« Page:NRF 3.djvu/468 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
YannBot (discussion | contributions)
m Bot: creating page with texte extracted from DjVu
 
ThomasBot (discussion | contributions)
m maintenance
Pied de page (noinclude) :Pied de page (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :

<references/>
<references/>

Version du 11 mars 2011 à 18:05

Cette page n’a pas encore été corrigée

45 ^ LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE

partout, là même où il n'est pas de rhythme ! Qu'il faut donc ici de prudence ! Songez que si tel poème ne présente qu'une constante, tel autre, ajoutent-ils, en présentera deux alternées ou enchevêtrées, tel autre plusieurs... Tel autre n'en présentera aucune. Mais il obéira sans doute à la loi des équilibres rhythmiques. Laissons nos auteurs l'exposer.

" Un peu d'arithmétique. — Il arrive souvent que deux vers consécutifs formant strophe soient césures chacun de telle façon qu'on puisse dire : Le premier hémistiche de l'un est au premier hémistiche de l'autre, comme les seconds hémis- tiches des deux vers sont entre eux. De même les deux hémistiches d'un des vers sont entre eux comme les deux hémistiches de l'autre.

Le rapport numérique tient alors à un équilibre rhythmique et les corps numériques jouent mutuel- lement un rôle de contre-poids comme les quatre facteurs d'une proportion etc. " L'exemple éclairera suffisamment le théorème :

Cette rose — à ton corsage

Cette fleur rouge — à ton col entr'ouvert

A. Salmon. Ou bien :

Oh ! elles existent — elles attendent Ils n'auraient qu'à choisir — ils n'auraient qu'à

prendre Ch. Vildrac

�� �