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Marot et le pauvre Villon
Marot et le pauvre Villon
M’ont fait courir la prétantaine ;
M’ont fait courir la pretantaine ;
Sur les genoux de La Fontaine
Sur les genoux de La Fontaine
J’ai retroussé mon cotillon.
J’ai retroussé mon cotillon.

Version du 15 novembre 2011 à 15:55

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Pas du tout fière avec cela ;
Ce n’est pas une mijaurée.
Au pavillon de la marée
On connaît de ces beautés-là.

« Ah ! dis-je, quel est ce mystère
Et pourquoi me fixer ainsi ?
Ne savez-vous pas que voici
Un vertueux célibataire ? »

« Turlututu, chapeau pointu,
Rassure-toi, fait la donzelle.
Comme toi je suis demoiselle ;
Je n’en veux pas à ta vertu.

Je suis la muse peu sévère
Que nos vieux pères aimaient tant,
La muse qui laisse, en chantant,
Tomber des roses dans son verre.

Marot et le pauvre Villon
M’ont fait courir la pretantaine ;
Sur les genoux de La Fontaine
J’ai retroussé mon cotillon.