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29. « Et son compagnon de service, tombant à ses pieds,
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le supplia en disant .· Aie patience envers moi et je te
le supplia en disant .· Aie patience envers moi et je te
paierai !
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30. « Mais le serviteur ne voulut pas avoir patience,
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et, s’en étant allé, it fit jeter son compagnon en prison
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cherche serait donc la ?
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Et la voix intime de tout son être lui répondit : Oui,
Et la voix intime de tout son être lui répondit : Oui,
c’est cela, ce n’est rien que cela !
c’est cela, ce n’est rien que cela !
Et le même phénomène se produisit chez Nekhludov
Et le même phénomène se produisit chez Nekhludov
qui se produit souvent chez les personnes accoutumées
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REsUmusc1·10N 133 maitre ordonna qu’il fût vendu, lui, sa femme et ses enfants, et tout ce qu’it avait afin que la dette fut payée. 26. « Et, ce serviteur, tombant a ses pieds, se proster- nait devant lui et lui disait .· — Seigneur, aie patience envers moi’, et je te paierai tout ! 27. « Alors le maitre de ce serviteur, ému de pitié, le laissa aller et lui remit sa dette. 28. « Mais ce serviteur, étant sorti, rencontra un de ses compagnons de service qui lui devait cent deniers ; et, l’ayant saisi, il Fetranglait en disant .· rends·moi ce que tu me dois ! 29. « Et son compagnon de service, tombant à ses pieds, le supplia en disant .· Aie patience envers moi et je te paierai ! 30. « Mais le serviteur ne voulut pas avoir patience, et, s’en étant allé, it fit jeter son compagnon en prison jusquà ce qu’it eût payé sa dette. 3l. « Ses autres compagnons de service, voyant ce qui s’était passé, en furent très attristésjet ils vinrent rappor- ter a leur maitre ce qui s’etait passé. 32. « Alors Ie maitre fit venz’r le serviteur et lui dit : — Méchantserviteur, je t’ai remis toute ta dette parce que tu m’as supplie. 33. « Ne devais-tu pas, toi aussi, avoir pitié de ton com- pagnon, comme j’ai eu pi/ié de toi ? » — Serait—ce donc cela ? — s’écria tout à coup Nekh- ludov après avoir lu ces paroles. — La réponse que je cherche serait donc la ? Et la voix intime de tout son être lui répondit : Oui, c’est cela, ce n’est rien que cela ! Et le même phénomène se produisit chez Nekhludov qui se produit souvent chez les personnes accoutumées à la vie spirituelle. Une pensée, qui d’abord leur a paru étrange, paradoxale, fantaisiste, soudain s’éclaire à leurs yeux des résultats de toute une expérience jusque-là inconsciente, et devient aussitôt pour elles une simple, claire, évidente vérité. Ainsi s’éclaira soudain, aux yeux de Nekhludov, la pensée que l’unique remède possible au mal dont soulïraient les hommes consistait en ce