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compte que l’Europe, tant mieux pour elle, et surtout tant mieux pour l’Europe. Je ne suis pas sensible aux opérations des industriels ; mais je sais qu’il est excellent, pour tous ceux qui achètent, c’est-a-dire pour tout le monde, de payer le moins cher possible... »
compte que l’Europe, tant mieux pour elle, et surtout tant mieux pour l’Europe. Je ne suis pas sensible aux opérations des industriels ; mais je sais qu’il est excellent, pour tous ceux qui achètent, c’est-a-dire pour tout le monde, de payer le moins cher possible… »






Minuit. C’est l’heure quotidienne où Tolstoï se retire, ayant rempli sa journée. Il se lève, me tend sa large main, et souriant d’un sourire qui illumine son puissant et généreux visage :
Minuit. C’est l’heure quotidienne où Tolstoï se retire, ayant rempli sa journée. Il se lève, me tend sa large main, et souriant d’un sourire qui illumine son puissant et généreux visage :


— Peut-être ne vous reverrai-je pas demain, si vous partez, car je ne suis pas extrêmement matinal. Au revoir donc. Vous avez, je crois, un proverbe qui dit que les montagnes ne se rencontrent pas, Nous ne sommes pas des montagnes : je souhaite que nous ne fassions pas comme elles, et j’espère que je vous recevrai encore chez nous. Vous y serez toujours le bienvenu. »
— Peut-être ne vous reverrai-je pas demain, si vous partez, car je ne suis pas extrêmement matinal. Au revoir donc. Vous avez, je crois, un proverbe qui dit que les montagnes ne se rencontrent pas, Nous ne sommes pas des montagnes : je souhaite que nous ne fassions pas comme elles, et j’espère que je vous recevrai encore chez nous. Vous y serez toujours le bienvenu. »


Ma main dans la sienne, j’éprouve un frémissement de toute mon âme. Cette journée
Ma main dans la sienne, j’éprouve un frémissement de toute mon âme. Cette journée

Version du 1 août 2010 à 11:53

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compte que l’Europe, tant mieux pour elle, et surtout tant mieux pour l’Europe. Je ne suis pas sensible aux opérations des industriels ; mais je sais qu’il est excellent, pour tous ceux qui achètent, c’est-a-dire pour tout le monde, de payer le moins cher possible… »


Minuit. C’est l’heure quotidienne où Tolstoï se retire, ayant rempli sa journée. Il se lève, me tend sa large main, et souriant d’un sourire qui illumine son puissant et généreux visage :

— Peut-être ne vous reverrai-je pas demain, si vous partez, car je ne suis pas extrêmement matinal. Au revoir donc. Vous avez, je crois, un proverbe qui dit que les montagnes ne se rencontrent pas, Nous ne sommes pas des montagnes : je souhaite que nous ne fassions pas comme elles, et j’espère que je vous recevrai encore chez nous. Vous y serez toujours le bienvenu. »

Ma main dans la sienne, j’éprouve un frémissement de toute mon âme. Cette journée