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J’appelle orfévrerie cloisonnée un travail particulier de joaillerie qui consiste à incruster à froid dans des alvéoles d’or, ou, par extension, dans une plaque de métal découpée à jour, soit des pâtes vitreuses, soit des lames de verre, soit des pierres précieuses taillées en table, soit enfin des cabochons, disposés de manière à former un ensemble décoratif, une sorte de mosaïque.
J’appelle ''orfévrerie cloisonnée'' un travail particulier de joaillerie qui consiste à incruster ''à froid'' dans des alvéoles d’or, ou, par extension, dans une plaque de métal découpée à jour, soit des pâtes vitreuses, soit des lames de verre, soit des pierres précieuses taillées en table, soit enfin des cabochons, disposés de manière à former un ensemble décoratif, une sorte de mosaïque.


Les métaux ne sont pas toujours l’unique excipient de ce genre de marqueterie ; l’ivoire, le bois, la terre émaillée en constituent quelquefois la cuve ou le réseau : j’aurai à signaler divers cas d’une variété d’incrustations dont on ne s’est peut-être pas suffisamment occupé jusqu’ici.
Les métaux ne sont pas toujours l’unique excipient de ce genre de marqueterie ; l’ivoire, le bois, la terre émaillée en constituent quelquefois la cuve ou le réseau : j’aurai à signaler divers cas d’une variété d’incrustations dont on ne s’est peut-être pas suffisamment occupé jusqu’ici.

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LES ORIGINES

DE

L’ORFÉVRERIE CLOISONNÉE




PRÉLIMINAIRES


J’appelle orfévrerie cloisonnée un travail particulier de joaillerie qui consiste à incruster à froid dans des alvéoles d’or, ou, par extension, dans une plaque de métal découpée à jour, soit des pâtes vitreuses, soit des lames de verre, soit des pierres précieuses taillées en table, soit enfin des cabochons, disposés de manière à former un ensemble décoratif, une sorte de mosaïque.

Les métaux ne sont pas toujours l’unique excipient de ce genre de marqueterie ; l’ivoire, le bois, la terre émaillée en constituent quelquefois la cuve ou le réseau : j’aurai à signaler divers cas d’une variété d’incrustations dont on ne s’est peut-être pas suffisamment occupé jusqu’ici.

Dans un mémoire publié en 1864[1], et qui obtint une mention

  1. Revue de l’Art chrétien, t. VIII, p. 114, 195, 225, 303. - Orfèvrerie mérovingienne, in-8e, 9 planches. Paris, Didron, 1864.