« Page:Rousseau - La Monongahéla, 1890.djvu/80 » : différence entre les versions

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— Comment l’entends-tu ? répondit Daniel.
— Comment l’entends-tu ? répondit Daniel.


— Oh ! oui, je te vois toujours l’humeur égale, jamais plus triste, ni plus gai, l’esprit, en repos, seulement occupé de ton service et de cultiver les muses…
— Oh ! oui, je te vois toujours l’humeur égale, jamais plus triste, ni plus gai, l’esprit en repos, seulement occupé de ton service et de cultiver les muses…


— Mais qui t’empêche d’avoir la même tranquillité ?
— Mais qui t’empêche d’avoir la même tranquillité ?
Le commandant apprécie ton courage et tes talents de marin ; l’avenir qui s’ouvre devant toi est brillant. Comme moi, tu es orphelin. Donc personne
Le commandant apprécie ton courage et tes talents de marin ; l’avenir qui s’ouvre devant toi est brillant. Comme moi, tu es orphelin. Donc personne
n’a besoin de toi, pourquoi t’occuper l’esprit de
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La Monongahéla

mandement, et quelques instants après, M. de Bienville, sautant légèrement sur le pont, passait en saluant au milieu de ses matelots et se dirigeait vers l’arrière du vaisseau.


VIII.

Séparation.


Tandis que les matelots reprenaient leur causerie interrompue par l’arrivée du commandant, Daniel de St-Denis et Nicolas de Neuville continuaient leur promenade sur la dunette.

— J’envie ta tranquillité d’esprit, disait Nicolas à son ami.

— Comment l’entends-tu ? répondit Daniel.

— Oh ! oui, je te vois toujours l’humeur égale, jamais plus triste, ni plus gai, l’esprit en repos, seulement occupé de ton service et de cultiver les muses…

— Mais qui t’empêche d’avoir la même tranquillité ? Le commandant apprécie ton courage et tes talents de marin ; l’avenir qui s’ouvre devant toi est brillant. Comme moi, tu es orphelin. Donc personne n’a besoin de toi, pourquoi t’occuper l’esprit de chimères !

— Mon cher, tu oublies que j’ai quitté à Québec…