« Page:Satyre menippee garnier freres 1882.djvu/365 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
ThomasBot (discussion | contributions)
m maintenance
ThomasV (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin=FinPV />::Et t’a au throsne assis de trés longue durée,</br>
<section begin=FinPV/>::Et t’a au throsne assis de trés longue durée,</br>
::Maugré tous les efforts d’Espagne conjurée.</br>
::Maugré tous les efforts d’Espagne conjurée.</br>
::Les vœux des bons François à la fin sont ouys :</br>
::Les vœux des bons François à la fin sont ouys :</br>
Ligne 24 : Ligne 24 :
::Non id vetabit, more quin patrum regnes.</br>
::Non id vetabit, more quin patrum regnes.</br>
::Regem coronat, Regem inaugurat virtus.</br>
::Regem coronat, Regem inaugurat virtus.</br>
<section end=FinPV />
<section end=FinPV/>
<section begin=MC/><center>


<section begin=MC />
<center>
===A MADEMOISELLE MA COMMÈRE===
===A MADEMOISELLE MA COMMÈRE===
</center>
</center>
Ligne 36 : Ligne 33 :


<center>
<center>
REGRET FUNEBRE<ref>Cette jolie pièce, pleine de naïveté et de naturel, ne se trouve pas dans la première édition. Elle ne fut ajoutée à la<includeonly> suite de la Satyre que dans l’édition datée de 1594, et maintenue dès lors dans toutes les autres. Elle a été composée par Gilles Durant, sieur de la Bergerie, avocat au Parlement de Paris.
REGRET FUNEBRE<ref name=p318>Cette jolie pièce, pleine de naïveté et de naturel, ne se trouve pas dans la première édition. Elle ne fut ajoutée à la</ref>
</includeonly>
</ref>
</center>
</center>




::Depuis que la guerre enragée</br>
::Depuis que la guerre enragée</br>
::Tient nostre muraille assiégée</br><section end=MC />
::Tient nostre muraille assiégée</br><section end=MC/>

Version du 6 mars 2011 à 11:17

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Et t’a au throsne assis de trés longue durée,
Maugré tous les efforts d’Espagne conjurée.
Les vœux des bons François à la fin sont ouys :
Tu regneras en paix, race de Sainct Louys ;
Nul ne te peut oster ce que le Ciel te donne.
Quand tu commanderois sans sceptre et sans couronne,
Pour cela toutesfois moins Roy tu ne serois :
C’est la vertu qui sacre et couronne les Roys.


XL - EN LATIN


Invicte Princeps, et tui decus secli,
Solio in avito te ipsa collocant fata ;
Manuque tradunt gemina sceptra fœlici,
Ex hoste Ibero quae recepta gestabis :
Hoc una quondam de tribus soror nevit :
Quin, si negetur capitis aureum insigne,
Sacrumque olivum Regibus datum Gallis,
Quod prœpes alto candida attulit cœlo,
Non id vetabit, more quin patrum regnes.
Regem coronat, Regem inaugurat virtus.

A MADEMOISELLE MA COMMÈRE

SUR LE TRESPAS DE SON ASNE

REGRET FUNEBRE[1]


Depuis que la guerre enragée
Tient nostre muraille assiégée
  1. Cette jolie pièce, pleine de naïveté et de naturel, ne se trouve pas dans la première édition. Elle ne fut ajoutée à la