« Poème de l’amour/138 » : différence entre les versions

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==[[Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/172]]==
J'ai perdu l'univers puisque tu me suffis,
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Je vois qu'il appartient aux autres; quelquefois
Je songe à la grandeur que l'espace eut en moi,
Mais j'ai quitté l'azur à cause que tu vis.


J’ai perdu l’univers puisque tu me suffis,
Je regarde et j'entends les secrets mouvements
Je vois qu’il appartient aux autres ; quelquefois
De l'infini, des sons, des parfums, des couleurs;
Je songe à la grandeur que l’espace eut en moi,
Mais l'air, l'arbre, les monts ne sont qu'un vêtement
Mais j’ai quitté l’azur à cause que tu vis.
Que j'écarte des doigts comme une humble vapeur,

Je regarde et j’entends les secrets mouvements
De l’infini, des sons, des parfums, des couleurs ;
Mais l’air, l’arbre, les monts ne sont qu’un vêtement
Que j’écarte des doigts comme une humble vapeur,
Pour que tu restes seul parmi les éléments
Pour que tu restes seul parmi les éléments
À vivre dans la vie ainsi que dans mon cœur...
À vivre dans la vie ainsi que dans mon cœur…


</poem>
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Version du 1 mars 2011 à 21:48

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Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/172


J’ai perdu l’univers puisque tu me suffis,
Je vois qu’il appartient aux autres ; quelquefois
Je songe à la grandeur que l’espace eut en moi,
Mais j’ai quitté l’azur à cause que tu vis.

Je regarde et j’entends les secrets mouvements
De l’infini, des sons, des parfums, des couleurs ;
Mais l’air, l’arbre, les monts ne sont qu’un vêtement
Que j’écarte des doigts comme une humble vapeur,
Pour que tu restes seul parmi les éléments
À vivre dans la vie ainsi que dans mon cœur…