière année de sa vie. Il chercha ainsi à tromper sa douleur, en voyant dans toutes les femmes qui l’entouraient l’image de celle qu’il avait perdue.

ABROTELLE, femme de la ville de Tarente, cultiva les lettres et la philosophie. Jamblique l’a citée comme l’un des soutiens de la secte de Pythagore.

ABUSAÏD, femme du roi de Perse, qui, connaissant la sagesse et les talens supérieurs de la reine, la chargea de l’administration du royaume, au préjudice des plus habiles ministres. Cette princesse était digne d’un choix si glorieux, et sa réputation de femme de génie s’étendit dans tout l’Orient. Jamais, depuis le grand Cyrus, la Perse n’avait été si sagement gouvernée.

ABYSSINE, femme de l’Abyssinie, grand empire d’Afrique. En 164, les Abyssins, aidés des Portugais, étant en guerre avec les Maures, et ayant été vaincus dans une rencontre, leur impératrice, qui avait suivi l’armée, n’eut que le temps de gagner une hauteur, et de s’y mettre en sûreté. Une nourrice de cette princesse, femme vertueuse, qui avait avec elle deux de ses filles et d’autres femmes, se saisit d’un baril de poudre, et, pour ne pas tomber entre les mains des Maures, elle у mit le feu au milieu de sa tente, et périt ainsi misérablement avec toute sa suite.

ACARIE (Marguerite), fille d’un maître des comptes de Paris, se fit religieuse carmélite en 1607, à Paris ; en 1615, elle fut nommée supérieure des Carmélites au couvent de Tours ; en 1620, elle fut choisie pour aller apaiser les troubles excités dans le couvent de Bordeaux : elle y souffrit, durant deux ans, de grandes persécutions par son austérité pour rétablir la discipline. En 1624, elle fut élue prieure des Carmélites à Paris, rue Chapon, et en fit aussitôt clore le jardin, où les religieuses avaient des intrigues ; mais il se forma une cabale pour la faire sortir de cette maison et l’envoyer en province. Elle mourut en 1660, âgée de soixante-dix ans. Sa vie a été écrite par Tronçon de Chenevière, et publiée à Paris, en 1690, 1 vol. in-8°, On attribue à Marguerite Acarie des révélations, le don de prédire l’avenir, de guérir les maux par son attouchement, et tout ce qui sert enfin à relever, et à orner, par le merveilleux, des vertus obscures.

ACARNANIENNES (les), femmes de l’Acarnanie, province de l’Épire, en Grèce, dans l’Albanie. Après une longue guerre entre les Étoliens et les Acarnaniens, des traîtres livrèrent la ville de ces derniers à leurs ennemis. Les hommes se battirent avec courage ; des femmes prirent des armes, d’autres des pierres : quand les hommes fléchissaient, les femmes les ranimaient, en leur faisant des reproches de leur lâcheté. Elles tuèrent beaucoup d’ennemis, mais elles succombèrent, et furent massacrées avec leurs maris et leurs enfans.

ACCA LAURENTIA, femme de Faustus ou Faustulus, intendant des troupeaux de Numitor, roi d’Albe.

Elle fut la nourrice de Rémus et de Romulus, qu’on avait exposés sur le Tibre, vers l’an 794 avant J.-C. La tradition des Romains portait que ce fut une louve qui les allaita ; mais il est plus vraisemblable que la prostitution d’Acca Laurentia donna lieu à cette fable, parce qu’on appelait alors, comme on le fait encore aujourd’hui, les femmes débauchées du nom de louve. Les Romains célébraient au mois d’avril la fête qu’ils appelaient Laurentale, en l’hon neur de cette Acca Laurentia. Plutarque prétend que cette fête se faisait en l’honneur d’une autre Acca Lau rentia, fameuse courtisane, et depuis épouse de Tarun tius, noble toscan, qui amassa de grands biens par ses prostitutions, et qui, en mourant, institua le peuple romain son héritier. Le sénat, par reconnaissance, dit cet auteur, institua des jeux et une fête en l’honneur d’Acca Laurentia. Voyez l’article suivant.

ACCA LAURENTIA, ou LARUNTIA, courtisane romaine.

Il ne faut pas la confondre avec Acca Larentia ou Laurentia, surnommée Tabula, nourrice de Romulus, en l’honneur de laquelle on faisait une fête au mois d’avril. On rendait ce même honneur à celle dont il s’agit au mois de décembre, où on allait solennellement faire sur son tombeau des libations de lait et de vin ; et voici comme on en raconte la cause :

Un garde du temple d’Hercule, n’ayant le plus souvent rien à faire, passait son temps à jouer. Un jour qu’aucun de ceux qui jouaient avec lui ne l’étaient venus voir, ne sachant à quoi s’amuser, il s’avisa de prier son dieu de jouer. Les conditions furent que, si le jeu favorisait Hercule, il lui procurerait quelque heureuse aventure, et que, si lui-même perdait, il servirait au dieu un grand souper, avec une jolie fille pour passer la nuit. Il jeta les dés pour tous deux, et perdit. Il fit donc préparer un excellent souper, et fit venir Acca Laurentia, courtisane que sa beauté rendait célèbre. Il soupa très gaiment avec elle, et la fit coucher seule dans le temple, dont il ferma les portes. Hercule, dit-on, la vint trouver pendant la nuit, et se conduisit en Dieu très honnête. Il ne lui toucha point, et lui dit seulement d’aller le lendemain, de grand matin, sur la place voisine ; d’accoster le premier homme qu’elle y rencontre rait, et d’en faire son ami. Le premier qu’elle rencontra fut Taruntius, homme très-riche, qui n’avait pas encore pris de femme, quoiqu’il eût passé la fleur de sa jeunesse. Elle fit ses arrangemens avec lui ; et tant qu’il vécut, il la laissa maîtresse dans sa maison, et l’institua, par son testament, héritière de tous ses biens. Elle même ensuite, en mourant, laissa toutes ses richesses au peuple romain, qui, par reconnaissance, institua la fête dont on a parlé. L’on n’a pas beaucoup de peine à deviner que le garde du temple d’Hercule et Taruntius étaient d’intelligence, et que le ministre du dieu ne se faisait pas de peine, quand on le payait bien, d’un métier qui n’était alors que trop commun.

ACCIAIOLI, épouse du prince d’Athènes, fut nommée régente de cet état. Après la mort de son mari, Palmerio, vénitien, parvint à se faire aimer de cette princesse. Comme il était marié, il fit empoisonner sa femme, et vint recevoir la main de la princesse. Ce crime, ayant indigné les Athéniens, donna occasion au beau-frère de la princesse, nommé Franco, de se faire proclamer duc d’Athènes ; il fit arrêter la régente avec son fils, le vrai héritier de cette souveraineté, les fit conduire à Mégare, où ils furent assassinés. Franco fut attaqué par Mahomet II, que Palmerio, réfugié à Constantinople, avait excité à porter ses armes dans cette contrée. Franco fut tué en 1419.

ACCIAIOLI (Magdalena, Salvetti) naquit à Florence, et y épousa le noble Zanobi. Acciaioli réunit à la beauté l’esprit et les talens. Liée d’amitié avec Christine de Lorraine, grande-duchesse de Toscane, elle la célébra dans ses vers. Elle avait commencé un grand poème, intitulé David persécuté ou fugitif, mais elle mourut sans l’achever, en 1610. Cependant il parut au moins ce qui était fini, à Florence, en 1611, in-4o. Ce volume est rare. Ses autres poésies, dans lesquelles on trouve de l’élégance et de la pureté, ont été recueillies à Florence par Zozi, 1590, 2 vol. in-4o.

ACCO, femme à qui la tête tourna dans sa vieillesse, parce que son miroir lui dit trop clairement que sa beauté avait disparu. Dans sa jeunesse, elle ne cessait de contempler et d’adorer sa figure ; d’où vint le proverbe grec : Il se mire dans ses armes comme Acco dans son miroir.

ACERRONIA, femme, de la cour d’Agrippine, se trouvait avec cette princesse sur le navire que Néron avait fait préparer pour noyer sa mère, et qui s’entr’ouvrit à un signal donné. Il était nuit : Acerronia cria du milieu des flots qu’elle était Agrippine, qu’on sauvât la mère de l’empereur. Aussitôt elle fut assommée par l’équipage à coups de crocs et de rames. Agrippine, plus habile, et plus maîtresse d’elle-même, se sauva à la nage ; mais elle fut assassinée le lendemain. (Voyez Agrippine.)

ACESTIUM, femme athénienne. Elle descendait du fameux Thémistocle ; son grand âge et sa naissance font toute sa célébrité. On assure qu’elle vit dans sa vie six personnes de sa famille prêtres d’un temple de Cérés à Athènes ; savoir : Léonce, son bisaïeul ; Sophocle, son aïeul ; Xénocle, son père ; Themistocle, son mari ; Théophraste, son fils ; et un autre Sophocle, son frère.

ACME, fille juive, d’une illustre origine. Étant à Rome, elle s’attira l’estime de l’impératrice Livie, femme d’Auguste, qui la retint à son service, et lui accorda toute sa confiance. Voulant rendre service à Antipater, fils du grand Hérode, qui était persécuté par Salomé, sœur de son père, elle écrivit une lettre à Hérode, comme venant de la part de l’impératrice Livie, dont elle avait contrefait l’écriture. Cette lettre tendait à détruire Salomé dans l’esprit d’Hérode ; mais la fourberie fut malheureusement découverte, et Acné fat punie de mort l’an du monde 4000, le premier de Jésus — Christ.

ACMÉ, jeune Romaine. Catulle nous apprend qu’elle fut la maîtresse d’un Romain nommé Septimius. Il en parle dans l’épigramme qui commence par ces vers :

Acmen Septimius, suos amores, Tenens in gremio : Mea inquit, Acme.

Septimius, tenant entre ses bras sa maîtresse Acmé, lui dit : Ma chère Acmé, etc. »

ACTÉ, affranchie de Néron. Ce prince, dans sa jeunesse, l’aima beaucoup, et fut sur le point de l’épouser. Comme elle était d’Asie, Néron, qui voulait anoblir l’objet de ses amours, prit de là occasion d’assurer qu’elle descendait d’Attale, roi de Pergame.

ACTIA ou ACCIA, dame romaine, fille d’Actius Balbus et de Julie, sœur de César. Le père d’Actia n’était pas aussi illustre que sa mère. Quoiqu’Actius Balbus eût été décoré de la preture, on lui reprochait d’avoir exercé d’autres emplois peu honorables ; mais Actia est assez illustre par le titre de mère d’Auguste. Elle fut la seconde femme de Caïus Octavius, et c’est de ce mariage que naquit Auguste.

Les anciens historiens ont peut-être cru ajouter quelque chose à la gloire des grands hommes en racontant de prétendus prodiges arrivés à leur naissance. Ils rapportent qu’Actia, s’étant endormie dans le temple d’Apollon, songea qu’elle avait commerce avec un dragon. Lorsqu’elle fut arrivée au terme de son accouchement, elle eut un autre songe, pendant lequel il lui semblait que ses entrailles étaient enlevées au ciel, et répandues sur toute la terre : présages assurés, disent ces graves auteurs, de la suprême puissance dont Auguste devait jouir un jour. Après la mort d’Octavius, Actia se remaria à M. Philippus. Elle en eut un fils nommé L. Philippus, qui fut depuis mis à mort par l’ordre de Caligula. Actia ne goûta point le plaisir de voir son fils dans tout l’éclat de sa gloire. Elle mourut pendant son premier consulat, l’an de Rome 711.

ACUTIA, femme de Publius Vitellius ; elle fut accusée de crime de lèse-majesté par Lélius Balbus, et condamnée sous le consulat de Cneïus Acerronius et de Caïus Pontius.

ADA, fille d’Elon, prince héthéen et femme d’Esaü, Il l’épousa âgé de quarante ans, l’an 1796 av. J.-C., et en eut un fils nommé Eliphas. L’Écriture nous apprend qu’Isaac et Rébecca n’approuvèrent point ce mariage d’Esaü avec une fille étrangère et réprouvée par leur loi.

ADA, reine de Carie, fille d’Hécatomus. Suivant la coutume des Cariens, elle épousa son frère Hidricé, et gouverna avec lui pendant sept ans. Hidricé étant mort, Ada régna seule l’espace de quatre ans, au bout desquels la couronne lui fut ravie par son jeune frère Pexadore. Pour soutenir son usurpation, Pexadore rechercha l’alliance d’Orondaobate, satrape du roi de Perse, et lui donna en mariage sa fille Ada. Après la mort de son beau-père, le satrape s’empara du trône de Carie ; mais il n’en jouit pas long-temps. Alexandre, dans le cours de ses conquêtes, étant entré dans la Carie, Ada vint implorer son secours. Alexandre prit et rasa la ville d’Halicarnasse, après en avoir chassé Orondaobate ; il soumit ensuite toute la Carie, et en laissa le gouvernement à la reine Ada, 333 ans av. J.-C.

ADA, comtesse de Hollande, succéda, en 1203, à son père Thierry VII. Elle épousa un comte de Tooz ; mais ni ses sujets ni les princes voisins n’approuvèrent ce mariage. Guillaume ſer, frère de Thierry, profita du mécontentement général pour se rendre maître de la Hollande, vers l’an 1204.

ADALINDE, ou ADÉLAIDE, ou ADÉLVIDE. On donne ce nom à une concubine de Charlemagne, qui fut mère de Thierry. L’histoire n’en dit rien de plus.

ADAM (Madeleine-Caroline-Gasparine), veuve de Louis-François Gravaud, née à Berlin, domiciliée à Paris. (Le père de son mari était l’inventeur des porcelaines de France établies à Sèvres.) Elle fut condamnée à mort, âgée de quarante et un ans, comme entretenant des correspondances avec le brigand appelé roi de Prusse, le 22 décembre 1793 (2 nivôse an II), par le tribunal révolutionnaire de Paris.

ADELAIDE (sainte), fille de Mengendose, comte de Gueldre, morte en 1015, au monastère de Notre-Dame, à Cologne, dont elle était abbesse. Ce monastère avait été fondé par le comte son père, ainsi que celui de Bellich ou Villich-sur-le-Rhin. On ignore les motifs qui ont fait reconnaître Adélaïde comme sainte.

ADÉLAIDE, reine de France, seconde femme de Louis II, dit le Bègue, et sœur de Wilfrid ou Wilfied, abbé de Flavigni en Bourgogne. On croit que ce prince l’épousa plus par obéissance que par inclination, et que Charles le Chauve, son père, à l’insu duquel il avait contracté un premier mariage avec Ansgarde, le força de prendre Adélaïde. Quoi qu’il en soit, après la mort de Charles, Louis le Bègue, affranchi de l’autorité paternelle, voulut renvoyer sa seconde femme. Il la garda cependant, mais il ne la fit point couronner.

Il est à présumer qu’Adélaïde aurait joui de tous les droits de reine, si le roi son époux eût vécu plus longtemps : elle avait su déjà rendre Louis sensible, et lorsque ce prince mourut, en 879, après dix-huit mois de règne, elle était grosse de quatre mois. Elle fut mère de Charles III, dit le Simple, qui ne monta sur le trône qu’en 898. On ignore le temps de la mort d’Adélaïde.

ADELAIDE, ADÉLAIS ou ALIX, reine de France. Elle était femme de Hugues Capet, roi de France en 987, et mère de Robert.

On ne connaît ni sa famille ni le temps de sa mort. Un fragment de l’histoire de France marque qu’elle était fille d’un comte de Poitou. Les historiens modernes croient qu’elle était fille de Guillaume III, dit Tête d’Etoupe, duc de Guienne, probablement le même que ce comte de Poitou. Helgaud dit qu’elle était italienne, ou venue d’Italie ; et, suivant cet auteur, elle fit bâtir le monastère de Saint-Frambault, à Senlis ; mais ce qu’on ne révoque point en doute, c’est qu’elle est la tige maternelle de la maison régnante. Adélaïde vivait encore en 987, après le couronnement de Hugues Capet.

ADÉLAIDE ou ADÉLAIS de Maurienne ou de Savoie, reine de France.

Elle était fille aînée de Humbert II ; sa mère, nommée Gisle ou Gizèle de Bourgogne-Comté, était nièce du pape Calixte II. Elle épousa en 1115 Louis VI, dit le Gros, roi de France ; et ce mariage fut conclu à la sollicitation d’Yves, évêque de Chartres, comme on l’apprend par une de ses lettres : c’est la 23ge. Le prélat y remontre à Louis que les intérêts de la religion et ceux de l’État exigent qu’il épouse Adélaïde.

« Elle est, dit-il dans cette lettre, d’un âge convenable, d’une naissance illustre, et passe pour avoir beaucoup de vertu et de mérite : on respecte ses sentimens, on estime ses mœurs. C’est enfin une alliance que le Ciel approuvera, et à laquelle applaudiront tous ceux qui prennent sincèrement vos intérêts. Ce mariage, ajoute-t-il, est d’autant plus nécessaire, que vous êtes sans en fans, et que, si vous mouriez sans laisser de successeur, il serait à craindre qu’on ne vît naître des désordres et des factions qui déchireraient cruellement la France : au contraire, par la naissance d’un prince, la paix de l’État et celle de l’Église sont assurées. »

Adélaïde vécut dans une grande union avec le roi son époux, pendant vingt-deux ans ; elle eut de lui six Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/31 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/32 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/33 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/34 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/35 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/36 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/37 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/38 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/39 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/40 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/41 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/42 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/43 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/44 Page:Répertoire universel des femmes 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ANASTASIE, fille de Constance Chlore, et sœur du grand Constantin. Elle épousa Bassien, après la mort duquel on croit qu’elle se remaria à Lucius Ranius Aconcius Optatus, qui fut créé patrice de Constance, revêtu de la dignité de consul en 334, et mis à mort par l’ordre du même empereur. Anastasie fit construire à Constantinople des bains publics, qui de son nom furent appelés Anastasiens.

ANASTASIE, sœur des empereurs Valens et Valentinien.

ANASTASIE, femme de l’empereur Tibère, morte en 594. Tibère n’était encore que particulier lorsqu’il l’épousa, et il tint son mariage secret jusqu’à ce qu’il fût monté sur le trône : c’est même à cette feinte qu’il dut la couronne. L’impératrice Sophie, qui avait des prétentions secrètes sur lui, ignorant que sa foi fût en gagée, le fit nommer césar par Justin, et ne fut désabusée que lorsqu’elle n’eut plus le pouvoir de lui nuire. Anastasie laissa deux filles, dont l’une fut mariée à l’empereur Maurice, et eut la douleur de voir tous ses enfans impitoyablement massacrés par l’ordre du tyran Phocas.

ANASTASIE, femme de Constantin Pogonat, et mère de Justinien Rithomer. La vie de cette princesse, depuis la mort de son époux, ne fut qu’une suite de malheurs. Son fils, oubliant les sentimens de la nature, la traita avec la dernière indignité. Quelque temps après, elle vit ce même fils banni et mis à mort ; spectacle qui lui eût paru doux, après les outrages qu’elle en avait reçus, si elle eût pu oublier qu’elle était sa mère. Elle se réfugia, avec son petit-fils Tibère, dans la fameuse église de Notre-Dame, au faubourg des Blaquernes ; mais la fureur du soldat ne respecta point cet asile ; et son fils, arraché de ses bras, fut massacré à ses yeux. On ignore quelle fut ensuite sa destinée.

ANAXARÈTE, princesse du sang royal de Teucer. Elle traita avec tant de rigueur Iphis, qui l’aimait avec passion, que ce malheureux amant se pendit de désespoir à la porte même d’Anaxarète. Selon la fable, Vénus, irritée contre cette cruelle, la métamorphosa en rocher. La vérité est que, touchée subitement et attendrie à la vue du cadavre d’Ipbis, elle se donna volontairement la mort.

ANCHITÉE, femme de Cléombrote, roi de Sparte. L’amour de la patrie l’emporta dans son cœur sur les sentimens de la nature. Son fils Pausanias, condamné à mort par les éphores, pour avoir voulu livrer sa patrie à Xerxes, roi de Perse, se réfugia dans le temple de Mi nerve, qui était un asile inviolable. Anchitée, ne reconnaissant plus son fils dans un traître, boucha elle-même une des portes du temple par où il pouvait s’échapper, pour qu’il mourût de faim. Pausanias y périt en effet la troisième année de la Lxxvie olympiade, 474 av. J.-C.

ANCRE (Éléonor Doti, maréchale d’). Voyez GaLIGAI.

ANDELAN ou ANDLAN ( Mezières du Crest) épousa en premières noces le marquis de Saint-Aubin, et en deuxièmes noces le baron d’Andelan, gentilhoinme alsacien. Cette dame ne se fit connaître dans la littérature qu’à l’âge de quarante-huit ans. Elle a publié deux romans qui ont eu du succès : 1° le Danger des liaisons, ou Mémoires de la baronne de Blémont, 1763, 3 vol. in-12 ; 2° Mémoires, en forme de Lettres, de deux jeunes personnes de qualité, 1965, 2 vol. in-12. On lui doit encore des Élémens historiques de géographie, 1772, i vol. in-12.

ANDOCHIE et ALCYDES, filles d’Antipbane, prince de Thèbes, se tuèrent de désespoir, voyant la résolution que leurs amans avaient prise de ravager leur pays ou de les enlever.

ANDOIN (Diane de Corisandre d’), veuve du comte de Grammont, fut, durant l’espace de dix mois, la neuvième maîtresse de Henri IV, roi de France.

ANDRÉ (les deux filles d’), roi de Hongrie, furent réduites à la plus simple condition par Charles III, roi de Naples, pour n’avoir pas voulu se rendre à ses désirs. Ces deux demoiselles résolurent de s’en venger et de faire remonter leur famille sur le trône. Pour y parvenir, elles mandèrent Charles, sous prétexte de lui communiquer des nouvelles très intéressantes, et le firent massacrer dans leur appartement, l’an 1386.

ANDRÉ MILANTIA, femme du célèbre canoniste Jean, n’est connue que parce que son mari dit, en différens endroits de ses ouvrages, qu’il avait appris d’elle beaucoup de choses. On voit par là qu’elle était femme d’esprit. Elle disait, entre autres choses, « que si les noms étaient en vente, les pères et mères devraient en acheter de beaux pour leurs enfans. » Cette idée, qui ne paraît qu’une niaiserie, est de fort bon sens : il n’est pas rare qu’un nom ridicule empêche celui qui le porte d’arriver où son mérite le pourrait conduire. Jean André, fils d’un prêtre appelé Baniconti, et d’une concubine nommée Novella, mourut de la peste à Bologne en 1348, après avoir été quarante-cinq ans professeur en droit canonique. Il le fut à Pise, il l’était, en 1330, à Padoue, et finit par l’être à Bologne. C’est là que sa réputation fut dans son plus grand éclat. Il eut un fils illégitime appelé Banicontius, qui fut homme de mérite, dont on a quelques traités de droit, et qui mourut avant lui.

ANDRÉ-CALDERINI (Novella), fille de Jean André et de Milantia, joignit à une grande beauté beau coup de science. Son père la fit instruire dans les belles lettres avec soin, et la mit ensuite à l’étude du droit. Elle y fit de si grands progrès, que par la suite elle remplaçait son père quand quelque affaire ou quelque incommodité l’empêchait d’aller faire leçon. Comme cependant il craignait que sa jeunesse et sa beauté ne fussent matière à distraction pour les auditeurs, il avait soin qu’elle fût cachée d’un rideau. Christine de Pise, qui vivait en France à la cour de Charles VI, environ soixante ans après la mort d’André, rapporte, dans la Cité des Dames, ouvrage imprimé à Paris en 1536, cette particularité dont aucun autre auteur, même le Panziroli, n’ont parlé ; mais Christine, étant italienne et presque contemporaine, devait être bien informée. Ce fut pour faire honneur au nom de sa fille et de sa mère, qu’André publia, sous le titre de Novelles, son commentaire sur les décrétales de Grégoire IX. Novella fut mariée par son père à Jean Calderini, savant canoniste ; et sa sœur Bétina, c’est-à-dire Elisabeth, épousa Jean de Saint-George, célèbre professeur de droit canonique à Padoue et à Bologne. On ne dit pas que Bétina fût aussi savante que Novella.

ANDRÉINI (Isabelle), l’une des plus célèbres comédiennes de son temps, née à Padoue en 1562. Elle fut associée à l’académie des Intenti de Padoue, sous le nom d’Accesa, et épousa François Andréini, comédien et poète italien, qui fit d’abord le rôle d’amoureux, et le quitta pour celui de capitan, dans lequel il se fit appeler il capitan Spavenlo. Elle fit un voyage en France, où tous les seigneurs de la cour lui firent beaucoup d’accueil, et mourut à Lyon en 1604. Son mari témoigna son regret de l’avoir perdue, par des poésies dans lesquelles il célèbre les talens, les bonnes qualités et la conduite régulière d’Isabelle : louanges que celles de sa profession n’ont guère coutume de mériter ; et par cette épitaphe qu’il fit mettre sur sa tombe :

ISABELLA ANDREINA Patavina, mulier magna virtute prædita, hones tatis ornamentun, maritalisque pudicitiæ decus, ore facunda, mente foecunda, religiosa, pia, Musis amica, et artis scenicæ capul, hic resurrectionem expectat.

Ob abortum obiit ir idus junii 1604, annum agens 42. Franciscus ANDREINUs mostissimus posuit.

En voici le sens :

« Isabelle Andreini de Padoue, femme douée d’une grande vertu, l’ornement de l’honnêteté et l’honneur de la chasteté conjugale, éloquente dans ses discours, féconde par son esprit, religieuse, pieuse, amie des Muses, et la première dans l’art du théâtre, attend ici la résurrection.

» Elle mourut d’une fausse couche, le 4 des ides (le 10) de juin, dans sa quarante-deuxième année. François ANDRÉINI, inconsolable, lui a dressé ce monument. »

Il nous reste d’Andréini la Mirtilla favola, pastorale imprimée à Vérone, en 1588, et réimprimée plusieurs fois à Milan, rime, Milan, 1601, in-4o ; un recueil de poésies diverses, sous ce titre : Fragmenti d’alcuna scritture, recueillies et publiées depuis sa mort, + par son mari, Venise, 1625. Tous ces ouvrages portent le nom d’Isabella Andreini, Comica Gelosa, Elle a composé trois traités en faveur de la comédie et des comédiens, publiés à Paris en 1625 : ils sont fort rares. C’est elle que Gherardo Bologni loue sous le nom de Filli, dans des vers qui sont à la suite du Caporali, im primé à Milan, 1585 ; et l’on voit dans la préface de.son Canzonnière son éloge, de la façon d’Ericius Puteanus.

ANDROCLÉE, célèbre par son amour pour la patrie, était de Thèbes en Béotie. Les Thébains étaient en guerre avec les Orchoméniens : on consulta l’oracle, qui répondit que les Thébains seraient vainqueurs si le plus noble d’entre eux voulait se dévouer pour le salut de sa patrie. Antipène, père d’Androclée, était le plus illustre d’entre les Thébains ; mais il refusa de se sacrifier pour le salut commun. Androclée et sa sœur Alcis, plus cou rageuses que leur père, se donnèrent volontairement la mort. Les Thébains, pour honorer leur vertu, leur firent dresser, dans le temple de Diane-Euclie, la figure d’un lion.

ANDROMAQUE, femme d’Hector, fille d’Eétion, roi de Thèbes en Cilicie. Homère, au xive livre de l’Iliade, fait tomber, dans un même jour, sous les coups d’Achille Eétion et sept fils qu’il avait. Darès le Phrygien représente Andromaque comme « ayant les yeux brillans, la peau blanche, la taille haute ; » il ajoute qu’elle était « belle, modeste, sage, affable et chaste. » Elle aima tendrement son mari et ses enfans ; et l’on a dit « qu’Hector en avait usé si bien à son égard, qu’il ne l’avait jamais exposée au déplaisir à quoi les femmes des grands héros sont si sujettes. » Ces paroles sont de Bayle ; mais cet écrivain, à qui rien n’échappe, avertit qu’Euripide n’en est pas convenu. Ce poèle, en effet, dans sa tragédie d’Andromaque, fait dire à cette princesse « que sa tendresse pour Hector s’était étendue jusqu’à ses maîtresses, et qu’elle avait nourri de son lait les enfans qu’il avait eus d’elles. » Le scoliaste d’Euripide avoue qu’un historien, qui se nommait Anaxicrate, avait dit qu’Hector avait laissé deux fils légitimes nommés Amphineus et Scamandrius, qui trouvèrent le moyen d’échapper aux Grecs, et de plus un fils naturel qui s’appelait Palétère, et qui fut pris dans Troie ; maiş, en même temps, il accușe son auteur d’avoir falsifié l’histoire, et soutient qu’Hector n’eut jamais aucun bâtard.

Comme son père et ses frères, Andromaque vit mourir son époux de la main d’Achille : ce coup funeste la plongea dans l’affliction. Elle eut cependant le courage, si l’on en croit Dictys de Crète, dans son troisième livre, d’aller avec Priam à la tente d’Achille, pour re demander le corps d’Hector ; et d’y paraître, pour émouvoir la pitié du vainqueur, en menant devant elle ses deux fils, Astyanax, nommé par quelques-uns Scamandrius, et Laodamas. Quelque douleur qu’elle eût de la mort d’Hector et de celle d’Asytanax, que l’on croit communément avoir été précipité du haut d’une tour par les Grecs ; quel que fût le surcroit de chagrin que sa propre captivité lui dût causer, elle y survécut cependant.

Après le sac de Troie, elle échut en partage à Néoptolème, autrement Pyrrhus, fils d’Achille. Ovide, comme il le dit dans le vie livre de son Art d’aimer, n’aurait pas prié Andromaque d’être son amie, » tant il la trouve indifférente, tant il la croit peu amoureuse. Moins délicat ou moins voluptueux qu’Ovide, Pyrrhus trouva des charmes à la froide veuve d’Hector, et la douleur de cette veuve de l’empêcha pas d’obéir aux ordres d’un maître qui voulut qu’elle partageât son lit. Elle en eut trois fils, que Pausanias, livre 1er, nomme Molossus, Pielus et Pergamus. Le scoliaste d’Euripide appelle l’aîné Pyrrhus, le second Molossus, le troisième Eacide, Servius ne parle que de Molossụs, que le poète Eacide fait la tige des rois de Molossie, au lieu que Pausanias les fạit descendre de Pielus. Nous parlerons plus bas de Pergamus.

Tous les anciens s’accordent assez à dire qu’Hélénus, fils de Priam, et compagnon de la captivité d’Andromaque, fut son second mari. De ce mariage vint Cestrinas, qui, lorsque son père fut mort, et qu’on eut remis le royaume d’Epire à son frère Molossus, fils de Pyrrhus, alla s’établir, avec une troupe d’Epirotes qui voulurent bien le suivre, dans une province au-delà du fleuve Thiamis.

Andromaque, destinée à survivre aux auteurs de sa fécondité, sortit d’Epire avec Pergamus, l’un des fils qu’elle avait eus de Pyrrhus, pour lequel peut-être elle avait quelque prédilection, et le suivit en Asie, où Pausanias dit que Pergamus disputa la souveraineté de la ville de Teuthranie au prince Aréus, avec lequel il se battit en duel, et qu’il tua ; que, resté maître de la ville, il la nomma Pergame, de son nom, et que l’on y voyait son tombeau et celui de sa mère.

C’est de Molossus, fils de Pyrrhus et d’Andromaque, qui fut roi d’Epire après la mort d’Hélénus, que bien des auteurs ont fait descendre tous les rois de ce pays, jusqu’à ce Pyrrhus si célèbre qui fit la guerre aux Romains.

ANEN (Euphrosine), femme poète allemande, née à Colberg, 1677. Elle possédait très-bien les langues grecque, latine et française. Elle épousa en secondes noces un riche négociant nommé Martin Hennecke, de Colberg. Elle mourut en 1715, après avoir publié des poésies latines et allemandes, dont on trouve la liste complète dans l’ouvrage d’Oebrich concernant l’histoire de la littérature.

ANGÉLA MERICI, OU ANGÉLA DE BRESCIA, née à Dezenzano, sur le lac de Garda. Elle fonda, en 1527, les Ursutines à Brescia, et mourut en 1548, âgée de trente-quatre ans. On peut considérer les Ursulines comme une espèce de Jésuites femelles. Leur destination première fut aussi de s’opposer aux progrès de la ré forme. Aux trois vœux ordinaires de l’état religieux, les professes de cet ordre ajoutaient celui de se consacrer à l’instruction des jeunes filles dans les principes de l’Église, romaine. Un des articles secrets de leur réglement était d’avoir, autant que possible, pour confesseurs, directeurs et aumôniers de leurs maisons, des pères jésuites. (C. Villers, Essai sur la Réform, de Luther, 3e édition, page 298.)

ANGENNES. Voyez RAMBOUILLET.

ANGILBERGE ou ANGELBERGE, impératrice d’Occident, femme de Louis II, empereur et roi d’Italie, fils de l’empereur Lothaire Ier, petit —fils de l’empereur Louis le Débonnaire, et frère de Lothaire, roi de Lorraine, et de Charles, roi de Provence.

On ne sait rien de certain de l’origine de cette princesse. Du Bouchet la dit fille d’un duc de Spolette, qu’il ne nomme pas, et ne rapporte rien à l’appui de son opinion. MM. de Sainte — Marthe lui donnent pour père Éticon Welf, fils d’Éticon, duc de Souabe ; mais Conradi de Lichtenau, plus connu sous le nom de l’abbé d’Us perg, qui s’étend beaucoup, dans sa chronique, şur la maison Welf, descendue de ce duc de Souabe, ne fait, nulle mention d’Angilberge, qui assurément, comme femme d’un empereur, ne devait pas être oubliée. Le Campi, dans son Histoire ecclésiastique de Plaisance, et d’autres, disent.Angilberge fille de Louis le Germanique, ainsi nommé parce qu’il était roi de Germanie ; mais on ne trouve point son nom parmi les enfans légitimes de ce roi, que les anciens nous ont fait connaître ; et l’on supposerait témérairement qu’elle en était fille naturelle. Le roi Louis le Germanique étant frère germain de l’empereur Lothaire Ier, Angilberge et Louis II étaient cousins germains, et l’on sait qu’au neuvième siècle l’usage des dispenses, dans un degré si proche, ne s’était pas encore introduit. Mais, sans recourir à cette raison, Le Campi se trouve pleinement réfuté par Louis le Germanique lui-même. Muratori, dans les disserta tions xi et xiu de ses Antiquités d’Italie, rapporte un diplôme de ce prince, qui, parlant de cette princesse, la qualifie « notre chère et spirituelle fille Engilpirge ; » ce qui veut dire uniquement qu’elle était sa filleule ; et c’est ce qui donne en même temps lieu de la croire allemande et d’illustre naissance, puisqu’elle avait été levée, des fonts de baptême par le roi de Germanie.

Angilberge fut une princesse habile et courageuse, mais haute, dure et trop avide de richesses peu s’en fallut que ses défauts ne fissent, comme on verra plus bas, perdre à l’empereur son mari le trône et la vie. On apprend d’un document historique rapporté dans la dissertation xxıi des Antiquités d’Italie, qu’en 864 ou 865, Gualbert ou.Walbert, évêque de Modène, commissaire de l’empereur Louis, mit Angelberge en possession de la court de Wardistalla ; aujourd’hui la ville de Guastalla. Cette princesse, en 866, alla visiter, avec l’empereur, le mont Cassin, où l’abbé Béthaire les reçut avec la plus grande magnificence : Louis confirma tous les privileges de ce monastère, mais on ne dit pas qu’Angilberge l’ait enrichi de ses dons.

Adrien II, qui monta sur la chaire de saint Pierre à la fin d’avril 867, eut, comme on l’apprend des annales de saint Bertin, un horrible sujet d’affliction, dans lequel Angilberge trouva de quoi satisfaire son avarice. Il avait été marié dans sa jeunesse ; et depuis, du consentement de sa femme Stéphanie, il avait embrassé ; l’état ecclésiastique. Quand il fut élu pape, Stéphanie vivait encore, avec une fille nubile dont il était le père, et qui fut fiancée quelque temps après avec un jeune homme d’une des nobles maisons de Rome. Anastase, noble romain, et cardinal du titre de Saint-Marcel, que Léon IV avait déposé parce que ses mœurs étaient scandaleuses, et qu’Adrien II, au : commencement de son pontificat, eut la faiblesse de rétablir, avait un frère nommé Éleuthère, qui devint amoureux de la fille d’Adrien et de Stéphanie. Il sut lui plaire, la dégoûta. de l’amant qu’elle devait épouser, l’enleva, de son consentement, et l’épousa. Le pape eut le bonheur de retirer sa fille des mains de ce ravisseur ; mais celui-ci, dés espéré d’avoir perdu l’objet de są tendresse, s’introduisit dans la maison de Stéphanie, et tua la mère et la fille. On l’arrêta incontinent et, il fut mis en prison. Arsène, père d’Anastase et d’Éleuthère, n’avait pas attendu ce second forfait de son fils pour aller à Bénévent implorer la clémence de Louis. S’il ne réussit pas d’abord auprès de l’empereur, il s’assura, par de, très-riches présens, la protection de l’impératrice. La mort de ce malheureux père, survenue, bientôt après, laissa jouir tranquillement Angilberge de tout ce qu’elle s’était fait donner, et « la dispensa, dit l’Abrégé chronologique de : l’histoire d’Italie, des injustices auxquelles elle devait se prêter. Elle en fit une cependant, car, ayant prévenu l’empereur, ce ne fut qu’à force de sollicitations qu’Adrien obtint des commissaires, qui jugèrent Éleuthère suivant les lois romaines, et le condamnèrent à mort. ».

L’affaire que Lothaire, roi de Lorraine, eut avec le saint Siége, parce qu’il avait renvoyé la reine sa femme, sans cause et sans procédure légitime, pour épouser une concubine qui s’appelait Waldrade, fut pour l’impéraPage:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/169 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/170 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/171 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/172 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/173 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/174 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/175 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/176 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/177 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/178 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/179 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/180 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/181 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/182 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/183 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/184 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/185 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/186 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/187 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/188 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/189 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/190 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/191 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/192 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/193 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/194 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/195 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/196 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/197 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/198 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/199 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/200 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/201 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/202 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/203 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/204 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/205 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/206 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/207 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/208 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/209 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/210 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/211 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/212 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/213 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/214 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/215 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/216 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/217 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/218 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/219 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/220 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/221 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/222 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/223 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/224 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/225 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/226 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/227 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/228 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/229 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/230 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/231 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/232 prince de Tagliacozzi. Le xvie siècle la compte parmi les femmes qui l’ont illustré. Elle se signala par son courage, par sa capacité dans les affaires et par sa prudence ; la beauté était son moindre avantage. Elle déploya toutes ses qualités dans les querelles que les Colonne eurent avec Paul IV. On lui défendit de sortir de Rome, et on l’aurait même arrêtée, sans les égards dus à son sexe. Elle mourut l’an 1577. Les vers que les beaux esprits du temps firent à sa louange ont été pu bliés à Venise en 1558, sous le titre de Tempio alla divina signora Aragona.

ARAGON (Tullie d’), née à Naples, descendait de la branche royale d’Aragon, et se distingua par son esprit et ses ouvrages vers l’an 1550. Dès sa jeunesse, elle vint à Rome, puis elle s’établit à Venise, où ses talens la firent rechercher de tous les amis des lettres. On lui doit 1 ° des Poésies recueillies en 1547, à Venise, chez Giolito, productions remplies d’agrément et de finesse ; 20 Traité de l’infinité de l’amour, écrit en prose, et publié aussi à Venise ; 3º Il Meschino, espèce de poème épique, dont le héros, Guérin Durazzo, a le même but que Télémaque, et parcourt plusieurs pays pour trou ver son père. Tullie d’Aragon fut éperdûment aimée de Muzio, qui la célèbre dans le troisième livre de ses Lettres, et lui consacre, sous le nom de Thalie, le plus grand nombre de ses vers.


ARBLAY (miss Burney, femme d’). Le plus grand éloge qu’on puisse faire des romans de cette dame, c’est que tous ont été traduits en français ; les principaux sont : Avélina, ou l’Entrée d’une jeune orpheline dans le monde, 1777, 3 vol. in-12 ; Camilla, ou la Peinture de la jeunesse, 1796, 5 vol. in-12 ; Cécilia, ou Mémoire d’une jeune héritière, 1814, 5 vol. ; la Femme errante, ou les Embarras d’une femme, 1814, 5 vol. ; le jeune Cleveland, ou Traits de nature, 1815, 4 vol. in-12 ; le Voisin de campagne, ou le Secret, 1820, 5 vol. in-12.

ARBOUSE (Marguerite Veny d’) naquit en Auvergne. Louis XIII la tira du monastère de Saint-Pierre de Lyon, où elle était religieuse, pour lui donner l’abbaye de Notre-Dame du Val-de-Grâce. Sa première pensée en y entrant fut d’y établir la réforme, et de la maintenir par de sages réglemens. Elle se démit elle-même de son abbaye en faveur de l’abbesse triennale, qui fut élue en 1626, et mourut en odeur de sainteté, le 16 août de la même année, à Séry, près de Dun-le-Poi, où elle était allée pour établir la régularité dans un monastère. L’abbé Fleury a écrit sa vie, in-8°, 1685.

ARBUSCULA, célèbre comédienne dont parle Ho race, qui, ayant été sifflée par le peuple et applaudie par les chevaliers, dit avec affectation « qu’elle se con tentait de l’applaudissement des honnêtes gens. » Atticus, écrivant un jour à Cicéron, lui demanda si Arbus cula avait bien joué dans l’Andromaque d’Ennius, que l’on venait de représenter. Cicéron lui répond qu’elle avait plu extrêmement, valdè placuit.

ARCADIE, fille d’Arcadius, et sœur de l’empereur Théodose II, illustra sa haute naissance par ses vertus. Le patriarche Atticus lui dédia son Traité de la foi et de la virginité. Elle fit bâtir les bains Arcadiens à Constantinople, et mourut dans cette ville, à l’âge de quarante-cinq ans, l’an 444.

ARCHAMBAULT (mademoiselle) naquit à Laval en 1724. Elle a publié une dissertation sur cette question : Lequel de l’homme ou de la femme est plus capable de constance ? Paris, 1950, 1 vol. in-12. La question est jugée depuis long-temps en faveur de la femme.

ARCHIDAMIE, fille de Cléonyme, roi de Sparte, ayant appris qu’on délibérait dans le sénat si l’on enver rait les femmes dans l’ile de Crète pendant la guerre du Péloponèse, entra dans l’assemblée l’épée à la main, et demanda fièrement aux hommes s’ils pensaient que les femmes lacédémoniennes pussent survivre à la ruine de leur patrie ? Cette fermeté fit renoncer à ce projet et cesser la délibération.

ARCHILÉONIDE, femme spartiate, célèbre par son courage. Son fils fut tué dans un combat. Sa mère de manda s’il était mort vaillamment. Des étrangers lui répondirent qu’il ne pouvait pas y avoir à Lacédémone de soldats si courageux. « Détrompez-vous, répondit elle, mon fils était brave, mais, grâces au Ciel, ma patrie renferme encore plusieurs hommes dont la valeur sur passe peut-être la sienne. »

ARCONVILLE (Geneviève-Charlotte d’Arlusthiroux d’), née à Paris en 1720, morte le 28 décembre 1805. Elle était belle-sœur du respectable Angran d’Alleray, lieutenant civil du Châtelet de Paris, et l’une des victimes de la révolution. Madame d’Arconville, savante, mais pénétrée de prévention contre les femmes de lettres, publia tous ses ouvrages sous le voile de l’aponyme. Cette dame est du petit nombre des femmes auteurs qui doivent faire exception à cette règle sévère : sciences, histoire, morale, littérature, tout était du ressort de madame d’Arconville. Elle a publié, en 1756, Avis d’un père à sa fille ; en 1959, Leçons de chimie, de Shavo, Paris, in-40 ; ouvrage précieux. Madame d’Arconville y, a ajouté des découvertes nouvelles, et a tracé avec clarté et habileté la naissance et les proPage:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/236 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/237 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/238 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/239 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/240 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/241 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/242 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/243 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/244

ARNAULD (Marie-Angélique de Sainte-Magdeleine), sœur d’Antoine Arnauld, née en 1591, religieuse à huit ans, et, contre le réglement, nommée abbesse de Port Royal-des-Champs à onze ans, mit la réforme dans son abbaye à dix-sept. Elle fit revivre dans cette maison l’esprit de saint Bernard. La réforme de l’abbaye de Maubuisson, gouvernée par la sœur Gabrielle d’Estrées, lui causa bien des sollicitudes. Elle transféra ensuite son monastère des champs à Paris, et obtint du roi que besse serait élective et triennale. Elle mourut en 1661, également célèbre par sa vertu, par son esprit et son sa voir. Sa sæur, la mère Jeanne-Catherine-Agnès-de-Saint Paul, publia deux livres : l’un intitulé l’Image d’une re ligieuse parfaite et d’une imparfaite, Paris 1660, in-12, et l’autre, le Chapelet secret du Saint-Sacrement, 1663, in-12, supprimé à Rome, pour que les gens peu instruits n’en abusassent point. Il ne fut pourtant pas censuré. La mère Agnès mourut en 1671. Elle a aussi travaillé aux Constitutions de Port-Royal, 1721, in-12. Elles étaient six seurs religieuses dans le même monastère, toutes fortement occupées des disputes sur la grâce. Leur nièce, la mère Angélique-de-Saint-Jean ARNAULD, se conde fille d’Arnauld d’Andilly, religieuse comme elles de Port-Royal, et pendant vingt ans maîtresse des novices, et ensuite abbesse, naquit en 1624, et mourut en 1684. Elle avait composé les Mémoires pour servir à la Vie de la mère Marie-Angélique Arnauld-de-Sainte Magdeleine, réformatrice de Port-Royal, publiés en 1757, in-12. Dom Clémencet a publié ses Conférences en 1760, 3 vol. in-12.

ARNOULD (Sophie), célèbre actrice de l’Opéra de Paris, née en 1740. Son père tenait un hôtel garni ; mais, étant riche, il ne négligea rien pour l’éducation de ses enfans. Sophie, la plus jolie et d’un esprit vif, avait une voix céleste et des yeux superbes. La princesse de Modène, qui faisait sa retraite au Val-de-Grâce, fut frappée de la beauté d’une voix qui chantait une leçon de ténèbres. Le salut de la princesse fut la cause de la perdition de la jeune Arnould. L’intendant des Menus Plaisirs, après avoir entendu la jeune virtuose, trouva le moyen, malgré le père et la mère, de la faire entrer dans la musique du roi, route honnête pour mon ter sur le théâtre de l’Opéra. Sophie Arnould réalisa bientôt la prophétie de madame de Pompadour, qui dit, après avoir vu et entendu Sophie : « Il y a là de quoi faire une princesse. » Sophie s’éleva rapidement, parla beauté de son chant, ses grâces, son esprit, et par l’éclat de ses amours, à la dignité de reine de l’Opéra. Elle trouva le moyen, dit-on, d’avoir les profits d’une fille, les succès d’une grande actrice, et la réputation d’une femme d’esprit. Elle dépensait avec une égale profusion sa jeunesse, ses saillies et les largesses de ses amans. Sophie a ruiné beaucoup de grands seigneurs. On a fait un recueil des bons mots de Sophie Arnould. Une de ses amies se plaignait devant elle d’approcher de trente ans, quoiqu’elle en eût davantage : « Console-toi, lui dit-elle, tu t’en éloignes tous les jours. » Un fat, pour la mortifier, lui disait : « À présent l’esprit court les rues. — Ah ! monsieur, dit Arnould, c’est un bruit que les sots font courir. » Elle rencontra au bois de Boulogne son médecin qui allait voir un malade, avec un fusil sous le bras. « Docteur, lui cria-t-elle, il paraît que vous avez peur de le manquer. » Une grande dame disait près d’elle au spectacle : « On devrait bien distinguer les femmes honnêtes par des marques honorables. — Madame, lui dit Sophie Arnould, pourquoi voulez-vous mettre les filles dans le cas de les compter ? » En apprenant un trait de prodigalité, elle s’écria : « Quand on a tant d’argent de trop, pourquoi le bon heur ne se vend-il pas ? » Quand le divorce fut établi, sa fille en profita ; Arnould la blâma et lui dit : « Le divorce est le sacrement de l’adultère. » Sophie Arnould mourut à Paris, en 1802. Elle dit au curé de Saint-Germain-l’Auxerrois, qui venait de lui administrer les sacremens : « Je suis comme Madeleine, beaucoup de péchés me seront remis, car j’ai beaucoup aimé. » Sous le règne de la terreur, des membres du comité révolutionnaire vinrent pour l’arrêter ; ayant trouvé sur sa cheminée son buste dans le rôle d’Iphigénie, ils crurent que c’était celui de Marat, et, prenant l’écharpe de prêtresse pour celle de leur patron, ils se retirèrent, très-édifiés de son patriotisme.

Dans la même année, on a vu mourir les trois plus célèbres actrices : Clairon, Dumesnil et Arnould. Le troisième fils d’Arnould, colonel des cuirassiers, fut tué à la bataille de Wagram.

ARRIE, femme de Cécinna Pœtus, romain consulaire, s’est acquis une gloire immortelle par son amour pour son époux, son courage et sa grandeur d’âme. Son mari et son fils furent attaqués en même temps d’une maladie très-dangereuse. Le fils mourut : c’était un jeune homme fait pour plaire, qui joignait à la plus aimable figure toutes les vertus de son âge. Le père, déjà affaibli par la maladie, n’aurait pas survécu à la perte de son fils. Arrie employa toute son adresse pour lui cacher ce funeste événement : elle fit faire, le plus secrètement qu’il fut possible, les obsèques de son fils. Quand elle était seule, elle s’abandonnait sans réserve à sa douleur amère ; mais lorsqu’elle entrait dans la chambre de son Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/248 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/249 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/250 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/251 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/252 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/253 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/254 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/255 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/256 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/257 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/258 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/259 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/260 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/261 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/262 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/263 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/264 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/265 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/266 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/267 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/268 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/269 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/270 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/271 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/272 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/273 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/274 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/275 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/276 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/277 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/278 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/279 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/280 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/281 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/282 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/283 et fut marraine de sa propre fille, à laquelle elle donna le nom de Childesinde. L’évêque, ou celui qui fit la cé rémonie, avait été sans doute gagné par Frédégonde, qui ne manqua pas de représenter à Chilperic qu’ayant contracté une alliance spirituelle avec son épouse, il ne pouvait, sans crime, habiter avec elle. Le roi ne balança pas un instant à se séparer d’Audovère, et lui dit, en la congédiant : « Vous avez fait, madame, une faute gros sière et indigne de vous, en tenant vous — même votre fille sur les fonts. Puisque vous êtes devenue ma commère, vous ne sauriez plus être ma femme. » Il la fit mettre dans un couvent, et donna sa place à Frédégonde. Cette ambitieuse princesse ne s’en tint pas là : craignant que la reine ne remontât un jour sur lc trône, elle la fit, dit-on, précipiter dans un torrent ; d’autres, avec plus de vraisemblance, assurent qu’elle la fit étrangler, en 580.

AUDU (Louise-Reine), héroïne du 6 octobre 1789, fut impliquée dans les poursuites dirigées par le Châtelet contre Mirabeau et autres, comme fauteurs de cette journée, pour forcer le roi de venir à Paris. Elle subit un interrogatoire au Châtelet, et fut ensuite mise en liberté, ainsi que tous les prévenus. Elle se distingua personnellement à la fameuse journée du 10 août 1792, et fut couronnée par les vainqueurs. Plusieurs soldats suisses furent immolés de sa main. Reine Audu était nommée la Reine des halles.

AUFUSTIA, dame romaine qui, à l’imitation du baptême des Chrétiens, imagina, dit-on, la cérémonie du Taurobole, environ l’an 175 de J.—C : mais elle est bien plus ancienne. Elle consistait à placer l’initié dans une fosse couverte de planches percées ; on immolait au-dessus un ou plusieurs taureaux, dont le sang, coulant par les ouvertures, inondait celui qui se trouvait dans la fusse. Dès lors il ne pouvait plus quitter ses habits ainsi souillés, et il fallait qu’ils se détachassent en lambeaux. On consacrait le souvenir de cette aspersion sanglante par des monumens. On en a trouvé un à Lyon, qui a mérité les recherches de Gros de Boze, de Colonia et de plusieurs autres savans.

AUGUIER (madame), l’une des premières femmes de chambre de la reine de France, eut le bonheur d’avertir sa maîtresse que son appartement était forcé, et que scs assassins y pénétraient, dans la nuit du 5 au 6 octobre 1789, et contribua à sauver cette princesse de ce danger.

AUNAY. Voyez MARGUERITE.

AUNOY OU AULNOY (Marie-Catherine Jumelle de Berneville, contesse d’), veuve du comte d’Aunoy, et nièce de la célèbre madame Desloges ; née en Norman die en 1650, morte à Paris en 1705. Elle écrivait avec une facile négligence. Les gens désauvrés lisent encore aujourd’hui avec plaisir ses Contes de Fées, 1698, 8 vol. in-12, et 1782, 6 vol. in-18 ou 4 vol. in-12, et sur tout ses Aventures d’Hippolyte, comte de Duglas, in-12, où il y a de la chaleur, du naturel dans le style, et des aventures merveilleuses. Ses Mémoires historiques de ce qui s’est passé de plus remarquable en Europe depuis 1592 jusqu’en 1679, Paris, 1692, 2 vol. in-12, sont mêlés de vrai et de faux. Ses Mémoires de la cour d’Espagne, où elle avait vécu avec sa mère, 1692, 2 vol., ne donnent pas une idée favorable de la nation espagnole, qu’elle traite avec trop de rigueur. Son Histoire de Jean de Bourbon, prince de Carency, 1692, 3 vol. in-12, est un de ces romans historiques fruits d’un peu d’esprit et de beaucoup de galanterie, qui plaisent à la paresse et à la frivolité. Madame d’Aunoy a fait encore plusieurs autres ouvrages qui eurent du succès lorsqu’ils parurent, mais qui sont oubliés maintenant. Son mari, le comte d’Aunoy, accusé du crime de lèse-majesté par trois Normands, faillit avoir la tête tranchée. Un des accusateurs le déchargea, par un remords de conscience.

AUSTREGILDE, dite Bobile, femme de Gontran, roi d’Orléans et de Bourgogne. Elle fut d’abord demoiselle de la reine Marcatrude : Gontran en étant devenu amoureux, répudia la reine son épouse, et donna sa place à Austregilde, en 556. La tendresse de Gontran pour cette princesse fut fatale à plusieurs personnes ; il poignarda de sa propre main deux fils de Mana chaire, père de Marcatrude, qui avaient tenu quelques discours injurieux contre Austregilde et ses enfans.

En 580, Austregilde, n’étant âgée que de trente-deux ans, tomba dangereusement malade, et l’on désespéra de pouvoir jamais la guérir. Se sentant près de sa fin, elle ne put l’envisager sans la plus grande douleur. Les richesses, les plaisirs, les honneurs se peignirent avec tous leurs charmes à son imagination ébranlée ; et la perte de tant de biens excitant en elle une sorte de dés espoir, elle appela le roi son époux, et lui fit cette prière, rapportée par Grégoire de Tours : « Je pouvais compter sur une vie plus longue, si elle ne m’était pas ravie par les médecins qui ont conjuré de me l’ôter. Oui, seigneur, ce sont eux, ce sont leurs abominables breuvages qui m’ont donné la mort. Je vous prie donc, pour ne pas laisser cette mort impunie, de les faire tous égorger dès que j’aurai cessé de voir le jour, puisqu’il faut que je meure : jurez-moi que vous ne les laisserez pas jouir de la gloire de m’avoir fait périr ; que les regrets de ceux qui nous sont attachés soient accompagnés des larmes de ceux qui les aiment. »

Le trop complaisant Gontran promit à la reine de faire ce qu’elle demandait. Il lui tint parole, et il poignarda lui-même Nicolas et Donat, les deux médecins qui avaient traité Austregilde.

AUTOU (Marie), femme galante, née à Paris en 1708, ayant reçu un triste présent de Vénus, a recours pour le traitement à l’art du sieur de La Roquette, chi rurgien —juré à Paris, qui parvient à la guérir parfaite ment. Elle lui donne en paiement un billet de deux cent vingt livres ; mais, voyant tomber ses dents par suite du traitement, elle rend plainte contre le chirurgien, l’accuse de lui avoir fait perdre une partie de ses charmes, ce qui la prive de continuer d’en faire commerce. Cette femme déhontée lui demande la restitution de ce qu’elle a payé, la nullité d’un billet qui contient le reste de ce qu’elle lui doit, et une pension alimentaire, ou 20, 000 livres de dommages — intérêts. Les avocats se sont égayés, dans leurs plaidoyers, à la bonte de celle femme impudique. Le Châtelet de Paris a jugé, le 25 juin 1732, en faveur du chirurgien.

AUTREVAL (madame d’), l’une des femmes du xviie siècle qui se sont distinguées par leur esprit. Nous ne la connaissons que par deux lettres qu’elle écrivit à M. de Vertron, le plus grand apologiste qu’ait eu le beau sexe. On lit avec plaisir, dans la seconde, ce qui suit : « J’ai cru, monsieur, que je devais me faire justice, puisque vous ne me la faisiez pas, et qu’il ne fallait pas prendre le parti de mon sexe, pour le mettre au-dessus du vôtre, comme vous vouliez que je fisse. La close, quoique nouvelle, n’aurait pas trouvé quantité d’approbateurs ; et je vous réponds que si je me métamorphosais en orateur, je fuirais ces manières d’abaisser l’un pour élever l’autre. Je condamne donc, s’il n’est permis de Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/288 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/289 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/290 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/291 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/292 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/293 AYSA, fille mauresque, d’une naissance illustre, fut prise au siége de Tunis par un officier espagnol. Muley Hascen, qui, après avoir été dépouillé de son royaume par Barberousse, servait l’empereur Charles V, lequel avait détrôné à son retour ce roi corsaire, offrit de la racheter. La Mauresque lui cracha au visage, en disant : « Retire-toi, malheureux, qui, pour recouvrer un royaume qui ne t’appartenait pas, as trahi honteuse ment ta nation. » Et comme cette réponse ne rebutait pas le prince, apparemment charmé de sa beauté, Aysa lui répéta : « Retire-toi, te dis-je ; je ne veux point d’un traître pour libérateur. »

AZAÏS (madame), épouse de Pierre-Hyacinthe Azaïs, homme de lettres, auteur d’un ouvrage intitulé : les Compensations, en 1810. Madame Azaïs a publié plusieurs écrits, et, entre autres, six Nouvelles. Son style est correct et élégant.

AZALAÏS DE PORCAIRAGUES, femme poète parmi les troubadours, florissait à la fin du xuje siècle, et com posa des chansons qui sont perdues, à l’exception d’une. L’abbé Millot ne manque pas de la faire sortir d’une fa mille distinguée du pays de Montpellier. Elle aima Gui Guerujat, et les chansons qu’elle fit pour son amant eurent beaucoup de succès, peut-être, dit le même historien, sans en mériter beaucoup. Il ne nous reste qu’une seule pièce d’Azalaïs, et le peu d’intérêt qu’elle offre doit dispenser du regret de la perte des autres. Les différens ouvrages sur les poètes provençaux ne font point mention de cette femme.

AZRUN, sœur jumelle de Caïn, suivant la tradition des chrétiens d’Orient, fut promise à son frère Abel. Caïn, qui l’aimait, conçut une violente jalousie qui le porta à tuer Abel.


B

BAAT (Catherine), sayante suédoise du xviiee siècle. Elle était très-versée dans les belles lettres. Les savans de Suède ont loué ses Tables généalogiques des familles suédoises, dressées et peintes par elle-même, et où elle rectifie, en plusieurs endroits, les fautes que Jean Messénius a commises dans son Théâtre de la noblesse de Suède.

BABBET (Victoire), ci-devant religieuse, se fit remarquer par son assiduité aux séances des clubs de la ville d’Arras en 1793 et 1794. Elle était tellement emportée pour défendre Robespierre et Joseph le Bon, qu’on la surnomma la Mère Duchesne. (Journal dit le Père Duchesne.) Elle fut incarcérée pendant quatre mois, après la mort de Robespierre et de Joseph le Bon. Après sa captivité, quoique âgée de cinquante-deux ans, elle épousa un jeune homme de dix-neuf ans, regardé généralement comme imbécile.

BABÉLIME, d’Argos, est comptée par Jamblique, dans la Vie de Pythagore, au nombre des femmes qui furent de la secte de ce pbilosophe.

BABYLONIENNES (les) étaient obligées, par une loi de leur pays, ainsi qu’on l’apprend d’Hérodote, liv. 1, chap. 199, d’aller s’asseoir auprès du temple de Vénus Militta, pour attendre l’occasion d’avoir affaire à quelque étranger. La loi n’en exemptait aucune. Il fallait que toutes, riches et pauvres, belles et laides, satisfissent une fois en leur vie au désir de la loi.

Les riches et grandes dames, accompagnées d’une foule de domestiques, allendaient le chaland dans leurs voitures. Toutes les autres formaient comme différentes haies, dans lesquelles elles étaient séparées les unes des autres par des cordes, de manière qu’il y avait des entrées et des issues, pour que les étrangers pussent librement aller entre les rangs les examiner toutes à leur aise, et choisir celle qui leur plairait le plus. Lorsqu’un étranger avait fixé son choix, il jetait sur celle qu’il avait choisie de l’argent, qu’elle était obligée de prendre, quelque modique que la somme pût être. Cet argent n’était pas pour elle, la loi le destinait à des usages religieux. On entend ce que cela veut dire. L’étranger emmenait à l’écart celle qui venait de prendre son argent, et qui n’avait pas plus le droit de refuser sa personne que son argent même, son devoir étant de se prêter au premier qui la demanderait. Après qu’elle avait rempli ce que la loi lui prescrivait, l’étranger faisait pour elle une prière à la déesse ; prière sans doute plus ou moins affectueuse, selon qu’il avait été content de sa belle. Ils se séparaient ensuite. Alors, ayant accompli l’expiation ordonnée par Vénus, elle s’en retournait, bien ou mal satisfaite.

Cette loi, si l’on met à part les règles de la pudeur, n’était pas fort onéreuse aux jolies femmes, qui n’avaient pas besoin de se montrer long-temps pour trouver un amateur : mais les laides n’avaient pas lieu d’être aussi satisfaites. Il y en avait qui restaient trois ou quatre ans en espalier avant que le moment favorable d’obéir à la loi se présentât. Ces femmes maudissaient une dévotion qu’il ne leur était pas libre de ne pas remplir ; et quand enfin le moment arrivait, on ne les dédommageait pas de l’ennui de l’attente. Cette loi absurde et immorale fut imaginée par le clergé mâle ou femelle, pour grossir son revenu.

BACON (Anne), distinguée par ses vertus et ses taPage:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/297 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/298 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/299 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/300 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/301 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/302 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/303 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/304 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/305 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/306 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/307 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/308 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/309 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/310 Page:Répertoire universel des femmes celebres T1 1836.pdf/311 Page:Répertoire 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La Rivière brûla dans la suite ces lettres, a qui étaient toutes de feu, » écrivait-il au rédacteur de la Bibliothèque des auteurs de Bourgogne, craignant que leur impression ne fût un présent dangereux pour la postérité, parce qu’elles étaient propres à inspirer des passions. On a de cette dame, qui mourut à Paris, en 1716 : Abrégé de la Vie de saint François de Sales, Paris, 1699, in-12 ; Vie en abrégé de madame de Chantal.

BUSSY (Louise-Philippine de), née à Paris, en 1719, s’est fait connaître par un ouvrage singulier et original, intitulé : la Méprise du mort qui se croit vivant, ou le Mort qui cherche, la vie.

BYGOIS, vierge de l’antique Etrurie, avait, dit-on, écrit sur la foudre un Traité que les aruspices consul taient souvent pour leurs divinations.

BYNS (Anne), religieuse et maîtresse d’école à Anvers, se distingua parmi ceux qui, dans l’enfance de l’art, cultivèrent les muses flamandes ou hollandaises. Elle écrivit entre les années 1520 et 1540. Deux livres de ses Refrains (Tefereinen), et non seize (’comme Foppéus l’a avancé par erreur, partie 1, pag. 63), parurent en 1529. Eligius Eucharius ou Houcharius les traduisit en vers.

FIN DU PREMIER VOLUME.


ERRATUM.

Page 317, ligne 31°, Tient dans la ville de Bade, lises : tient dans la ville de Manheim.

TABLE DES MATIÈRES

(ne fait pas partie de l’ouvrage original)

AVERTISSEMENT 
 5
A
ABA, ou ABÉ, fille de Xénophane 
 1
ABAN (femme d’) 
 1
…… 
ARAGON (Tullie d’) 
 219
ARBOUSE (Marguerite Veny d’) 
 220
ARBUSCULA, commédienne 
 220
ARCADIE, fille de 
 220
…… 
ARNAULD (Marie-Angélique de Sainte-Magdeleine) 
 231
ARNOULD (Sophie) 
 231

Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/1 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/2 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/3 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/4 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/5 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/6 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/7 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/8 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/9 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/10 RÉPERTOIRE UNIVERSEL , HISTORIQUE , BIOGRAPHIQUE DES

FEMMES CÉLÈBRES , MORTES OU VIVANTES , l’un tome

Qui se sont fait remarquer dans toutes les nations, par des vertus , du génie , des écrits , des talens pour les sciences et pour les arts ; par

aires bio

des actes de sensibilité , de courage , d’héroïsme , des malheurs, des

plètes ; ce

crreurs , des galanteries, des vices , etc. , depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours ;

stres .

HANT,

Par une Société de Gens de Bettres , AUTEURS DU DICTIONNAIRE UNIVERSEL.

PUBLIÉ PAR L. P. Quid femina possit. ( V1RC. Eneid. )

TOME SECOND.

Paris , ACHILLE DÉSAUGES , LIBRAIRE , Rue Jacob , nº 5,

ET A LA LIBRAIRIE RUE NEUVE-S.-AUGUSTIN , NO 34 .

$

M. D. CCC . XXVI,

242.337 - B 2


RÉPERTOIRE UNIVERSEL DES FEMMES CÉLÈBRES.




C


CABANE (Philippine), dite la Catanoise, blanchis seuse de son métier, et femme d’un pêcheur, jeune et belle, fut choisie pour nourrir le fils de la duchesse de Calabre, dont le mari Robert, qui depuis fut roi, faisait la guerre. La duchesse étant morte, le duc épousa Dona Sancha d’Aragon. La Catanoise était restée à la cour, et, sous le voile de la dévotion, avait obtenu la confiance. Née avec l’esprit d’intrigue, son mari étant mort, elle épousa un jeune Sarrasin qui était au service de Raimond de Cabane. Raimond s’attacha à ce jeune homme, et lui donna son nom, son bien et son rang. Le roi le fit grand-sénéchal. La Catanoise fut nommée une des dames d’honneur de la duchesse de Calabre, Catherine d’Autriche, épouse du fils de Robert. La jeune du chesse aimait les plaisirs ; elle trouva dans l’intrigante sénéchale toute la complaisance qu’elle pouvait désirer : en mourant, elle la demanda pour gouvernante des deux filles qu’elle laissait. L’une de ces deux princesses, l’aînée, Jeanne Ire, ayant épousé André de Hongrie, donna à la Catanoise toute son affection. Celle-ci Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/14 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/15 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/16 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/17 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/18 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/19 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/20 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/21 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/22 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/23 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/24 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/25 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/26 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/27 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/28 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/29 Page:Répertoire 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Quelle que soit ta réputation, tu seras plus justement célèbre pour cette soumission aux vœux d’un père, aux goûts d’un époux, que par la manière dont tu remplis ta part dans cette érudite association. Reçois ici le premier hommage peut-être qu’on t’ait présenté dans ce genre, et puisse-t-il te consoler de quelques critiques, comme il doit t’absoudre à jamais de tout reproche de prétention ou de vaine gloire !

DALET (la comtesse de), fille du comte de Bussy Rabutin, morte vers la fin du xviie siècle, est mise au nombre de celles qui firent, par leur esprit, l’ornement de la cour de Louis XIV. Le peu de poésies qui reste d’elle ne donne cependant pas une grande idée de ses talens, à en juger par la pièce suivante, intitulée : la Calomnie confondue.

La Calomnie un jour s’applaudissait
D’avoir osé diffame l’Innocence.
Comme le bruit partout s’en répandait,
La vérité prit part à cette offense :
A l’accusée elle promit vengeance
Et la fit bientôt éclater
Sans faire aucune violence ;
Car, pour chacun désabuser,
L’accusée ayant pris le parti du silence,
La Vérité n’eut qu’à parler.

DALIBARD ( Françoise-Thérèse Aumerle de Saint Phalier), morte à Paris, sa patrie, le 3 juin 1757, a publié des Lettres historiques et un roman intitulé les Caprices du sort, le Porte-feuille rendu, Paris, 1749, en 2 parties in-12 ; Recueil de poésies, Amsterdam, 1751, in-12 ; et la comédie de la Rivale confidente, jouée sans succès sur le théâtre italien, le 12 décembre 1752.

DAMARIS, Athénienne d’un rang distingué, entendit saint Paul prononçant devant l’Areopage un discours Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/238 Page:Répertoire universel des femmes celebres T2 1836.pdf/240

  1. Dictionnaire historique portatif des femmes célèbres, par de La Croix, de Compiègne. Paris, 1769, 2 vol. Vies des femmes illustres et célèbres de France. Paris, 1768, 5 vol. in-12. Histoire littéraire des femmes françaises, par l’abbé de La Porte. Paris, 1769. Mademoiselle Briquet a publié, en 1804, un vol. sous le titre de Dictionnaire biographique des Françaises et des Étrangères naturalisées en France, connues par leurs écrits.