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la concupiscence de la chair par la
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ferveur de l’esprit, afin qu’étant libre
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au dedans & au dehors, de ce qui
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peut mettre le trouble dans son intérieur,
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dans la compagnie des Anges !
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{{Centré|''Du desir de la vie éternelle, & de la grandeur des biens que Dieu a promis à ceux qui combattent genereusement en cette vie.''}}
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Dernière version du 16 octobre 2021 à 08:38

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Si j’aime le monde, je prends part aux biens & aux maux du monde : je me réjoüis des uns, & je m’afflige des autres.

Un homme charnel ne pense qu’aux plaisirs brutaux de la chair.

Un homme spirituel ne pense qu’aux saintes délices de l’esprit.

Je parle, & j’entends parler volontiers, des choses qui flattent ma sensualité, & elles s’impriment tellement dans ma memoire, que je ne les puis oublier.

Mais heureux celui, ô mon Dieu, qui renonce pour l’amour de vous à toutes les créatures ; qui se fait une continuelle violence ; qui mortifie la concupiscence de la chair par la ferveur de l’esprit, afin qu’étant libre au dedans & au dehors, de ce qui peut mettre le trouble dans son intérieur, il mérite de paroître devant vous, & de vous offrir la priere, dans la compagnie des Anges !


CHAPITRE XLIX.
Du desir de la vie éternelle, & de la grandeur des biens que Dieu a promis à ceux qui combattent genereusement en cette vie.
Le Maître.

MOn fils, lorsque vous sentez un ardent desir d’être dégagé des liens du corps, & de me voir sans aucun nuage, dans tout l’éclat de ma gloire, ouvrez vôtre cœur, &