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Avant d’entrer en matière, qu’il me soit permis d’adresser un témoignage de gratitude aux savants et aux artistes qui m’ont généreusement aidé de leurs conseils, de leur talent ou de leur bienveillante intervention. A Pest, MM. Rœmer, Pulszky, P. Hunfalvy, Rath et Henszlmann ; à Vienne, S. Exe. M. le baron
Avant d’entrer en matière, qu’il me soit permis d’adresser un témoignage de gratitude aux savants et aux artistes qui m’ont généreusement aidé de leurs conseils, de leur talent ou de leur bienveillante intervention. A Pest, MM. Rœmer, Pulszky, P. Hunfalvy, Rath et Henszlmann ; à Vienne, S. Exe. M. le baron
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Version du 27 avril 2012 à 07:47

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honorable au concours des Antiquités nationales de l'Institut de France, j’avais déjà tenté d’esquisser l’historique de l'orfévrerie cloisonnée ; mais, un point de départ trop voisin de notre époque, la pénurie de documents et surtout d’œuvres originales, s’étaient opposés à ce que je donnasse à mon travail l’entier développement qu’il comportait. Néanmoins, si j’ai commis alors des erreurs de détail, je ne crois pas, quant aux idées générales, m’être trompé de beaucoup : la marche progressive d’orient vers l’occident de l’art du cloisonnage, la nationalité des peuples qui l’implantèrent sur le sol romain, sont passées maintenant à l’état de faits acquis.

Je reprends aujourd’hui un sujet que je n’ai pas la prétention d’avoir encore épuisé ; j ’y rentre armé d’appréciations nouvelles, fruits d’études consciencieuses dans les musées de la France et de l’étranger. Ces appréciations, naturellement discutables, ont toujours pour base le rapprochement des textes et des monuments figurés, les seconds venant en aide à l’intelligence des premiers.

Bon ou mauvais, je me risque à offrir au public érudit le résultat de mes recherches : bon, je n’aurai qu’à me féliciter d’avoir abordé une scabreuse entreprise ; mauvais, il se rencontrera tôt ou tard quelqu’un pour mettre à profit mes erreurs comme j’ai utilisé celles de mes devanciers.

Avant d’entrer en matière, qu’il me soit permis d’adresser un témoignage de gratitude aux savants et aux artistes qui m’ont généreusement aidé de leurs conseils, de leur talent ou de leur bienveillante intervention. A Pest, MM. Rœmer, Pulszky, P. Hunfalvy, Rath et Henszlmann ; à Vienne, S. Exe. M. le baron J. A. de Helfert, président de la Commission des monuments his-