« Contes et fables/Comment les Boukharièns apprirent à élever le ver à soie » : différence entre les versions

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Version du 9 septembre 2010 à 17:25





COMMENT LES BOUKHARIENS
APPRIRENT À ÉLEVER LE VER À SOIE

HISTOIRE VRAIE


Pendant longtemps, les Chinois seuls savaient élever le ver à soie ; ils gardaient leur secret et vendaient très cher la soie qu’ils fabriquaient.

Le khan de Boukharie avisé de la chose voulut se procurer ce ver et apprendre à l’élever.

Il demanda aux Chinois des œufs de ver et des graines de l’arbre dont on le nourrissait ; mais les Chinois les refusèrent.

Alors, le khan de Boukharie demanda en mariage la fille de l’empereur de Chine, et recommanda à ses ambassadeurs de dire secrètement à la fiancée que tout était en abondance dans son royaume, excepté la soie. Elle devrait donc dérober des œufs de ver à soie, car sans cela, elle n’aurait pas ce beau tissu pour se parer.

La princesse prit des œufs et de la graine, et les dissimula dans sa coiffure.

À la frontière, lorsque les gardes vérifièrent ce qu’elle emportait, aucun d’entre eux ne songea ou n’osa dénouer sa coiffure.

Alors les Boukhariens, guidés par les conseils de la princesse, cultivèrent le mûrier et élevèrent le ver à soie.