« Page:Doyle - Sherlock Holmes triomphe.djvu/33 » : différence entre les versions

La bibliothèque libre.
Yvon Massé (discussion | contributions)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Pied de page (noinclude) :Pied de page (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :


<references/>

Version du 12 février 2012 à 08:49

Cette page a été validée par deux contributeurs.

la porte principale était ouverte et l’on voyait des ombres noires qui sillonnaient l’avenue. Tout le jardin semblait animé ; un garçon poussa un cri d’appel en nous voyant sortir de la vérandah et nous suivit de près. Holmes semblait connaître parfaitement les lieux, et il trouva également son chemin à travers un bosquet de jeunes arbres. Je le suivais tandis que le domestique essoufflé courait derrière moi. Un mur de six pieds nous barrait le passage : mon ami le franchit d’un bond et je l’imitais, quand je me sentis saisi par la jambe. Un coup de pied vigoureux me débarrassa de cette étreinte et je tombai de l’autre côté dans les buissons. En un instant, Holmes m’a relevé, et nous courons à travers Hampshead Hill, pendant deux milles au moins. Holmes s’arrête alors et écoute attentivement ; tout est silencieux derrière nous, notre piste est perdue, nous sommes sauvés !

Le lendemain de cette aventure, nous étions chez nous en train de fumer après notre déjeuner, quand M. Lestrade, de Scotland Yard, fut introduit dans notre modeste salle à manger. Il avait pris son air le plus solennel.