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Voltaire, tome XXIX, p. 284.
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SUR VOLTAIRE.


qu'il est important au bonheur commun que la force publique se réunisse pour la protection du droit de chacun ; au contraire, l’anarchie dans la religion, non-seulement est indifférente, mais elle est même presque nécessaire au repos public. Il est difficile que deux sectes rivales subsistent sans causer de troubles, et presque impossible que deux cents sectes en puissent causer jamais. La tolérance absolue, la destruction de toute juridiction ecclésiastique, de toute influence du clergé sur les actes civils, sont les seuls moyens d’assurer la tranquillité.

D’ailleurs, il faut observer que le droit d’examiner ce qu’on doit croire, et de professer ce qu’on croit, est un droit naturel qu’aucune puissance ne peut limiter sans tyrannie, et que personne ne peut attaquer sans violer les premières lois de la conscience.

Tout homme de bonne foi qui raisonnerait juste, ne pourrait proposer une loi d’intolérance, sans poser, pour premier principe, que la religion n’est et ne peut jamais être qu’un établissement politique. Aussi compte-t-on, parmi les fauteurs de l’intolérance, plus d’hypocrites encore que de fanatiques.

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RESSORTS [1].


Il n’est point prouvé que la cause de l’élasticité des ressorts soit la même que celle de la force par laquelle les corps, dans l’état d’expansion, tendent à occuper

  1. Voltaire, tome XXIX, p. 284.