« Poème de l’amour/154 » : différence entre les versions

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==[[Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/193]]==
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Sans regrets, crois-moi, sans effroi,
Sans regrets, crois-moi, sans effroi,
Je vais mourir. Je meurs de froid.
Je vais mourir. Je meurs de froid.
Je ne sens plus bien ta chaleur.
Je ne sens plus bien ta chaleur.
On ne peut pas lutter sans cesse;
On ne peut pas lutter sans cesse ;
Mon esprit contre ta paresse
Mon esprit contre ta paresse
Se brise. C'est toi le vainqueur.
Se brise. C’est toi le vainqueur.
Je sens s'éloigner de mon cœur
Je sens s’éloigner de mon cœur
Cette image immense et précise
Cette image immense et précise
De ta personne errante, assise,
De ta personne errante, assise,
Et qui m'enchantait de stupeur...
Et qui m’enchantait de stupeur…
Excuse ma voix qui s'épuise,
Excuse ma voix qui s’épuise,
Je te parle encor.
Je te parle encor.
:::Mais je meurs.
:::Mais je meurs.
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Version du 1 mars 2011 à 21:51

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Page:Noailles - Poème de l’amour, 1924.djvu/193


Sans regrets, crois-moi, sans effroi,
Je vais mourir. Je meurs de froid.
Je ne sens plus bien ta chaleur.
On ne peut pas lutter sans cesse ;
Mon esprit contre ta paresse
Se brise. C’est toi le vainqueur.
Je sens s’éloigner de mon cœur
Cette image immense et précise
De ta personne errante, assise,
Et qui m’enchantait de stupeur…
Excuse ma voix qui s’épuise,
Je te parle encor.
Mais je meurs.