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quelques occasions comme s’il eût désiré d’avoir
part au gouvernement incertain et orageux de
Louis XIII. Il est vrai que le mot célèbre, cité par
M. de Voltaire, est une belle réparation de cette
faiblesse, si pourtant elle est aussi réelle que l’ont
prétendu ses ennemis.
La loi qui l’établit est du chancelier Poyet ; il est
utile que le public sache que cette loi atroce a été
l’ouvrage d’un magistrat flétri, pour ses malversations, par le parlement de Paris. C’est le même qui, ne trouvant pas à son gré la sentence portée par des commissaires contre l’amiral Chabot, la falsifia.
Jean-Raptiste Rousseau avait fait une satire intitulée
la Baromide, contre le baron de Rreteuil, son
bienfaiteur, dont il avait été le secrétaire, et il avait
eu l’impudence de prétendre ne s’être biouillé avec
M. de Voltaire que par zèle pour la religion : hypocrisie
révoltante dans un homme connu par tant d’épigrammes
irréligieuses, et banni pour crime de su-